Laura en média.
Suite de la lecture :
J'étais arrivée à l'heure, avec quelques minutes d'avance même. J'éprouvais une certaine excitation à le revoir. Était ce de l'amour ? Non c'était trop prématuré... Juste une grande attirance sentimentale.
Le voilà qui arrive paré de son plus bel attirail : un costume blanc immaculé et de marque.
J'étais aux anges. Nous avions parlé de nous pendant tout le repas. J'avais pris quelque chose de simple : tagliatelles à la carbonara, tandis que lui ne s'était pas privé d'un plat aux truffes. Le tout nous était accompagné d'un grand cru qui, je dois dire, m'avait donné envie de faufiler mes doigts à travers ses boucles blondes d'ange. Rassure toi, j'ai eu 18 ans en avril.
Il avait tout sortit pour m'impressionner : ses belles paroles, sont argent, son sourire, son grand cœur. Comment aurais je pu deviner ce qui allait suivre ? Tu es tellement naïve ma petite Alizée.
Nous étions sorti du restaurant vers 22 heures 30, un peut éméché mais raisonablement.
Il insista pour me raccompagner jusqu'à chez moi, et j'avais accepté volontier.
Et c'est là que tout à dérapé, que la magie dans mon coeur s'est rompu. Il m'a plaqué contre le ruelle adjacente à mon appartement, et à commencé à me susurrer des mots doux. Il me retenait fermement contre le mur, je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça, je pensais qu'il voulait me parler mais il était en train de me faire des avances, me faisant clairement comprendre qu'il avait envie de moi. Il a dit ensuite : " tu m'invite chez toi, mmmm, on va bien s'amuser tu vas voir".
Je lui ai fait comprendre que non, je ne voulais pas de ça avec lui, plus maintenant en tout cas.
Il s'est énervé, s'est plus collé à moi, et m'a serré plus fort.
" Dans ce cas ce sera ici"
La suite, je ne peux te l'expliquer avec les mots. J'ai crié, frapper, supplié, pleuré, je n'ai jamais été aussi impuissante que lors. Il me sérait les mains avec une main, tellement grande que je ne pouvais bouger. Et de l'autre, il avait plaqué une main sur ma bouche pour m'empêcher de crier.
Je ne peux t'expliquer tout ce qu'il m'a fait en détails, ça briserai ton innocence comme ça a brisé la mienne. Tout ce que tu dois savoir, c'est qu'il m'a obligé à faire tes tas de choses horribles pendant deux heures. Deux heures de pur enfer. La destruction de mon corps et de mon esprit. Il m'a violé, mais ne m'a pas pris ma virginité, c'est tout ce que tu dois savoir. C'est tout !
Et maintenant, le jour où je t'écris tout cela, le 3 juillet, j'ai décidé de tout laisser derrière moi, de tout recommencer.
Il m'a anéantie, et je veux me reconstruire loin de tout cela.
Et dire que le pire, c'est que ce connard n'a jamais été retrouvé par la police. Malgré l'état dans lequel je me suis retrouvé, les bleus, les entrailles, les coups de couteaux, la dépression... il n'a jamais été punit. Et ce, grâce à l'argent de "papa" qui lui a permis de se faire oublier. Pour oublier, je vais tout recommencer, et je recommencerais à chaque fois que je le voudrais ! J'ai décidé de partir au Canada dans quelques mois...Fin de la lecture.
Je ne m'étais même pas rendu compte que ses souvenirs avaient déclanché une cascade de larmes sur mes joues rougies.
J'étais seule dans ma chambre et je pleurais devant ce journal, quelle fille pathétique je suis.
Je sentis une petite fourrure douce venir se coller à moi pour me réconforter. Pampa. Il m'avait manqué. Il n'avait fait que dormir c'est derniers temps.
Je passais mes mains sur mes joues pour les essuyer.
Je caressais Pampa par la suite, et pris le temps de l'observer.
Il avait grandit et changé pendant ces quelques jours. Il était plus grand et semblait plus agile sur ses pattes. Sa fourrure avait acquis des teintes rougeâtre magnifique, en plus de son orangé et de ses tâches grises clair. Il était magnifique. Mais ce qui me choqua le plus furent ses yeux. Avant, il était presque aveugle, je ne distinguais pas la couleur mais là, il avait les yeux verrons !
Un œil noisette, presque orange, et un œil bleu glace, comme un husky. Décidément, il était de plus en plus surprenant.
Du moins, ses poils étaient toujours aussi doux, comme ceux d'Alec....
Faut que j'arrête, je lui fais encore la gueule tout de même ! C'est à cause de lui que je suis ainsi, seule dans cette chambre et...
VOUS LISEZ
Absence
WerewolfQui serait une personne en recherche d'identité, ayant vécu dans une société civilisée et cultivée, en plaine nature et loin de sa société? Je suis Alizée Martin, j'ai 18 ans et c'est ma question et mon aventure. Mais ce que je vais découvrir va t...