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  Il continue son chemin sans me quitter du regard et moi je fais de même.
  J'éssayais de déchiffrer ce regard mais rien, il etait juste profond et hypnotisant. Son visage etait fermé, sans aucune trace de colère ou de regret. Et de là, je me demandes qui il est.
   On s'est perdu de vue, et je suis arrivée au collége.
Je regarde tout autour de moi, respire profondement, decide enfin d'entrer.
Je remarque sur la cour quelques élèves de ma classe antérieur. En passant à coté d'eux, je leur lance un " salut"
  - Salut Nancy! Comme tu nous as manqué, veux tu te joindre à nous? Me repondent-ils en choeur avec leur regards d'hypocrite

-vous m'avez sûrement manqué aussi. Mais non, je dois justement régler certaines choses au bureau du directeur.
Tout en leur rendant leurs faux sourires.

-Ah ok, ben à toute à l'heure alors!

-À plus! Lance-je en m'éloignant de ce cercle où tout n'est que "fake".
   Je monte directement sur le toit, de là haut, je respire de l'air frais, je me sens proche de la nature , la seule chose qui me rend vraiment heureuse dans ce monde.
Je sors de ce monde magique, par la sonnerie, annonçant l'entrée des classes.
Je descends rapidement, et entre dans ma classe. Je m'assois sur une chaise un peu éloigné des autres.
  Je suis le genre de fille qui ne se fait pas remarquer dans la classe, seulement par ses notes, parce qu'il est toujours hors de question que j'échoue.
Celle qui ne fait pas de racontage (et avec qui d'ailleurs). Je suis la solitaire, pourtant amicale. Je suis la gentillesse même, mais on ne m'attaque pas, sinon je serai la diablesse.
   J'écoute paisiblement le prof....
*Ellipse de la journée de classe*
La cloche retentit, annonce la fin des cours, je rentre chez moi. Arrivée, mes parents n'etaient pas là, je me prépare à manger, puis je m'installe dérrière mon bureau pour rédiger mon devoir de philosophie, quand d'un coup, ma seule pensée et l'unique image qui me vient en tête, c'est le garçon de ce matin.
Il etait tel un dieu, la beauté même(je sursaute en m'entendant penser ses mots).
Moi qui deteste les hommes, disons tout ce qui s'approchent de moi, npn enfait je les deteste tous.
Je deteste qu'ils s'approchent de moi, d'ailleurs je les empêche.
J'ai construis une muraille autour de moi, m'empêchant tout contact avec l'extérieur. J'ai crée mon propre monde, là ou je suis également la reine et le peuple. J'ai crée mes propres lois et je les suis. J'ai toujours fais de mon mieux mais parfois j'ai dû oublier que la vie n'est pas un rêve, et que malgré mon monde que je me suis créee, je fais partie d'un autre auquel je ne peux pas m'échapper.
Je reviens brusquement à la réalité par la sonnerie de la porte. Je n'attends personne, ça ne doit être que mes parents qui ont oublié leur clé. Ça sonne encore et encore, ce qui me m'énnerve un peu, je précipites en criant "j'arrive" de là, je m'arme de mon plus beau sourire en ouvrant la porte, la preuve parfaite pour montrer à mes parents que je suis heureuse, sauf qu'à ma plus grande surprise, ce ne sont pas mes parents.
Mon sourire disparait d'un coup, et......

REGARDS DE FEUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant