Chapitre 23

13.3K 800 14
                                    

Cela ne fait seulement trois jours que nous sommes ici, John commence à apercevoir le fil de son don et je dois reconnaître qu'il est plutôt doué au combat, nous passons beaucoup de temps ensemble ce qui semble rendre jaloux Kylan. Ce dernier à bien essaie de se rapprocher, mais malheureusement pour lui, je suis rancunière, pourtant, je dois avouer que ces derniers jours il n'est pratiquement plus avec Savanah, l'odeur de cette dernière n'est pratiquement plus sur lui, ce qui d'un côté me rend heureuse, mais je ne peux pas lui pardonné aussi facilement, il va devoir me prouver qu'il tient à moi et qu'il ne fait pas cela que dans son intérêt.

Malgré les progrès rapides des soldats, je sens qu'il ne nous reste pas beaucoup de temps. Déjà, ce matin, en me levant avant l'aube, j'ai eu un mauvais pressentiment. Mais ce n'est que lorsque le soleil s'est levé, j'ai compris de quoi il s'agissait. Je me suis levée en plein milieu du réfectoire et ai ordonné à Vlad de préparer la voiture, en lui hurlant qu'il fallait partir au plus vite. J'ai pris John et Kayla par le bras pendant que Vlad s'exécutait sens poser de question. J'ordonne à John de mettre un tenu décontracter et à Kayla de m'en choisir une. Une fois prêt, je préviens Jayce de ce qu'il va se passer, afin qu'il nous rejoigne avec les renforts et ordonne à Vlad de conduire jusqu'à l'école des jumeaux le plus vite possible. Pendant le trajet, j'explique mon plan à Vlad et John. Alors que nous ne sommes plus qu'à quelques minutes du Lycée, je sens qu'il est trop tard, j'appelle donc le proviseur afin de le prévenir de mon arrivée et de ce qu'il va se passer, puis j'appelle le président pour qu'il empêche les autorités d'intervenir et de me laisser gérer.

Une fois au Lycée, les autorités ne sont pas encore là, mais le danger lui est bien présent, je camoufle nos odeurs pour ne pas être repéré, puis j'échange mon sang avec Vlad pour que nous puissions communiquer. Je prends la canne d'aveugle que me donne Vlad et le bras de John, puis nous avançons tous les deux vers l'entrée, pendant que Vlad reste à l'extérieur. Je camoufle mon odeur et nos auras, pour que je ne parais qu'en simple humaine et lui en vampire nouveau-né. Mais à peine sommes nous à l'intérieur, qu'un vampire nous intercepte et nous oblige à avancer, une arme sur nos tempes. Nous ne finissons par entrer dans une salle vaste où se sens la présence de nombreuses personnes. Je sens plusieurs vampires, six, et deux loups-garous. Les otages ne sont que des humain, mais se sont aussi les enfants de l'élite française. Un autre vampire s'approche de nous pour nous poser des questions.

- Qui êtes-vous et que faites vous ici ?

-Voici John, je commence. Et je suis Lune Tepes. Nous avions rendez-vous avec le proviseur.

- Tepes ? Il reprend, mais tu n'es qu'une humaine.

- Oui et ?

- Tu ferais un excellent otage, encore plus que les fils du président.

Je sens sa main s'approcher de mon visage, mais je l'attrape avant qu'il ne puisse m'enlever mes lunettes de soleil.

- Que caches-tu derrière ces lunettes.

- Des yeux aveugles, je lui réponds en ôtant légèrement mes lunettes avant de les remettre.

Je l'entends rire et souffler que Vlad est tombé bien bas pour recueillir une aveugle, avant de me pousser vers les humains au sol avec John qui n'a rien dit comme prévu. Puis avec son aide, je me dirige vers les jumeaux discrètement. Arrivée à leur hauteur, ils me prennent dans leur bras chacun leur tour.

- Je vois que je vous ai manqué les gars, je leur souris.

- Moi, je dirai plutôt ta sœur qui a manqué à mon frère, déclare Maxime.

- Ne t'inquiète pas, tu lui as manqué aussi.

Maxime commence à charrier son jumeau, pendant que je me concentre sur les alentours attendant le signal de Vlad qui ne devrai pas tarder. Je sens une présence familière dans mon dos. J'ai juste le temps de me retourner que l'on me sert dans les bras. Quand je reconnais enfin son odeur, je lui rends son étreinte.

- Que fais-tu là Mike ? Je lui demande.

- Je suis prof ici, mais ce serait plutôt à moi de te poser la question.

- Bien sûr, pourquoi je t'ai posé la question, me dit-il avec ironie.

Je lui souris, heureuse de le revoir.

- Vous vous connaissez, nous demande Jacskon en même temps que son jumeau.

- Oui, je réponds. Nous avons fait nos études ensemble.

Je ne l'entends pas me répondre, puisque Vlad me prévient de l'arrivée du président et des autres.

- Votre père est là, je préviens les jumeaux. Il est temps pour moi de faire diversion. Vous vous souvenez des cours de tir que vous avez suivis.

- Oui. Me répondent-ils en même temps.

Je leur donne donc chacun une arme avec des balles en argent qui ne me sera pas vraiment utile. Puis je laisse mon odeur emplir les lieux afin d'attirer l'attention. Ce qui ne tarde pas d'arriver.

- Elle est là, s'écrit un vampire que je reconnais. Je sens son odeur.

Je me lève doucement pour ne pas trop attirer l'attention avant de prendre la parole.

- Félicitation Esteban, mais tu as réagi un peu trop tard.

- Peut-être, mais pas assez pour te tuer.

- Pourquoi vouloir me tuer ? Il me semble que ton maître me veut vivant, puisque j'ai quelque chose qui lui appartient.

- Peu m'importe tuas tuer trois de mes hommes.

- mais c'est toi qui leur demander de me tuer, je n'ai fait que me défendre.

- Elle a raison, intervient la voix de Vlad.

- Et puis tu avais envahi l'un de mes meutes, reprend Jayce.

- Puis, il me semble que tu as trahi ton roi, dit Léandre.

- Tu étais au courant que nous viendrions.

- Bien sûr, n'oublie jamais que je sais tout, certes des fois avec un temps de retard, mais j'ai toujours un coup d'avance vampire.

Esteban s'élance alors dans ma direction. J'érige un barrage d'air autour de moi pour protéger les civils en otages, puis pare son coup pour lui en renvoyer un autre qu'il esquive à son tour.

- Ne les tuer pas, ces gamins n'ont pas besoin de voir ça.

Nous continuions à échanger des coups jusqu'à ce que je n'arrive pas à éviter un coup de pied qui me propulse contre un mur, l'impact me fait grogner, mais je souris lorsqu'il se dirige vers moi. Je le laisse foncer sur moi et m'enlève au dernier moment et le frappe à la nuque. Vlad cri mon nom et me lance quelque chose, j'utilise l'air pour le rattraper. Une épée. Mais avant que je puisse l'utiliser, Esteban s'est relevé et disparaît avant de revenir. Il a sûrement été cherché une arme aussi et je ne me trompe pas lorsque je sens la lame traverser l'air. Je pare les coups, le laissant prendre le dessus avant de trouver une faille à l'aide de l'air. Mon épée s'enflamme alors et vient se planter dans son ventre. Il prend feu. Il ne hurle pas, il attend juste sa dernière heure. Mais les lycéens n'ont pas besoin d'assister à ça. J'arrête les flemmes avant qu'elles ne le réduisent en cendres. Puis à l'aide de l'air, je soulève son corps. J'analyse ensuite la situation, et décide d'intervenir, je prends le contrôle du sang de nos ennemis, cessant ainsi les combats, puis je demande à Vlad de sortir les otages. Une fois, dehors, je laisse Jayce et Léandre choisir la sentence des traites.

La dernière gardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant