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À chacun ses problèmes et son moyen de les résoudre, même si ça implique de devoir les contourner....

**

Mentir est le propre de l'homme. Cette phrase de Pascal me revenais en mémoire à l'instant.
Ma situation me revenais à dix mille kilomètres heures en pleine face.

J'étais bien obligé de mentir. On a tous des secrets plus ou moins inavouables, mais un secret reste un secret. On ne doit faire confiance à personne, puisqu'à l'instant ou vos "amis" apprennent votre secret, ils vous tournent le dos et ne vous reconnaissent plus.

On est tous hypocrite pour ce faire accepter des autres, et c'est unes des choses qui m'ont dégouté dans notre société. Mais après tout, je ne peux pas me détacher de cet abjecte défaut puisque j'ai été élevé humaine, et "mentir est le propre de l'homme".

Voilà où j'en était, je me mentais à moi même sur mon départ, malgré que je connaisse bien les raisons.

Il faut bien que je me protège après tout, non ?

Et c'est cette situation ridicule mais réelle "d'ame sœur" et de "loups garous" qui me rappelais à ma fuite.

J'avais fui certaines choses, et j'en retrouvaient d'autres. Le chemin interminable du destin inéluctable....

Je fus coupé dans mes songes par Alec qui tournait les talons. 
Il regagna sa place et engoufra un gros profiterole dans sa bouche, comme si de rien n'était. Mis à part lui, ses deux amis et Harry, les autres me regardaient, semblant attendre une réaction de ma part.

Quesque j'allais répondre ? Ouiiiii bien sûre, je le savais, c'est rien, je comprends. Ou, haaaaa mais t'es vraiment malade toi, faut que tu aille te faire soigner !
Un mélange des deux ?
Je choisis le silence.
J'avais fermé mon visage, ne laissant transparaître aucunes émotions. J'étais de marbre et c'était rare que je le sois.

Personne ne parla plus de toute la fin du repas.
Lorsque Alec se leva, le reste de la famille en fit de même et parti. Clary me lança un regard de pitié en passant. Je déteste ce regard.

Je restais assise, et remarquais qu'il restait Noa.
Elle me regardait, semblant percer mon âme de ses iris.

_ Je suis navré pour le comportement de mon petit fils... De la façon dont il t'a appris la nouvelle. Il ne respecte que lui même. Mais ... Tu sais ça n'a pas toujours été comme ça... Il a vécut certaines choses, on a vécu certaines choses qui change une âme.

Je la regardais plus attentivement à présent, avide de savoir ce qu'elle voulait dire.
Elle fis un pause puis repris.

_ Ce n'est pas un mauvais bougre, il a souffert et ... Il ne l'avoura certainement jamais mais il souffle toujours. Il est fort et puissant comme un Alpha, mais au fond de lui, c'est un louveteau détruit, qui n'a jamais grandi et pardonné.

Je la regardais interloqué, je ne m'attendais pas du tout à ça. Cette armoire à glace aurait un cœur ?!
La petite vieille se leva et pris le chemin de la sortie.

_ Oh, et Clarence m'a dit qu'elle t'attendais dans ta chambre... Si tu as besoin de parler ou de te reposer.

_ C...comment esque....

_ Nous communiquons par pensée. C'est le lien de meute. Lorsque tu en fera parti, tu pourras toi aussi.

_ Mais je...

_ Tu es rebelle oui. Tu veux ta liberté. Mais fais attention petit oiseau, de ne pas y laisser des plumes, le grand méchant loup à toujours ce qu'il veut. Fais attention oui, tu peux te rebeller contre ton destin, je l'ai moi même fait... Mais on en ressort pas indemne, n'oublie pas que l'on echappe pas à son destin... Et encore moins à son âme soeur. Et quelque chose me dit que tu n'es pas totalement ignorante sur le sujet.

Elle s'éclipsa sur ces paroles plus que bizarre, et je l'entendis murmurer dans le couloir :

"Laisse lui une chance..."

**

Je gravissais les grandes marches de marbre en direction de ma chambre à pas de souris. Je réfléchissais à ses paroles, je n'arrivais pas à cerner son point de vue : m'encourageait elle a braver mon destin, ou au contraire, à m'y contraindre ? Plutôt à m'y contraindre, mais qui ne tente rien n'a rien. Et je devais comprendre des choses sur moi même, sur mon monde et sur ce gars... Mon âme soeur. Il est dure à penser ce mot, alors jamais je ne dirais "mon âme sœur" en parlant de cet Alpha égocentrique de mes deux.
Non décidément, je préfère le braver. Je dois tester ce monde pour le comprendre, et ce n'est pas maintenant que je vais abandonner mon combat ! Je suis venu dans cette forêt pour plusieurs raisons, et je compte bien remplir mon cota de réponses.

De plus, les seules choses que je sais sur cet Alpha, c'est qu'il ne veut pas me laisser partir, que je suis son âme sœur, que je lui "appartient" d'après lui seulement, et qu'il aurait un coeur et des émotions derrière ce visage de marbre, d'après Noa.
Mais au fond, qu'elles étaient ses intentions envers moi ? M'enfermer dans un donjon à vie, pour ne pas que monsieur souffre de notre éloignement ? M'obliger à devenir sa femme ? Il ne semble même pas vouloir être avec moi, me revendiquer, juste que je ne sois pas trop loin pour le garder en vie.

Peut être qu'il a une maîtresse qui sait ? Une petite amie ?

Je me depechais de marcher dans le couloir jusqu'à la porte de ma chambre et l'ouvrais à la volé, un peu énervé par tout ça.

Clary sursauta à mon arrivée et failli tomber de mon lit.

Je reprima un rire et fermais la porte.

Je remarqua soudain qu'une petite boule de poile dormait en boule sur ses genoux. Je m'approchais et l'observais de plus près.
On aurait dit un bébé renard par sa couleur rousse et sa taille. Il été si mignon, j'avais envie d'enfouir mes doigts dans ses poiles roux et soyeux.

Je rapprochais mes doigts de son pelage et caressais la toison douce. Le petit être se réveilla par mon toucher et ouvrit de petits yeux gris.

_ Il est mignon n'es pas ? Il est né il y a quelques mois à peine. Il s'appel Pampa. Né de mère renarde et père loup. Pas garou rassure toi... Maintenant que tu sais.
Enfin, je voulais te l'offrir en cadeau de bienvenue, et lorsqu'il sera grand, il te protégera. Il a la force du loup et l'intelligence du renard.

Pampa... Ce nom me faisait voyager. J'acceptais ce présent si particulier sans regret. J'ai toujours voulu avoir un canidé.

Clary me le tendit et je l'acceptais bien volontier.
Lorsqu'il rencontra mes bras, il s'y blotis, comme un bébé le ferais avec sa mère. J'étais tellement attendris que je laissais échapper un petit rire joyeux.

_ il t'aime bien on dirait. Tu as de la chance, d'habitude il est peureux et craintif avec les étrangers.

Je lui sourit, reconnaissante de ce qu'elle m'offrais.

_ Bon, dit elle en se levant. Je vais y aller moi, je vais te laisser te reposer, tu as l'air d'en avoir besoin. Et n'oublie pas, si tu veux parler, tu sais où est ma chambre : dans le couloir.

_ Merci.

Elle ferma la porte derrière elle et je souffla. Enfin seule ! Pas que je ne l'aime pas mais j'avais besoin de ce moment rien qu'à  moi.
Je posais Pampa sur le lit près de moi, et l'imitais :

Je fermais les yeux et laissais mon imagination, mes pensées voltiger dans tout les sens.

Et mes secrets refaire surface en moi...

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Voilà pour ce chapitre. Désolé pour tout ce temps mais je suis en épreuves et révisions de bac jusqu'au 3 juillet. J'ai rebaptisé I Want to be free like you en "Absence". Je vais surement poster entre aujourd'hui et le 3 juillet, sur Rose et Absence 😊.

Des réactions ? Sur Alizée ? Ses secrets ? Noa ? Alec ? Pampa ?

Gros bisous 😘 maelle2000

AbsenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant