(HISTOIRE TERMINÉE, EN COURS D'ÉDITION)
Hayden Rodriguez et Aaron Montmery ont dix sept ans. Ils se rencontrent de manière assez spéciale, lors d'une colonie d'été pour adolescents. Ces deux êtres dévastés et torturés ont un point en commun : leur p...
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<< L'amour est la seule passion qui puisse changer le caractère. >>
Chauvot de Beauchêne.
Les duos sont tous très fatigués contrairement à nous qui les regardons d'un air assez moqueur.
Hayden est très déterminée alors que moi, en aucune façon. D'ailleurs, je compte bien l'embêter un peu, en plus mon humeur est au top.
Aymerick lui, est tout joyeux de faire cette compétition contre moi car il sait d'avance qu'il va nous vaincre; sa fierté a atteint son maximum.
Hayden nous ayant déjà attaché les chevilles, elle attend avec impatience le signe du départ. Anastasia, elle, espère que cela va bientôt prendre fin, car je cite << Ce genre d'activités ne m'enchantent pas trop.. >> Enfin quelqu'un qui me comprend!
L'animateur tenant un drapeau vert d'une main, se met à souffler de toute ces forces dans ce qu'il lui sert de siffler.
Aymerick commence déjà à courir, essayant d'élancer la même jambe que celle d'Anastasia alors qu'elle semble déjà galérer.
Je marche un pied après l'autre, faisant un effort surhumain.
Hayden se met à crier de toutes ses forces. Sur qui crie-t-elle ? Sur moi, évidemment.
<< Cours !!!! Dépêche toi mon dieu !!! Hurle t-elle à pleins poumons.
- Et si je n'ai pas envie ? Après tout, tu ne peux pas me forcer ?!
- Aaron, s'il te plaît, avance ! C'est pas compliqué ! >>
Je fais mine de ne pas l'avoir entendue et je ne bouge pas plus que les quatre pas que j'ai déjà fait.
Elle me tire, me pousse, hurle et finit même par me donner une baffe.
<< Putain !! je crie, surpris.
- Tu es un vrai connard, affirme t-elle en commençant à se détacher la cheville pour partir. >>
Je ne bouge pas, je la laisse faire tout en l'observant attentivement.
Sous la colère, elle a du mal à contrôler ses gestes, elle n'arrive même pas à défaire la corde qui nous lie elle et moi.
<< C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? je lui lance, ce qui aggrave la situation. >>
Elle me donne une grosse tape sur la cuisse et réussi enfin à se retirer de l'emprise de la corde.
Elle se met à courir en direction de la colonie qui est à moins de 300 m, tout en balançant ces bras de gauche à droit pleine de rage.
Je me mets à courir aussi, voulant la rattraper. Plus rapide qu'elle, je l'entoure de mes bras en pleine course, elle se débat et je la plaque assez violemment à un arbre.
Elle me regarde, voulant faire ressortir un regard noir qui ne lui est pas naturel et moi je l'observe bêtement.
Je la tiens plus fermement car elle cherche encore à s'échapper. Cherchant une idée , je prend la première qui me vient. Yeux dans les yeux on se regarde attentivement même si mademoiselle essaie de fuir mon regard. Je l'embrasse d'un coup, à un moment où elle ne s'y attend le moins. Elle refuse légèrement au début, puis se laisse aller.
Je me retire, la laisse filer. Elle me regarde d'un air interrogateur, se retourne en direction de la colonie qui n'est plus qu'à quelques mètres à présent et marche plus doucement maintenant.
Je reste immobile, attendant une petite réaction de sa part, et mon idée était bien la bonne, car Hayden se tourne, me scrute minutieusement et cours jusqu'à me sauter dessus. Je l'a retiens à l'aide de mes bras assez musclés. Mes mains retiennent ces fesses et je plaque ma bouche contre la sienne. Elle m'entoure de ses bras, de plus en plus fort, ne me lâchant plus.
Quelques minutes plus tard, je lui relance un petit pique afin d'examiner sa réaction :
- Alors, je suis un connard ?
- Tu n'es pas un connard, tu es mon connard. >>
La course à pris fin à l'instant où Hayden est partis en courant, et nous venons de nous rendre compte que nous sommes observés par tout le monde.
