partie21: langage du coeur

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A son entrée, Ta Rama et Tonton Lamine se levèrent d'un coup pour saluer leurs visiteurs. Après les salamalecs, ils leur proposèrent de s'asseoir. Saphia vint, les salua à son tour et s'assit près de sa mère.

- Bon je suppose que votre fils vous a déjà mise au courant de la situation.
- Effectivement, il m'en a parlé ce soir. Et il souhaite épouser votre fille ici présente et assumer ses responsabilités. Je sais très bien que votre fille est une jeune femme exceptionnelle et nous saurons prendre soin d'elle. C'est une femme bien et vous savez que mon fils l'aime plus que tout au monde. Il ne tient qu'à vous maintenant. je laisse tout entre les bras de votre femme et de votre fille. Choisissez la date qui vous convienne le mieux et faites le moi savoir.
- Je crois que tout est clair maintenant.
- Dites moi, on ne se serait pas déjà rencontré? Votre visage me semble familière. Demanda Ta Rama
- Euh non, je ne pense pas sinon je m'en souviendrai.
- Vous avez sans doute raison mais j'aimerai beaucoup qu'on laisse le choix de la date aux jeunes. C'est leur mariage après tout.
- Je pense pareille. Donc ils fixeront la date eux même. Si c'est tout j'aimerai prendre congé. Je suis un peu fatiguée et je dois parler avec le reste de la famille.
- Oh, bien sûr, vous pouvez y aller même si j'aurai aimé que vous attendiez le dîner mais je vous comprend. Lui Répondit Ta Rama.

Elle se leva et tout le monde en fit de même. Ils se serrèrent les mains de nouveaux puis ils sortirent. La famille Diarra les raccompagna jusqu'à la porte puis s'en retournèrent dans le salon.
Dehors, derrière la porte de la maison, Bouba demandait à sa mère.

- Maman qu'est ce qui se passe? Pourquoi es tu si pressée de partir?
- C'est juste que j'ai un peu mal à la tête.
- Mais tu es tendue depuis qu'on a quitté la maison et là on est même pas resté 30minutes.
- Chéri, je te l'ai déjà dit non, j'ai très mal à la tête mais reste si tu veux. Je prendrai un taxi d'accord?
- Non, je te ramène c'est mieux.
- Non je t'assure que ce n'est rien de grave. Saphia a besoin de toi maintenant, va avec elle. Moi je prendrai un taxi.
- D'accord mais je t'accompagne jusqu'à ce que tu en trouves un. Allons y. Lui fit il en lui prenant son sac.

- Tes talons seuls peuvent te rendre malade. Tu n'es plus en âge de porter ça maman toi aussi. Ou tu te prend pour une jeune fille? Hum bakhna dal béne pa dou doug ci keur gui déh. ( je n'accepterai pas qu'un vieux vienne à la maison)

Elle se me rit à rire pendant longtemps avant de lui répondre.

- Ne t'en fais pas, je n'ai aimé que ton père et je ne pourrai plus aimer quelqu'un d'autre. En plus je n'ai pas de temps pour m'occuper d'un autre homme. J'ai déjà l'homme de ma vie avec moi et lui seul me suffit.

Il lui prit la main et l'embrassa dessus affectueusement.









- Waouh, ça a été rapide.
- Rama, l'essentiel c'est qu'on ait réglé la situation. Tu m'apportes le dîner dans la chambre, je vais m'allonger un peu.

Avec ses mots, il se leva et sortit. Elle s'approcha de sa fille et lui prit ses mains.

- Bébé, qu'est ce que tu penses de tout cela?
- Je ne sais pas Man, j'ai peur. Je n'ai jamais vécu loin de vous. Je ne sais pas si je me ferai accepter là bas ou s'ils me comprendront comme vous savez si bien le faire papa et toi. En plus Ta Khady me fait peur, par moment elle peut être très douce avec moi et parfois elle est dure. Je ne sais pas si elle veut vraiment de moi ou pas.
- Comment ça dure avec toi?

Elle lui conta tout ce qui s'était passé dans la journée et sa mère se mit en colère.

- De quel droit s'est elle permise de te parler ainsi. Ah, Ok elle prend partie pour son fils et te maltraite. Li moy lakk dom door dom. Ça ne se....
- Maman stp calmes toi. Elle s'est déjà excusée. En plus on lui avait raconté des mensonges sur moi et...

chronique de Saphia: entre cachotteries mensonges et joieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant