Absence

5 :

Je n'en revenais pas de sa petite tirade sur le fait que je lui appartenait.

Cela me mis dans une certaine petite colère. Je sentais ma peau se réchauffer et mon regard devenir froid et méprisant.

Je ne suis pas un objet merde !

Et puis c'est quoi cette p*tain d'histoire d'abord ?!

_ Non mais c'est quoi ton problème à toi d'abord ! Je ne t'ai rien demandé, je ne connais même pas, et tu te mets à raconter des choses sur un objet qui t'appartient, en l'occurrence, qui serait moi ! Je n'appartiens à personne c'est claire ?! Je suis totalement libre et je t'interdis de....

Je ne pus finir ma phrase qu'il s'était levé, furieux, et ce trouvait devant moi. En a peine quelques secondes je dis bien, alors que ça chaise est à l'autre bout de la table. J'entendais encore, qui résonnait dans ma tête, sa chaise se fracassant contre le sol.

_ Co... comment.... Bégayais je. Je ne comprenais rien à la situation.

Il appuya ses mains sur mes accoudoirs et pencha son visage vers le mien. Il me dominait de toute sa hauteur et je sentais son souffle frapper contre l'arête de mon nez. J'avais peur de lever les yeux vers lui pour affronter sa colère grandissante ( pour je ne sais quelle raison d'ailleurs ), mais surtout, pour ne pas à avoir à ressentir toutes ses choses en me perdant dans son regard.

_ Regarde moi maintenant. Il me parut calme mais ce n'était qu'une façade, il se contrôlait à grandes peines.

Je n'en fit rien.

_ Regarde moi !! Il avait crié et je sentis comme une onde de colère et de puissance me frapper de plein fouet.

J'optemperais.

Mon regard était ancré au sien et relié par ce fameux fil, hypnotisant...

Non, je ne veux pas de ça, de ce que je ressens, de cette dépendance...

Il se calma quelques peut lorsque mon regard rencontra le siens.

_ Bien. Maintenant que j'ai toute ton attention, tu vas m'écouter très sérieusement. Je suis le maître ici. Le seul qui donne les ordres et personne, je dis bien PERSONNE, n'a le droit de me donner d'ordres ou de m'interdire quoi que ce soit ! Compris ?

Il était si sérieux et sure de lui que l'idée de rire était tentante. Mais vu son degré de colère plutôt élevé, et ma situation, il valait mieux obéir et lui répondre d'un hochement de tête, plutôt que de me faire tuer.

Une fois mon hochement prononcé, il continua tout en se raprochant de mon visage. Pas assez de distance entre nous là... c'est étouffant.

_ parfait. A présent, nous allons passer aux choses sérieuses....

De quoi il parle la ?! C'est pas la phrase que les méchants disent tous dans les films ? Je suis tombé dans quelle famille moi ? Une famille de psychopathes violeurs ??!

Il se redressa et prononça la fameuse phrase en rapport avec les choses sérieuses :

_ À table !
( Avouez vous pensiez à autres choses ...)

À ben si ce n'est que ça. Il est sérieux lui a me faire peur ? Bon, il a raison, la bouffe c'est sérieux et sacré.

Il s'éloigna de moi, tout en affichant son fameux sourire en coin. Toute sa colère avait soudainement disparu pour laisser place à un certain amusement non faind.

Mais il est totalement bipolaire, lunatique ce mec ! Exaspérant.

Il retourna à sa place, sans se presser, pendant que des servantes nous apportaient nos plats.