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Bonjour tout le monde, juste une petite rectification, l'histoire se déroule en 2016 et non pas en 2017, c'était une erreur 😊.

Bonne lecture ;

Ce jour, vendredi 02 décembre, était un jour de fête.

Je m'étais réveillée vers 10 heures, trépidante d'énergie.

J'avais bien entendu réfléchi à ma situation avec Laura, mais aujourd'hui, ce n'était pas ma priorité.

À ce que j'avais compris, Agathe avait pour rôle d'occuper sa mère pendant la journée, le temps qu'une orde de loups super sonique installe les décorations, les buffets et reçoive les invités vers 19 heures.

Hier, nous étions rentré les bras chargés de cadeaux à emballer. Agathe avait finalement trouvé deux sacs en cuir de crocodile ; un vert foncé et un rouge, immonde de mon point de vue. Mais si ça faisait plaisir à Noa... 
Bref, Clary et moi les avions emballé après manger, et j'avais été heureuse de pouvoir me rentre utile. J'avais pensé qu'il en irait de même aujourd'hui, mais Clary avait fini par m'expliquer mon rôle, si on pouvait le qualifier ainsi : me reposer.

Faire le légume toute l'après midi, ou bien la larve dans mon lit. Après tout, je ne croyais pas avoir le droit de sortir de ma chambre. Mais personne ne le remarquerait avec le nombre d'ouvriers dans cette maison non ?

Et je savais où j'allais aller. Un endroit vide de monde, oublié de tous, et en haut de tout : le grenier.

Je sautais de mon lit, réveillant Pampa au passage, qui me gratifia d'un petit couinement mécontent.
Je souris tout en me dirigeant vers la salle de bain à grandes enjambées.

Je pris une douche rapide, coiffais mes cheveux en une natte sur le côté, enfilais des sous vêtements et filais dans le dressing.

Mon côté du dressing était presque totalement vide de fringues, que j'avais presque déjà toutes mises une fois.
Soudain, quelque chose attira mon regard de l'autre côté de l'armoire.
Un magnifique pull en laine bouffant et tout doux, marron clair et constellé de petits carrés blanc et noir.
Totalement mon style ! Sauf qu'il se trouvais dans la partie d'Alec...
Ça venait donc de ce Pull cette bonne odeur...
Temps pi, il ne s'en rendra pas compte, il ne vient presque plus ici.
Je l'attrapais et m'en vêtis en vitesse parceque je commençais à avoir froid.
Il m'arrivait au milieu des cuisses et je dû retrousser les manches. Pas grave, je l'adorais quand même.  Je pris le même Jean qu'hier et attrapais mes chaussures, mon écharpe et mon Bonnet.

Je marchais de bonne humeur jusqu'à la porte, totalement habillée pour sortir. Je mis ma main sur la poignée, l'ouvris tout doucement.... Pour la refermer à toute allure.

Alec. Alec se tenait derrière la porte, droit comme un i, me surplombant de toute sa hauteur et les bras croisés sur son torse ( ce qui faisait ressortir ses muscles ). Il arborait un sourire en coin, heureux de m'avoir coincé.
Quel goujat !!

_ Alizée !! Ouvre tout de suite cette porte ou je la défonce.

Tout de suite la manière forte et brutal des hommes. Il ne connait pas les conversations civilisées ? En plus, je suis toujours en colère contre lui, il n'est même pas venu me voir pendant quatre jours !

Je me reculais de cinq mètres, les bras croisés, attendant qu'il entre.

Il ouvrit doucement la porte, s'introduisit à l'intérieur de la chambre, et la referma ensuite. Son corps imposant bouchait la sortie, super !
Il semblait un peu en colère mais son regard s'adoucit, et un sourire en coin vint déformer sa bouche. Quesqu'il a encore ?!

AbsenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant