Mind Changers /•/ Criminal Minds {TERMINÉ}

Chapitre 32 : Sur la route de l'enfer

Ce ne fut qu'après une dizaine de minutes que je pus enfin faire sortir un mot de ma bouche :

-Tu avais raison...

-De quoi tu parles ?

-Je n'aurais pas dû venir, j'aurais dû t'écouter et rester à Quantico. Je suis coincée ici.

-Tu n'es pas coincée à tout moment tu peux retourner à Quantico, tu n'as qu'à le demander à Hotch, il te comprendra et tu prendra un avion.

-Et qu'est-ce que je dis à Éric? Désolé c'est trop dur pour moi de rester ici alors je retourne à Quantico et bien sûr tu n'as pas le droit de reprendre contact avec moi.". Spencer tu ne comprends pas, soit je pars j'abandonne mon frère une deuxième fois, soit je reste à Miami, j'arrête Mémo au risque de te perdre toi et lui.

Il prit une mine désolée, lui non plus ne savait apparemment pas quoi faire, il ajouta juste :

-Je vais t'ammener à l'hôtel tu as besoin de te reposer, tu t'es cognée la tête en tombant, tu as dû te faire mal.

Il n'avait pas tort, je ne voulais pas admettre ma douleur, mais il m'emmena malgré tout à l'hôtel. Je n'eus pas la force, ni la motivation de le contredire une nouvelle fois alors je montais jusqu'à la chambre et m'endormis sans trop de difficultés.

Je me réveillais à 21h, seule. La nuit avait commencé à tomber mais je décidais néanmoins de retourner et de continuer le périmètre géographique car la nuit (ou plutôt l'après-midi) m'avait porté conseil. Il fallait que j'en finisse avec Mémo, peut importe les sacrifices que cela engendrerai.

Quand je fus arrivée il n'y avait presque personne mis à part quelques scientifiques venus faire des heures sup'. J'allais directement au bureau réservé aux agents du FBI pour voir si les autres avaient avancés, je ne me fis pas trop d'illusions mais j'espérais quand même que l'enquête avait avancée.

Je lus quelques rapports d'enquêtes et je trouvais sur l'un d'entre eux une information d'un indicateur comme quoi Mémo se trouverai dans une planque dans le quartier de "Coral Way" au Sud-ouest de la ville.

Il ne fallait pas y aller et surtout pas seule et sans renforts, mais la tentation était trop forte, je pris mon arme, trois chargeurs et quelques balles de secours que je glissais dans la manche de ma veste et c'était bon. Moi-même je n'étais pas convaincu de tomber sur lui, et la chance n'avait jamais été en ma faveur. Il était 23h passé et j'étais partie pour l'enfer...