C'est une toute nouvelle vie qui commence pour moi, nouvelle ville, nouveau job, nouvelles rencontres...Tout est a refaire et je ne peux compter que sur moi même, plus de famille ou d'amis pour m'épauler je vais devoir me debrouiller par mes propres...
Enfin débarrassée de Ryan je pus enfin atteindre mon objectif l'aile droite de l'immeuble. Là où était censé être mon frère. Je déambulais dans les couloirs, je prenais le temps d'observer chaque détails autour de moi, les scientifiques qui analysaient, les tubes à essais rangés les uns à côté des autres...
Cependant je ne trouvais pas Éric. Alors je demandai à une femme si elle savait où il se trouvait :
-Dernière porte à droite.
Je la remerciai et parti dans la direction indiquée. Je la voyais, cette porte ne se trouvait plus qu'à une dizaine de mètres de moi et derrière celle-ci se trouvait la personne la plus chère à mes yeux, qui m'avait tellement manqué tout ce temps. Je pris une grande inspiration mais avais du mal à trouver le courage d'ouvrir la porte, pourtant il le fallait, j'en avais envie et j'étais là maintenant. Je pris la poignée en main et l'abaissais lentement et ouvrit, toujours d'un geste lent, la porte...
Derrière celle-ci, il y avait bien un homme de dos qui ne m'avait pas entendue rentrer tellement il était concentré sur son travail. Je m'approchai sans bruit. Nous étions plus qu'à cinq mètres de distance l'un de l'autre. Plus j'avançais plus mes pas se faisait bruyants.
Soudain, sentant que quelque chose ou quelqu'un se trouvait derrière lui, Éric se retourna et nous nous fîmes enfin face.
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Il n'avait pas beaucoup changé mais n'était pas non plus comme dans mes souvenirs. Il cru d'abord que j'étais une sorte d'hallucination, une création de ses pensées les plus folles mais non, c'était bel et bien moi et il s'en rendit compte lorsque sa main effleura ma joue. À ce moment ci, je ne pus contenir mes émotions plus longtemps. Je lui avait littéralement sauté dans les bras. Lui non plus ne pus se contenir, nous étions enfin ensemble, réunis. Il n'arrivait plus à prononcer un seul mot alors je lui avait dit d'un ton ironique, que javais mis longtemps aux oubliettes :
-Alors... je t'ai pas trop manqué ???
Et je reçu, en guise de réponse, un câlin fraternel comme je n'en avais pas eu depuis longtemps, ses bras si réconfortant qui m'avaient rassurée toute mon enfance, je les retrouvaient.
Quand il dessera enfin ses bras de mes épaules, il put avec difficulté dire quelques mots :
-Qu'est ce qui c'est passé ?
-Mémo...
Juste un mot et il avait déjà tout compris, à croire que ce dernier avait faits des siennes après mon départ. Puis j'expliquais mon transfert à Las Vegas, le FBI. Enfin, comme à l'époque, je ne dis rien par rapport à Ryan, ils avaient été amis bien avant notre rencontre, et surtout ils travaillaient dans la même équipe. Je n'avais pas envie de mettre le trouble surtout qu'il fallait bientôt se remettre au travail...
