partie 3: Aller de l'avant

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Ils se levèrent d'un bond et puis paff, une gifle se fit entendre....

Mme Diarra, choquée, mit sa main sur sa bouche et Saphia se mit à pleurer. Un lourd silence gagna l'atmosphère. Puis M. Diarra demanda:

- Pourquoi as tu pris cette gifle à sa place? Tu ne vois pas qu'elle dépasse les bornes?
- Papa, je....
- Fermes la et vas dans ta chambre tout de suite! Lui cria_t'elle d'un ton sec.

Elle regarda Bouba l'air honteuse et courut dans sa chambre.
Elle se jeta sur le lit et se mit à penser au geste de Bouba. 

****Point de vue de Saphia****
Il a pris une gifle pour moi. Ça a été si rapide, tout ce dont je me souviens c'est qu'il m'a poussé en arrière et puis paff. Je n'oublierai jamais cela. Et puis mon père voulait me frapper pour si peu, lui qui n'a jamais levé la main sur moi. Je n'aurai jamais cru cela, jamais. Ils croyaient quoi? Que j'allais me suicider ou faire du n'importe quoi pour cet imbécile de Mansour qui ne le mérite pas. Non! S'en est fini du temps où je me morfondais pour lui, maintenant c'est ma vie à moi sans lui qui compte. Il faut que je remercie Bouba. Je pris mon phone et lui envoyai un texto
- Je n'oublierai jamais! Merci

*** PDV omniscient****

De l'autre coté, Bouba leur racontait où il avait trouvé leur fille et avec qui. Quelques minutes après, il prit congé et s'en alla. M. et Mme Diarra allèrent dans la chambre de leur fille. Ils frappèrent mais elle ne répondit pas et fit semblant de dormir. Sa mère ouvrit la porte, alla s'assoir près d'elle et dit :
- Je sais que tu ne dors pas. Lèves toi, il faut qu'on parle et tous les trois.
- Il a voulu me frapper maman Dit-elle en pleurnichant
- J'en suis navré. Je croyais que tu...
- Que je quoi papa? Tu pensais que j'étais partie de la maison pour me tuer ou faire des bêtises. J'ai tourné la page papa tu sais, j'avais juste besoin de faire une dernière chose avant de recommencer une nouvelle vie.

-Tu as eu tord de sortir sans prévenir. En plus on t'appelle et c'est à chaque fois la boite vocale. Tu avais éteint ton téléphone et l'avait laissé sur le lit. J'ai du l'allumer pour prendre le numéro de Bouba. N'importe quel parent aurait peur. Et tu sais que j'ai le coeur fragile.
- Excuses moi maman ça ne se reproduira plus. Je suis désolée papa 
- Maintenant parlons de ta punition. Dit son père
- Une punition? Mais Pa j'ai rien fait.
- Justement c'est pour cela que tu es punie. Tu es privée de sortie pendant une, non deux semaines. 
- D'ailleurs je ne sors jamais.
- Je sais. Rétorqua_t_il en partant.

Au même moment, le téléphone de Saphia signala la réception d'un message. Elle le prit et l ' ouvrit, c'était un texte de Bouba qui disait:

- Je ferai n'importe quoi pour toi princesse.

Elle sourit béatement sans s'en rendre compte. Sa mère qui était toujours là lui tint la main:

- Tu vois comment il peut t'aimer ce garçon! Il a pris une gifle pour toi. Il aurait pu l'esquiver seulement mais il sait que ça aurait plus énerver ton père. Il doit vraiment t'aimer pour faire cela. 
- Oui Man je sais.
- Alors qu'est ce que tu attends?
- Je ne veux pas lui donner de faux espoirs. En plus je ne suis pas amoureuse de lui. 
- Peut être qu'il faut d'abord que tu le regardes autrement qu'un simple ami ou frère.
- Donc comment dois je le regarder? 
- Comme un homme! Au fait Fanta va venir passer quelques jours ici. Elle arrive ce soir OK
- Umh et pourquoi? 
- Elle veut passer du temps en famille et tu lui manques beaucoup. Ne me dis pas que tu lui en veux toujours? 
- Bien sûr que non. J'ai trouvé du travail, je commence demain.
- Oui je sais Bouba me l'a déjà dit. Mais tu ne commenceras pas demain parce que tu dois tenir compagnie à Fanta. Dit-elle en sortant.
Elle prit son téléphone et envoya un message à Bouba:

- Fanta arrive ce soir et tu as intérêt à te tenir loin d'elle. 

Bouba la rappela de suite:

- Tu ne veux pas grandir un peu et oublier tes idioties?
- Ceux ne sont pas des idioties ni des enfantillages. Après tout le mal qu'elle m'a fait, tu veux que je tourne la page d'un coup. Non, ce serait trop facile. Elle m'a abandonnée, laissée tomber. Elle était plus qu'une simple cousine pour moi, c'était ma soeur, ma jumelle. Et du jour au lendemain, elle s'en va et sans rien me dire. J'ai eu un choc quand je suis rentrée le soir et qu'elle n'était plus là. Je l'ai suppliée de revenir mais elle a dit niet. Elle avait choisi de briser nos liens alors qu'elle assume jusqu'au bout.
- Elle n'aurait pas du partir sans te prévenir mais si elle te l'avait dit tu l'en aurais empêchée. Et tu ne crois pas que tu es un peu égoïste? Elle est partie pour continuer ses études et......
- Elle aurait pu le faire ici non. Je vois bien que tu es de son côté.
- Mdr non, je ne suis du côté de personne. Je te dis juste la vérité. Elle ne mérite pas que tu lui en veuilles encore et que tu l'écartes de ta vie. C'est ta meilleure amie voyons!
- non c'était. Et je n'ai plus qu'un seul ami même s' il ne me soutient pas en ce moment. Et je t'aurais prévenu, gardes tes distances avec elle.
- Mais...

Elle lui raccrocha au nez et alla aider sa mère dans la cuisine.

De l'autre côté, Myriam préparait son déménagement, le coeur meurtri. Elle aimait cette maison, la demeure dans laquelle elle a passé les plus beaux jours de sa vie. Là où sont nées ses deux merveilleuses filles. Elle se souvient encore de ses éclats de rire dans les bras de son mari. Il lui a non seulement brisée le coeur mais lui vole aussi ses souvenirs de bonheur: tout ce qui lui restait de beau.
Ses larmes envahirent son visage et elle se laissa tomber sur le fauteuil. Elle avait envie de se confier, de parler à quelqu'un. Elle prit son téléphone et fit défiler les contacts. Elle s'arrêta quelques secondes et composa un numéro:
- Allô Myriam comment tu vas?
- Je vais bien. Dit_elle la voix cassée
- Qu'est ce qu'il y'a? Tu pleures?
- Tu peux venir chez moi stp
- Là, tout de suite?
- Oui stp je ne supporte plus cette solitude, j'ai envie et besoin de me confier à quelqu'un. Stp viens me voir. Dit-elle entre deux sanglots.
- D'accord j'arrive tout de suite
Elle raccrocha et se tourna vers sa mère qui la questionnait du regard.
- Elle ne va pas bien. Je dois vraiment y aller. 
- Tu sais Fanta arrive bientôt
- Oui je sais Man et je ne suis pas prête de l'oublier
- Hey n'oublie pas que tu parles à ta mère!
- Désolé! Je peux y aller stp
- Tâche de rentrer tôt. Ça veut dire avant l'arrivée de Fanta c'est clair
- Oui Man

Elle lui fit une bise, se lava les mains et alla prendre son sac dans sa chambre.
Elle sortit et fit face à ....
.
.
.
A qui ??
Bouba
Fanta
Rama
Mansour?
N'oubliez pas la petite étoile please😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍
Publication 2fois par week

chronique de Saphia: entre cachotteries mensonges et joieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant