La dernière gardienne

Chapitre 21

Je sens son odeur se rapprocher de moi, il suit sa meute qui se dirige vers moi d'un bon pas. La première odeur à m'atteindre et celle d'une femme, elle ressemble beaucoup à celle de Kylan. Sûrement sa mère. Cette dernière s'arrête à ma hauteur, suivit des autres qui s'arrêtent quelques pas derrière lui, Kylan se positionne auprès de sa mère Deagan légèrement en retrait. Je sens une aura se développer, essayant de me défier, un léger sourire apparaît sur mes lèvres tout en laissant mon aura s'échapper de moi. Nos auras s'affrontent quelques minutes avant qu'elle ne capitule, se soumettant à mon aura.

- Enchanté, Dina Marshall, la mère de Kylan.

Je lui souris gentiment et retire mes lunettes, je sens sa surprise en découvrent mes yeux aveugles, elle devait être trop loin pour les voir lors du duel.

- Lune Tepes, tout le plaisir est pour moi.

- Je te présente ma meute, intervient Kylan.

Je tourne ma tête vers lui-même si je ne le vois pas, je perds mon sourire en sentant l'odeur de Savanah sur lui, comme si elle faisait parti de lui, elle est collée à lui, et même s'il essaie de se dégager. Mon cœur se sert à cette pensée, une envie de la tuer me prends, mais je me force à calmer mes pulsions, je ne compte pas la tuer, je me dois de montrer mon indifférence. Je hoche la tête par politesse. Je me tourne vers Deagan et lui demande :

- Tu ne me présentes pas ta charmante compagne ?

- Lune, je te présente Caroline, mon âme-sœur.

- Ravie de te rencontrer, je lui dis. J'ai beaucoup entendu parler de toi.

- De même, elle me répond, mais comment a, tu sues que j'étais sa compagne ?

- Je sens son odeur mélangé à la tienne et le fils dorée des âme-sœur qui vous relie me le montre clairement.

- Mais comment ?

- Je suis peut-être aveugle, mais je vois beaucoup plus de choses que vous, maintenant si vous voulez bien m'excuser, mais les affaires ne s'arrête jamais, je leur annonce en entendant Vlad parler au téléphone.

J'étais sur le point de m'éloigner, lorsque Savanah m'attrape le bras, pour me souffler à l'oreille :

- Reste le plus loin possible de mon compagnon, il ta renier donc il ne veut pas de toi, pourtant, tu occupes toutes ses pensées. Je veux que tu restes loin de lui, il est à moi, il m'appartient.

- De quoi as-tu peur ? Je lui demande froidement. Je suis aveugle et donc inutile, en plus il m'a renié, je ne vois pas pourquoi je serai un danger pour toi. Maintenant, tu vas lâcher mon bras avant de le regretter.

Elle laisse échapper un petit rire moqueur sans pour autant lâcher mon bras.

- Faut-il que je me répète ? Je l'interroge.

- Je n'ai pas peur de toi, tu ne peux rien contre moi.

Cette fois, c'est moi qui éclate de rire.

- En es-tu sûr ? Qui peut m'empêcher de te tuer, là, maintenant (je ne lui laisse pas le temps de répondre) personne, si je décide de te tuer, personne ne pourra m'en empêcher, sur terre, j'ai tous les droits, je suis celle qui a le droit de vie ou de mort sans que personne n'y puisse rien, je pourrai te tuer rien quand claquant des doigts (je laisse le feu se propager dans mes veines puis passer dans les siennes, la brûlant de l'intérieur, elle laisser échapper des plaintes à peine camouflées) tu sens le feu se propager dans tes veines, qui peu m'empêcher de te brûler vive, de t'asphyxier, je n'ai pas besoin de bouger pour le faire. Alors avant de vouloir défier une gardienne, je serai toi, je me renseignerai avant de faire quelque chose. Je pense que j'ai été assez clémente jusqu'à maintenant, j'aurai pu te tuer dés qu'il t'a choisi ce soir-là, mais je ne l'ai pas fait parce que justement, je suis la gardienne, je me dois de garder la tête froide en toute circonstance, brider mes sentiments fait parti de mon rôle, alors tu vas gentiment me lâcher avant que je ne te tuer et ta mort ne risque pas d'être douce. (je sens une autre main chaude se poser sur mon bras, ce qui me détend immédiatement, mais lorsque je reconnais l'odeur de son propriétaire, je me raidis et m'adresse à lui) Je te conseille aussi de me lâcher, tu as perdu le droit de me toucher ce soir-là.