Chapitre 2 : Quand on prie la bonne étoile

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Lorsque Carlos s'aventura dans le couloir des casiers, une fois la pause déjeuner terminée, il y retrouva ses amis et les aborda en s'excusant immédiatement auprès d'eux pour ce qu'il s'était passé tout à l'heure ; leur expliquant qu'il n'était pas lui-même à ce moment précis, etc...

« Ce n'est pas très grave, Carlos. rassura Mal. Et puis tu avais raison : les couples ne sont pas obligés de s'embrasser après chaque phrase qu'ils échangent !

- Mais ce qui est grave, en revanche, c'est ce qu'il t'arrive en ce moment... ajouta Jay. 

- Dis-nous ce qu'il se passe. Après tout, on est tes amis ! dit Evie avec un sourire. Carlos soupira :

- Eh bien... avant de m'énerver contre vous, je n'en savais rien du tout ! Je me mettais en colère très facilement sans en connaître la vraie cause. Mais j'ai eu une conversation avec le Chapelier Fou, il n'y a pas moins de dix minutes, et ça m'a quelque peu éclairé.

- Le Chapelier Fou ? C'est pas la meilleure personne à qui l'on peut parler de ce genre de chose... pouffa Ben avec un sourire en coin.

- Il a tenté de te chanter sa chanson du non-anniversaire ? demanda Doug au bord du rire en s'imaginant la scène.

- Oui ! Heureusement que je l'ai stoppé à temps, d'ailleurs ! Il m'a aussi offert une tasse de thé et a voulu me confectionner un chapeau.

- Quand je te disais que ce type n'était pas fait pour la psychologie... ria Jay.

- Oh, pourtant si !

- Alors, quelle est la cause de ton comportement atypique ? s'impatienta Evie.

- Eh bien... Je crois que mon bonheur est incomplet. Enfin, il le pense.

- Quoi ? C'est tout ? Mais dans la vie il y a toujours une chose que l'on n'a pas ! Et puis toi, tu as le nécessaire pour être heureux ! Tu es stylé, intelligent, drôle, aimé par tes amis... sans oublier que tu as Camarade !

- Qu'est-ce qu'il peut bien te manquer ? se demanda Mal en réfléchissant, tapotant son menton du bout des doigts.

- Moi, je sais... murmura Ben à lui-même

- Vous ne me croiriez même pas si je vous citais ce qu'il m'a répondu... rigola Carlos.

- Encore un truc à la tournure de phrase complètement toquée ? Si c'est ça, t'en fais pas, on a l'habitude avec toi en cours !

- Jay, c'était pas très sympa, ce que tu viens de dire... fit remarquer Evie entre ses dents, lui donnant un petit coup de coude avant de replacer ses mains sur ses hanches (sa pose habituelle).

- Alors, Carlos ?! s'impatientèrent les descendants en chœur.

- Eh bien... apparemment, selon lui, ce qu'il me manque... c'est...

- Arrête ton suspens, là ! Ça commence à devenir agaçant ! cracha Jay en tapant du pied, les bras croisés.

- Une petite copine. » acheva Carlos.

Il y eu un grand silence. Hormis une petite voix au plus profond de Ben qui criait victorieusement.

"Je le savais !"

Les enfants de Simplet, Jafar, Maléfique et la Reine Grimhilde, quant à eux, demeuraient un peu surpris. Ils ne s'attendaient pas à une "chose" de telle...

Soudain, un fou rire les sortit de leurs pensées : Audrey, l'abominable fille d'Aurore, passait par là au même moment et avait entendu la conversation. Et c'est en prenant conscience des derniers mots de Carlos qu'elle s'esclaffa. Elle riait tellement à gorge déployée devant eux qu'elle en eu du mal à s'arrêter pour les contredire :

ImpossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant