Renaissance (TOME 2)

Chapitre 27

Un peu plus tard dans la soirée, alors qu'Anthony devait être rentré depuis un bon moment, je sens la panique monter en moi. J'espère vraiment que tout s'est bien passé là bas parce que sinon ça va pas le faire du tout. Aux alentours de vingt deux heures, Anthony rentre enfin.

-C'est pas trop tôt ! Dis-je en me réfugiant dans ses bras pour l'embrasser avant de voir qu'il y a du sang sur son uniforme. Qu'est ce qui s'est passé ? Paniquai-je.

-On a pas réussi à le coincer, j'étais à deux doigt de lui passer les menottes pour l'emmener au poste mais il s'est défendu et débattu et a réussi à s'échapper.

-Quoi ? Mais comment c'est possible ?! Vous étiez combien ?

-Quatre.

-Et il a réussi à vous échapper ?! Je pensais pas qu'il aurai réussi.

-En fait le temps que j'arrive il avait déjà mis à terre mes équipiers donc il ne restait plus que moi.

-Je vais aller te désinfecter tout ça, dis-je en allant dans la salle de bain.

-J'aime bien quand tu joues à l'infirmière, dit-il avec un sourire malicieux tandis que je reviens.

-Oui mais non. Déjà infirmière c'est mon métier et après je ne ferai que te soigner, on n'ira pas plus loin coquin, dis-je en souriant.

-Mais...

-Regarde un peu le résultat, dis-je en lui montrant mon ventre.

-Ca pique, dit-il en faisant la grimace.

-Tu vas pas faire ta chochotte quand même ! J'ai soigné des enfants qui n'avaient même pas mal ou peur quand on leur faisant une piqure et toi tu te plains pour du désinfectant ?

-Chacun son truc, dit-il en souriant mais en faisant un peu la grimace à cause de ses plaies.

-Mouais.

-e fini de le soigner et je dois sire que Julien n'y est pas allé de main morte. Résultat de leur bagarre : Tony va avoir des bleus et quelques belles cicatrices sur le visage. J'espère seulement il n'y a qu'au visage qu'il a des blessures.

-Est-ce que tu as mal quelque part ? Demandai-je sérieusement.

-Non, gémit-il de douleur en se levant.

-Ne me la fait pas à moi chéri, dis-je en le forçant à s'assoir sur la chaise.

-J'ai pas mal, dit-il en se tenant l'abdomen.

-Enlève le haut, dis-je autoritaire.

-Quoi ?

-Enlève le haut pour que je regarde ce qu'il y a.

Il s'exécute et je me retiens de hurler en voyant l'abdomen d'Anthony. Julien n'y pas allé de main morte : sur le coté droit de son abdomen est rouge, c'est comme si un organe avait éclaté mais si c'était le cas il se serait plus en vie à l'heure qu'il est. Je me contente de lui appliquer quelque chose pour réduire la douleur, lui met une compresse sur la zone concernée et je l'aide à se relever.

-Interdiction de faire du sport pendant un moment mon cœur ainsi que de travailler, dis-je en souriant.

-Quoi ? Mais je ne peux pas arrêter l'enquête maintenant !

-Et si, sinon tu peux dire adieu à ta carrière. Faut que tu guérisses maintenant.

-Je vais vite guérir alors, parce que je ne vais pas laisse ce psychopathe en liberté bien longtemps.

-Je comprends et j'ai au moins autant envie que toi qu'il dégage ce con mais ta santé passe avant mon cœur, dis-je en l'embrassant.

-Ouais je sais, dit-il en me faisant une caresse sur la joue.

Mon téléphone sonne a ce moment là, je regarde qui c'est et c'est un appel inconnu. Je sais pas pourquoi mais je sens que c'est Julien j'en suis quasi sure et certaine.

-Gaëlle, je croyais, qu'on avait un marché tout les deux, dit Julien.

-J'ai rien dis du tout ! C'est toi qui a interprété ce que j'ai dis à ta sauce ! Criai-je ne faisant signe à Tony pour lui dire que c'est Julien.

-Je m'en fou, tu ne m'as pas écouté et tu vas en payer les conséquences. Je t'ai laissé suffisamment de temps pour lui dire d'arrêter de me traquer mais tu n'en as fait qu'à ta tête, alors tu vas souffrir comme jamais tu n'as souffert avant.

-Arrêtes avec tes menaces ! La prochaine fois que je te vois je sais pas ce que je vais te faire mais je te jure que c'est toi qui va déguster !

-Gaëlle, pourquoi tant de haine ?

-Pourquoi ?! Hurlai-je de rage. Mais tu te fous de moi ?!

-Gaëlle, tu vas m'écouter maintenant. T'en as fait qu'a ta tête et c'est ton choix mais maintenant je ne vais pas arrêter de t'espionner et de te traquer, ce n'est que le début. Je vais vraiment faire de ta vie un enfer, dit-il en raccrochant.

-Connard !