chapitre 9 : Hayden

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  << Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser

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  << Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent. >> 

Je suis sur mon lit, allongée, je pense à lui. Aaron, depuis le début de notre chère rencontre, est resté un mystère pour moi. Il a quelques chose de spécial. Il sait certaines choses sans se poser de question. Il sait même faire disparaître la souffrance qui me ronge depuis si longtemps. Il me fait rire... Pour de vrai.

Mais parfois, j'ai le sentiment qu'il ne faut pas que je reste près de lui. C'est une sensation intrigante. Lorsqu'il n'est pas auprès de moi, tout s'emmêle et s'entrechoque. Il fout un réel bordel dans ma vie. Ma raison, mon cœur et mon âme ne sont plus en osmose quand il est là. Je passe du coq à l'âne quand je pense à lui. C'est tout simplement obsédant. Une espèce de chaleur rassurante s'infuse dans mon corps, c'est magnifique. 

Je voudrais en parler avec lui, savoir ce qu'il ressent. Je voudrais pouvoir faire confiance en l'amour, pouvoir compter sur ce garçon, quoiqu'il arrive. Malgré tous ces doutes, je vois cette passion dans ses yeux, ses envies s'exprimant par le biais de mouvements, de lèvres mordillées, de mains se frôlant, un amour progressif, plus que physique mais qui rend dingue l'âme.

Je finis par sentir des vibrations dans la poche arrière de mon short dû à un certain message inconnu reçu il y a quinze minutes, disant :

<< prépare toi. Met ton maillot. Bouge moi ces belles petites fesses jusqu'à l'entrée du couloir des gars à 16h15. À plus princesse >>

Oups ! Il est 16h10 ! Je me lève en sursaut, retire tout mes vêtements sauf mon maillot de bain. Je mets à sécher tout ce qui est mouillé et opte pour une jolie robe rose pastelle, très légère avec mes petites baskets blanches. Je prend un mini sac où je range mon portable, une serviette et un livre, je me refais une petite toilette et sors de la chambre.

Arrivée au point de rendez vous, Aaron me regarde, fasciné et me révèle sincèrement :

<< Tu es magnifique !

- Merci, lui répondé-je restant immobile et gênée, ne savant pas où me placer. >>

Le couloir des dortoirs étant sombre, Aaron décide d'en profiter pour faire la chose qui lui torture véritablement le cerveau depuis un moment.
Je le regarde, Il me regarde. Un sourire en coin, il m'attrape sauvagement par la taille et il me bloque contre le mur des dortoirs.
Il m'embrasse fougueusement sur la bouche, puis dans le coup. C'est délicieux...
La seule lumière qui nous éclaire provient de nos yeux brillants de désirs. La seule berceuse que nous entendons est le bruit de nos langues, s'entremêlant entre elles. À ce moment-là, j'ai la réelle impression d'être seule au monde en compagnie de ce garçon.

Je commence peux être à le changer ? Va-t-il devenir quelqu'un de bien ? J'en suis certaine...

Après ces longs baisers, il s'écarte de moi doucement.

<< Putainnn...grogne t-il>>

Je lui lance un regards interrogateur.

<< Tu es ma seule faiblesse. >> Me lance t-il en s'éloignant en direction de l'accueil afin d'arriver à temps pour la piscine.

Je demeure bouche baie, ébahie.

Il vient de m'embrasser...?
Je crois que je rêve... Ce n'est pas possible... Et sa dernière phrase... Oh la la...

J'ouvre ma main droite où je sens quelques chose qui ressemble à du papier. Je déplie ce petit bout, et je lis :

<< T'avais l'air un peu paumée, ça m'a intrigué, mais tu étais carrément désorientée et j'ai fini par t'aimer.

- Tu es ma seule faiblesse... - >>

Je voulais que cela tombe sur moi, que mon cœur palpite, que mes entrailles s'emballent, que mon estomac s'extasie. J'attendais avec impatience ce jour. Je continuais d'espérer chaque jour. Mais c'est alors que dans ces couloirs, mon regard à croisé le tien et c'est à ce moment-là que tout a commencé. 

Un choc électrique, quelque chose de fantastique; ton regard a transpercé le mien, c'est comme si tu t'étais introduit dans mon âme, mon être. Je suis comme nue devant toi. Mon corps reste immobile à la suite de ces événements et mon cœur ne cesse de battre la chamade. Quelque chose est en train de naître en moi, quelque chose de grand, de bizarre, de fou, de grandiose.

Je suis littéralement désorientée...

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