Chapitre 21

49 5 0
                                    


Les jours passent et il n'y a encore aucunes traces de Julien, c'est à se demander ce qu'il trafique ce con. Tony à mis au courant toute son équipe et même d'autres collègue plus adaptés à la situation pour le retrouver mais il n'y a toujours pas de traces. Je suis à l'hôpital en train de m'occuper de la petite Clara, qui commence à prendre du poids d'ailleurs, quand soudainement les parents arrivent et me demande s'ils peuvent la prendre dans leur bras.

-Bien sur, madame installez-vous là, et mettez ça avant dis-je en montrant la chaise à coté de la couveuse et aussi le masque et la blouse.

-Merci, dit-elle.

-C'est la première fois que vous allez la porter ?

-Oui. Je suis un peu nerveuse.

-Ne vous inquiétez pas ça va aller, mettez là bien contre votre cœur pour qu'elle puisse reconnaitre les battements de votre cœur.

-Reconnaitre ? Demande le papa.

-Oui. Pendant qu'elle était dans votre ventre, Clara a été bercée par les battements de cœur de sa maman. La mettre dans cette position va la rassurer un peu et se sentira dans un environnement familier.

-D'accord merci, dit-il surpris de ce que je viens de lui dire.

-Je vais vous laissez seul avec elle un petit moment. Si vous avez le moindre souci appuyez sur ce bouton, dis-je en indiquant un bouton.

Je les laisse seul et je rejoins Léna en salle de pause. Comme à son habitude elle est en train de boire un café. C'est à se demander si elle n'est pas accroc à la caféine et si elle est en vie grâce a ça.

-Et bien Gaëlle, tu commence à prendre du ventre, dit-elle en plaisantant.

-Et oui, en même temps trois mois ça commence à se voir, dis-je en souriant.

-Alors comment ça va ? Demande-t-elle. Ca fait un moment qu'on ne s'est pas vu.

-Je confirme. Et bien pour tout te dire ça va super bien.

-Vous savez toujours pas où est ce malade mental ?

-Non pas vraiment. Il fait silence radio depuis plus de deux mois.

-C'est bizarre ça...

-Je suis sure qu'il prépare quelque chose de bien pire ce fumier.

-Je pense aussi. Mais bon dis-toi que maintenant Anthony est sur le coup donc ça devrait aller.

-J'espère parce que j'en ai marre de toujours avoir peur quand je sors.

-Je te comprends t'en fais pas. J'ai connu ça moi aussi.

-Ah bon ?

-Oui, il y a longtemps. Je crois que c'était au lycée même. En y réfléchissant je crois que ton histoire est pire que la mienne parce que moi une fois qu'ils ont été en thérapie ils n'ont pas rechuté tandis que toi il y a un survivant.

On continue de discuter de tout et de rien et arrive enfin la fin de ma garde. Je me change dans les vestiaires et je vais en direction de ma voiture quand soudain quelqu'un m'attrape par les cheveux. Julien, pensai-je.

-Alors ma jolie, comme ça on a prévenu son fiancé, dit-il près de mon oreille.

-Lâches moi connard, dis-je en essayant de me défaire de son emprise.

-N'essaie pas de te débattre trésor ça ne va qu'empirer. Je t'avais dis de pas le prévenir sinon je vais vous faire votre fête.

-Arrêtes avec tes menaces et laisses moi tranquille !

-Non pas encore, ça serait trop beau. Il faut encore que tu souffres un peu sinon c'est pas drôle.

-Pas drôle ? Pas assez souffert ? Tu te fous de ma gueule ?! Toute ma vie est un enfer à cause de toi ! Si je pouvais je te tuerai sur place !

-Allons calme toi ma jolie, dit-il en me forçant à le regarder. Oh je vois que tu enceinte en plus. Dites donc tu n'écoutes pas vraiment ce que je te dis toi.

-Depuis quand je devrai t'écouter hein ?! Je n'ai pas à t'écouter ! Criai-je en essayant de me défaire de son emprise.

-Si dans la semaine qui vient, tu ne dis pas à ton fiancé d'arrêter de me traquer je vous fais votre fête à tout les deux.

Il continue dans ses menaces et elles deviennent de plus en plus horribles je dois dire. Soudainement je réalise que je peux faire quelque chose pour me débattre de son emprise : je suis face à lui et je peux lui donner facilement un coup de genoux là où ça fait mal et c'est exactement ce que je fais. Il me lâche sur le coup pour se les tenir et je commence à partir pour rejoindre au plus vite ma voiture pas très loin. Il arrive en titubant un peu à me rejoindre et m'attrape par la taille. Je me débats comme je peux, en lui donnant quelque coups par-ci par là, vu que je suis une grande tarée et violente selon Alyson même si je me suis calmé depuis quelques années, et il me retient de nouveau par les cheveux et tellement il me les tire j'ai l'impression qu'il va les arracher et je crie alors que normalement je ne crains pas les cheveux. Alors qu'il commence à s'énerver il commence à me frapper, heureusement pas trop dans le ventre mais un peu quand même, il me frappe principalement au visage et j'essaie de me protéger comme je peux mais c'est trop dur. Soudainement, je suis propulsée violemment contre ma voiture et je commence à perdre connaissance. Il voulait continuer de me frapper et je le vois qui part, même si ma vision devient trouble, car quelqu'un arrive dans notre direction.

-Gaëlle ! Crie la personne.

-...

-Je te ramène à l'hôpital, et je préviens Anthony de suite, m'explique la personne alors qu'elle me porte.

Je ne suis pas sure de comprendre les trois quart de ce qu'il ou elle me dit et je me laisse faire. De toute façon je ne contrôle plus du tout mon corps. Je ne pense qu'a une chose : est ce que le bébé va bien ? 

Renaissance (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant