Mind Changers /•/ Criminal Minds {TERMINÉ}

Chapitre 17 : Une sensation de déjà vu

Comme promis quand l'heure fût passée je pus sortir. Je me levais et me dirigeai vers la sortie de l'hôpital toujours accompagnée de Spencer. Je trouvais son geste mignon il aurait très bien pu rentrer chez lui et me laisser seule mais non, cela voulait-il dire qu'il tenait ne serait ce qu'un peu à moi? Seul lui le savait.

On était arrivés au parking, j'aperçus la voiture de Reid et me dirigea vers celle-ci. Je montai à la place passager nous commençâmes à rouler. Il y avait une vingtaine de minutes de route avant d'arriver à mon hôtel donc il fallait bien faire la conversation alors je lui demandais :

-Alors, j'ai cru comprendre tu étais originaire de Las Vegas ?

-Oui j'y suis né, me dit-il, et j'y ai habité avec ma mère pendant 15 ans puis j'ai déménagé pour Quantico.

-Et ta mère y vit toujours ?

-Oui. Et ton père à toi tu ne m'en a pas parlé ?

L'homme que je connais le moins du monde.

-Et bien il n'y a pas grand chose à dire sur lui... Il a quitté la maison quand j'avais 6 ans pour partir au États-unis et depuis plus rien. Je sais juste son nom et qu'il bosse aussi pour la police. D'ailleurs mon nom de naissance devrait être Taylor mais comme je ne l'ai presque pas connu, moi et mes frères, nous avions décidés de garder le nom de ma mère Delko... Et toi ton père ?

-Presque la même chose, lui, il est parti quand j'avais 10 ans.

-Avait-il une raison lui de partir ? demandai-je.

-Oui mais elle n'était pas valable.

Je compris qu'il ne voulait pas parler de cette "raison" alors je n'insistais pas. Il enchaîna :

-J'aimerais bien apprendre le français tu me feras des cours un jour.

-Avec plaisir, lui répondis-je tout sourire, mais tu me déçois là je pensais que tu le parlais même couramment. Tu parles combien de langues toi ?

-Euh je ne sais pas exactement, je n'ai jamais compter: anglais, espagnol, allemand, russe, italien et chinois, et toi?

-Ben dis donc ça en fait déjà pas mal, moi je parle français, anglais, allemand, espagnol et russe.

Nous étions arrivés à l'hôtel, je sortis de la voiture. J'étais maintenant sur le trottoir et je remarquais que lui ne descendait pas, alors je m'étais penchée à la fenêtre de sa voiture et le remerciais:

-Merci beaucoup de m'avoir ramenée et d'avoir attendu mon réveil à mes côtés.

-Derien. À mardi.

-À mardi.

Je me reculais de sa voiture et je le vis partir. J'étais à la fois heureuse car le fait qu'il attende à l'hôpital prouvait qu'il tenait un minimum à moi et à la fois déçue qu'il s'en aille. J'aurais voulu que ce moment à deux ne s'arrête jamais, je me sentais bien avec lui, pas forcément de la façon dont on le pense mais une bonne atmosphère se créait lorsque j'étais avec lui. Jamais je ne m'étais autant attaché à quelqu'un en si peu de temps...