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À l'entente de ce mot, je paniquais, ce qui me fis lâcher le regard du loup noir ainsi que la branche à laquelle je me tenais....

Devenais je folle après quelques heures passées dans cette forêt ? Comment pouvais je croire à toutes ces légendes pour enfants ? Et le plus effrayant, je me mettais à entendre des voix dans ma tête maintenant...

Je perdais peu à peu l'équilibre sous les yeux scruteur des loups. Le loup noir esquissa plusieurs pas dans ma direction et grogna.
Je cru même appercevoir une lueur d'inquiétude dans ses yeux rouge, avant de tomber de ma branche.

Je me rattrapais non sans mal à une branche en dessus mais glissais et m'ecorchais la paume et la cuisse droite. Plus rien n'entravait ma chute vers le sol de terre.

J'allais sûrement me fouler une cheville avec ma chance, mais pas grave, la douleur disparaitra vite puisque j'allais bientôt servir de repas à une bande de loups géants.

Loups garous.... Me chuchota ma conscience. Arrête de croire à ces folies et tait toi ! Et qui te dis que ce sont des folies ?
Simplement parceque c'est comme cette histoire de bêtes dans la forêt, l'homme à peur de ce qu'il ne voit pas, du noir, par conséquent il s'invente des histoires pour s'obliger à ne pas s aventurer dans la forêt et se rassurer sur le fait qu'il n'est pas peureux, seulement prudent.

Et si justement, il avait peur de ce qu'il y avait dans ses forêts, et qu'il s'invente une excuse tel que "la peur du noir et de l'inconnu", pour éviter de croiser certains montre et renier le fait qu'il ne soit pas le plus puissant de cette terre en laissant ses légendes à l'état de légendes dans sa petite tête de peureux débile ? Mmmm ?

Tait toi !!

Pfff, toujours à fuire la réalité celle là. Tu ne seras jamais détachées de ta société si tu fonctionnes toujours comme eux, guidé par tes peur qui te fonds imaginer une autre vérité.

Fais face à la vérité et ouvre enfin les yeux sur le vrai monde, la vrai vie qui t'entoure : la vraie puissance de la nature.

Mes quelques secondes de pensées furent interrompu par une douleur lancinante à la cheville ; j'étais arrivé en bas.
Pour une foi, ma conscience avait raison : affrontons la réalité : une meute de loups géants prêt à me bouffer.

Le loup noir était ( noir : sans blagues ) devant moi me surplombant de toute sa hauteur​. Sa posture dominante me faisait trembler.
J'étais presque encerclé, les autres loups s'étaient refermé sur quelques sorties que j'avais sur la forêt ; j'étais adossé au tronc et ma cheville me faisait mal.

Je vis un échappatoire à ma gauche, à 2 mètres, un écart entre 2 loups.

C'était ma seul chance et je me devais de la saisir. Bizarrement, ils n'avaient toujours pas fait un pas en ma direction et j'en profitais pour m'élancer droit sur le le petit trou.

J'avais réussi, j'étais derrière eux et je courais comme je le pouvais le plus loin possible. Ils s'étaient retourné et s'élançait à ma poursuites sous les hurlements de rage du loup noir. Pour le coup c'est ma cheville qui me lançait moi. Je fis fi de la douleur et tentais de repousser mes limites malgré les grognements et les halaine que je sentais sur ma nuque, tout près de moi.
Il fallait ce rendre à l'évidence, je n'avait aucune chance face à eux, ils étaient des chasseurs né et moi, j'avais retrouvé la place qui me revenait de droit : celle de proie.

Soudain je percutais une racine et ma cheville me faussa compagnie. Je m'écroulais par terre tel une merde et me retrouvais sur le ventre.

Je sentis un souffle chaud, très chaud, contre la nuque. Un grognement me parvint. Il était au dessus de moi et avait penché sa tête près de ma nuque, je le sentais.

Ma fin étais proche. Mais je repensais à ce qui s'était passé tout à l'heure, l'orque j'avais croisé le regard de la bête noir. À ce souvenir, mon corps ressentit multiples frisson et mon coeur de mis à battre plus fort.
Ce n'était pas de la peur que je ressentais mais de la sérénité. Je me sentais complète depuis ce moment, et j'étais heureuse de mourir ainsi, même si un immense regret s'était logé en mon sein, celui de ne pas avoir pu découvrir ce qu'est la liberté, et qui je suis vraiment.

AbsenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant