Chapitre 13

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Nous sommes actuellement dans la limousine de Léandre depuis une dizaine de minutes. Ce dernier est en face de moi, Vlad à sa gauche, Jayce est à sa droite avec sa femme et son fils sur mes genoux. Blanche est à ma droite, Kylan, sa compagne et Deagan son à ses côtés, et la famille qui m'a abandonné à ma gauche. Blanche et Vlad son toujours en train de se disputer à propos de la voiture, mettent tout le monde sur les nerfs, mais personne n'ose intervenir à cause de la puissance qui crépite entre eux. Finalement, c'est moi qui les arrête.

- Bon, ce n'est pas bientôt fini, Blanche, tu t'es vengée, Vlad, tu peux t'en racheter des dizaines des voitures, alors pourquoi en faire tout un plat ? (aucun des deux ne parle) Très bien, affaire réglée.

- Maintenant, on peut m'expliquer ce qu'il se passe ? Demande Jayce.

Je lui explique rapidement ce qu'il s'est passé et ce que l'on compte faire ce soir, lorsqu'un détaille me revient en mémoire, ma robe est foutu. Je demande à Vlad d'appeler Mozart pour moi et de me passer le téléphone en sachant pertinemment que tout le monde pouvait entendre notre conversation. Il décroche à la première sonnerie.

- Vlad si c'est pour m'avertir d'un autre imprévu, je te tue, même si Lune me tuera ensuite !

Un petit rire m'échappe.

- J'en connais un qui est de mauvaise humeur.

Un petit blanc s'installe avant qu'il ne reprenne la parole.

- Ma belle que me vaut le plaisir de ton appel.

- Disons que j'ai un petit problème de garde-robe et il me semble que j'ai laissé des robes chez toi, je fais confiance à tes goûts, et choisis en une autre pour ma sœur, je pense qu'elle doit être un peu comme moi physiquement et un costume pour son frère et Jayce, je pense que ça femme à tout ce qu'il faut la connaissant...

- Tu me connais bien, intervient la femme en question.

Je lui souris avant de reprendre.

- Un autre costume pour Deagan, les autres, ils se débrouillent sans moi, il faut aussi quelqu'un pour garder Adonis, je te passe Vlad pour les mesures, merci.

- Attends Lune qu'est-ce que j'y gagne ?

- Que veux-tu ?

- Un petit solo de violon.

- D'accord.

Je lui passe alors Vlad pour qu'il lui donne les mesures. Sentent Adonis gigoté sur mes genoux, je mets ma main à plat devant lui et fait apparaître une petite tornade pour qu'il s'amuse.

- Maintenant que nous avons réglé les questions importantes, parlons de ce que tu as fait pendant que Vlad était en voyage ?

- Pas grande chose, des entraînements, puis j'ai aussi dû diriger son entreprise.

- Tu oublies qu j'ai passé un mois chez toi, ma belle, intervient Léandre.

- Qu'est-ce que tu faisais chez elle ? Demande Vlad.

- Alors dans un premier temps, nous avons passé la pleine lune ensemble à joue au échec.

- Dit moi que vous avez fait de simples partie d'échecs, souffle Vlad.

- Tu sais bien que non, je préfère les parties de streap échec.

- Et j'ai gagné, je leur annonce avec un grand sourire.

- Ça vaut le coup d'œil ? Me demande la femme de Jayce.

- Je ne te le fais pas dire, ce mec à des fesses...

Je laisse ma phrase en suspend, Violette éclate de rire sous les grognements de son mari, me faisant éclater de rire à mon tour.

- Ne sois pas jaloux mon amour, elle dit. Ce n'est pas de ta faute si ce vampire à un corps de rêve.

Cette fois, nous éclatons de rire, accompagné de Vlad, Léandre et Blanche alors que Jayce continue de grogner.

- Elle n'a pas tord, j'ajoute. À côté de lui, tu es tout fade.

Je sens Adonis remuer sur mes genoux, prenant conscience de ce qui l'entoure.

- Tata, il chuchote à mon oreille, pourquoi papa, il fait la tête ?

- Ton papa est vexé parce qu'on a dit qu'il était moins beau que toi.

- Mais c'est vrai papa, intervient le petit plus fort, je suis beaucoup plus beau que toi. (et nous voila repartie pour un fou rire.) Mais si tu veux, je peux te faire un câlin pour te réconforter.

Et aussitôt dit aussitôt fait, il se retrouve dans les bras de son père.

- Et ce n'est pas tout, reprend Léandre, je l'ai aussi demandé en mariage.

Un grand silence se repend dans l'habitacle suite à cette révélation.

- Et qu'est-ce que j'ai répondu ?

- Non, mais je vais faire en sorte que ça change.

Je sens du mouvement autour de moi, j'en déduis que Vlad vient d'essayer de s'en prendre à Léandre, mais que ce dernier à repris le dessus vu les grognements que j'entends du côté de mon ami. Je pose alors la main sur le torse du roi des vampires, celle-ci est beaucoup plus chaude que la moyenne, on pourrait presque l'entendre crépiter. Puis j'entends quelqu'un prendre son souffle sur ma droite, Blanche. Je sors aussitôt mon couteau de son fourreau à la jambe et le place sous sa gorge.

- Un mot et je te tranche la gorge. Et toi Léandre relâche-le.

- Il a essayé de me défier.

- Oui, essayé, alors maintenant lâche-le à moins que tu préfères que je te brûle vivant.

Je les entends bouger puis s'écarter l'un de l'autre, puis Blanche se détend à côté de moi, je m'éloigne donc d'eux.

- Et après, c'est moi la plus jeune, je soupire. Mais les plus gamins de nous tous, c'est vous deux.

Ma réplique à le don de détendre l'atmosphère devenu tendu après l'annonce de Léandre. Pendant tous le rester du trajet nous nous racontons les longs mois où nous ne nous sommes pas retrouvé tout ensemble. Alors que les autres gardent le silence, à part mon frère et ma sœur qui posent des questions essayant d'apprendre à me connaître, mais les dirigeant ne leur rendent pas la tâche et ce n'est pas moi qui vais les aider.

- Au fait, comment on fait pour ce qui est des chambres ? Demande Jayce.

- Vous vous avez déjà vos chambres, pour ce qui est des autres, je vais leur laisser ma chambre, on rajoutera des matelas, ce n'est pas la place qui manque.

- Et toi ? Demande mon frère adoptif.

- Elle va dormir avec moi, déclare Léandre.

- Désolé de détruire tes espoirs, mais je préfère dormir avec Dracula.

La dernière gardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant