Chapitre 6 : Aaron

190 19 30
                                    

<< L'attachement est une bombe à retardement que l'on dépose dans nos mains

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

<< L'attachement est une bombe à retardement que l'on dépose dans nos mains. >>

Ce qu'elle peut être chiante celle-là... Je sais pas comment je vais tenir, tout ce temps à ses côtés.

Elle est magnifique mais elle a un caractère de cochon.

Je vais essayer de la pousser à bout, ça peut être marrant ! Nous verrons ça...

Ne joue pas avec le feu...

Bien au contraire, tu vas tester ses limites ! 

Après la petite bronzette au bord de la rivière, nous sommes arrivés à la colonie. Un peu en retard, oui mais nous avions une bonne excuse : notre mystérieuse attaque d'abeilles. Non, nous n'avons pas dit que c'était de sa faute, car ils vont vraiment la prendre... pour une cinglée. (même si entre nous, c'est un peu le cas !)

Nous partons donc tous en bus, en route pour le lac où nous allons faire une après-midi kayak.
Je suis debout, dans le bus parmi les autres adolescents, cherchant une place où m'asseoir.
Quand je me rends alors compte qu'il ne reste plus que deux places, j'entends un cri féminin que je reconnais parfaitement : celui de la gamine qui m'a poussé à la mort à cause d'un essaim d'abeilles.

Sans aucun contrôle, je continue jusqu'à ce bruit et je vois un connard abuser de ma gamine.

Un garçon enrobé, un sourire au coin des lèvres, se rapproche de plus en plus d'elle. Elle détourne la tête, enlève brusquement sa main de son emprise et commence à s'affoler, voyant qu'il la prend par la taille.

<< Lâche moi gros porc ! Lui gueule-t-elle dessus.

- Tu la touches encore une fois et je t'éclate, lui gueulé-je à mon tour, pris d'une colère noire.

- Oh, Montmery, que me vaut  ce plaisir ?

- Tu m'as très bien entendu connard.

Je l'attrape, le pousse et lui montre le siège au fond, lui lançant un regard foudroyant.

- Ne la retouche plus jamais, lui ordonné-je quand il me tourne le dos pour aller s'asseoir sur un autre siège. >>

Mon impulsivité prend le dessus et sans réfléchir, je décide de prendre place à coté d'elle, réfléchissant à rien; regardant dans le vide.

Après quelques minutes de silence, hésitante, elle décide de me prendre la main.

<< Euh..Je pourrai monter à l'arrière dans le kayak...? je lui demande.

- Si ça te fait plaisir oui, me rassure t-elle un peu surprise de cette question. >>

Le bus s'immobilise enfin, nous détachons nos mains timidement et nous descendons du bus. Un monsieur d'un certain âge nous accueille avec joie et il nous explique le règlement, la sécurité.

Sauve-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant