Chapitre 2 : Aaron

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<< Avoir une vie facile est un but difficile à atteindre

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<< Avoir une vie facile est un but difficile à atteindre. >>

Aaron Montmery, dix-sept ans. Depuis son enfance, il passe de famille d'accueil en famille d'accueil. Voilà comment les gens le décrivent : C'est un jeune homme à l'âme torturée, avec plein de mystères. Teint pâle et cheveux bruns, accompagné de ces yeux d'un bleu...Transperçant !  Il vit avec beaucoup de secrets et il est connu particulièrement pour sa violence depuis la mort de sa mère et le suicide de sa jeune sœur de quinze ans. Il est très grand de taille, plus précisément assez musclé et large d'épaule. Narcissique, arrogant, insolent, dragueur, on sait juste qu'il enchaîne les coups d'un soir. Il s'amuse toujours, il trouve toujours le temps de détruire quelqu'un, de le rabaisser, de faire la fête, ce sont ses passes temps pour ne pas succomber...

** **

Mon père est alcoolique et ma mère n'est plus de ce monde depuis quatre ans déjà. Ensuite,  je me suis retrouvé à errer de maison en maison, séparé de ma sœur Giovanna. Elle était la seule personne sur terre que je respectais, avec ma mère évidemment.

Du vacarme dans le couloir me réveille et j'ai envie de tout casser. Ils peuvent pas faire attention à ceux qui dorment ! C'est dans un bâillement assez bruyant précédé d'un étirement - tout aussi bruyant - de par le craquement de mes os qu'avec beaucoup de rage, je me lève. Je fais glisser ma couverture le long de mes jambes pour entreprendre de sortir de mon antre, qui est je cite, ma très chère chambre. C'est donc avec une grande lenteur, suivie d'une colère habituelle que j'ouvre la porte de ma chambre pour descendre les escaliers, (essayant de ne pas tomber).

J'atteins enfin la cuisine, d'où sort une délicieuse odeur de chocolat que me prépare madame Shelton, qui espère que je lui adresse un jour la parole. Avant même qu'elle et son mari (mes assistants familiaux) me fassent un petit "coucou", j'attrape la tasse contenant mon chocolat et je remonte dans ce qu'ils appellent ma «caverne».

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Le <<mal incarné>> est mon deuxième nom. Je suis dangereux et tout le monde me déteste. On raconte toujours des rumeurs sur moi. Que du mal, jamais de bonnes choses. Je suis un monstre. C'est ce que tout le monde dit de moi. Ils me jugent sans même me connaître : ni moi, ni mes raisons. À force que l'on me le répète, j'ai finis par me convaincre que c'est vrai, que je suis une personne horrible. J'aurai volontiers mit fin à mes tristes et ternes jours depuis longtemps mais je ressens quelques chose qui me pousse à continuer. Une force surhumaine, je ne saurais la décrire, mais je crois qu'il vaut mieux que je la suive. Elle me parle souvent. Elle me conseille, et c'est grâce à elle que j'arrive à avancer. Contrairement à la deuxième qui ne sait que m'enfoncer.

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Comme chaque année, je suis envoyé de force en colonie. D'un coté ça m'arrange un peu, car je passe moins de temps avec ces personnes que je n'aime pas. Là-bas je me fais des potes et on fait un peu la fête. Je pense que Giovanna serait choquée et déçue, de voir comme je suis devenu. Mais ce n'est pas de ma faute, dieu m'a retiré tout ce que j'avais de plus cher. Pourquoi ai-je mérité ça ? Je ne peux pas être une personne bien avec tout ce qu'il m'est arrivé...

14 h, entrée dans le car.

Je viens juste d'arriver et il y a déjà des problèmes.

Génial !

Une jolie fille est venue me parler, on a discuter un moment et à l'heure de sortir du bus je lui ai donné une simple tape sur les fesses. Elle ne m'avait évidemment pas dit qu'elle était en couple. J'ai donc du me battre avec son très cher copain, qui avait du se lever du mauvais pied ce matin.

Séparés par des adultes, nous partons chacun de notre côté, valise à la main, afin d'arrêter ces enfantillages à la con.

Les animateurs nous expliquent quelles sont nos chambres et à mon grand plaisir je me retrouve avec mon meilleur ami, Aymerick. Je pense que les Shelton y sont pour quelque chose car je ne crois pas au hasard. 

Sauve-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant