(HISTOIRE TERMINÉE, EN COURS D'ÉDITION)
Hayden Rodriguez et Aaron Montmery ont dix sept ans. Ils se rencontrent de manière assez spéciale, lors d'une colonie d'été pour adolescents. Ces deux êtres dévastés et torturés ont un point en commun : leur p...
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Aaron ne peut plus se contrôler, il crie dans tous les sens, hurle mon nom et casse tout sur son passage. C'est la première fois que je vois cette partie de lui et cela m'effraye. Butée comme je suis, ce n'est pas un caprice qui va me faire revenir.
A présent, je suis dehors et je marche de plus en plus loin vers la colline des activités sportives, sans m'arrêter une seule fois. Je ne veux pas faire souffrir Aaron, je veux seulement lui faire comprendre que je ne suis pas une fille facile putain ! Il ne peut pas baser notre relation sur un mensonge, ça ne peut pas marcher !
Je l'aime ce garçon, vraiment, mais il va falloir qu'il apprenne deux petites choses : Les filles ne sont pas des jouets et deuxièmement que j'ai autant de caractère que lui.
J'entends des cris de plus en plus fort au loin, mais je me force à ne pas me retourner, sous peine de ne pas tenir et d'aller le rejoindre.
Je m'assois sur un rocher, qui délimite la forêt de la colline. Je me mets dos à la colonie, pour que la tentation d'y retourner ne sois pas trop forte. Que dois-je faire ? Dois-je encore accepter cela ?
Bien sur que je dois l'accepter, je l'aime et c'était dur pour lui de m'en parler.
En même temps, toute la colonie était au courant, sauf moi, il y a donc des questions à se poser.
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Quelques minutes plus tard, j'entends des pas qui se dirigent vers moi. Je me retourne, surprise, et qui je vois ? Aymerick.
<< Hayden... Je suis désolé. Je ne sais plus quoi faire.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Aaron devient fou, on a beau lui dire de se calmer, rien de va. Les animateurs ont même essayé de le tenir, ils sont près à appeler la police ou l'hôpital; il faut que tu viennes.
- Pourquoi m'as-tu raconté pour lui ?
- Je pensais qu'il avait besoin que tu le saches, mais c'était visiblement une grosse erreur de ma part. Je t'en prie, viens et aide le. Tu es la seule à pouvoir le calmer. >>
Je le regarde, hoche la tête et cours vers l'endroit où est Aaron, espérant arriver à temps.
<< Aaron !!! . Aaron !!! Crié-je encore sans m'arrêter. >>
Il est à présent en face de moi, les animateurs le tiennent et me voient alors.
Il est calme, sa respiration s'est apaisée, il ne se débat plus.
Je marche vers lui d'un pas lent et l'enlace. Je pousse un peu les animateurs qui s'écartent, comprenant ce qu'il se passe.
<< Hayden, je t'aime, je t'en supplie ne pars plus jamais.
- Je te le promet, je lui chuchote à l'oreille. >>
Nous rentrons tous dans le bâtiment principal, observant avec horreur les dégâts causés par Aaron.
