Quelques jours après cette fameuse rencontre, j'étais de plus en plus nerveuse, je n'avais encore rien fais pour aider ma mère. Je me sens coupable, je n'avais pas tenue ma promesse, je réfléchis encore et encore aux discours de cette mystérieuse fille qui me ressemblait tant.
Ma rentrée dans ce nouveau lycée ne m'a pas du tout aidé, je n'avais aucun ami et je ne compte pas en avoir.
D'un coup, j'ai la vaste envie de m'évader de ce monde, de fuir à moi même et de me laver le cerveau.
Je sors de la maison et pars vers l'inconnu, je n'ai pas de destination.
Je marche encore et encore, jusqu'à ce que je découvre l'existence d'une forêt, j'y pénètre, je n'ai pas eu peur, j'ai toujours eu un grand amour pour ce qui sent le mystère et le danger. Juste au fond je découvre l'existence d'un lac.
Les cris des oiseaux, les hurlements, certains roucoulements, ce côté sombre qui sent le mystère, sous ce vaste ciel bleu, entourée d'arbres et de force invisible, voilà où se trouve ma place, je me retrouve moi-même, c'est comme ci je prends place dans mon royaume.
Je me couche sur l'herbe verte, les pieds dans l'eau du lac, les yeux dans le vide, je contemple les oeuvres magiques du Grand Créateur.
Je me sens libérer de tout mal, je n'ai même pas vu l'heure passée.
Une torrentielle de plus me sort de ce monde magique, et d'un coup je ressens à nouveau ce lourd fardeau au fond de moi, cette tristesse cachée, je me sens dépourvue de toute force, je suis faible et misérable.
Je me lève toute tremblante, les vêtements trempés, les yeux baissés, je cherche le chemin du retour quand j'aperçois de loin cet ange, ce regard que je reconnaîtrai entre mille.
Mais je dois être entrain de rêver, je suis maintenant à Los Angeles, très loin de ce pair de yeux.
Je cligne les yeux comme pour me réveiller de ma rêverie, mais il est bel et bien là, vêtu d'un pantalon blanc et d'une chemise blanche mi-ouverte, plaqué contre son torse, qu'on peut lire la grandeur de ses muscles, il est tellement beau et fort, que je ressens déjà la puissance et la chaleur qu'il dégage.
L'eau de pluie ruisselle sur son torse, ce qui me fait frémir.
Il me regarde de ses yeux de fou, avec le regard de méchant, plein d'envie et de désir, ce regard qui me transperce et me change d'espèce.
Le peu d'espace qui nous sépare me semble être une infini de kilomètre, mais cet infini n'a pas pu m'empêcher de ressentir le feu qu'il allume en moi.
Pour la première fois je me sens brûlante sous la pluie.
Notre rencontre s'avère être une bénédiction et sans rien dire, je sens ses lèvres posées sur les miennes, nos langues s'entremêlent. Ce feu qu'il allume en moi même la pluie ne saurait l'éteindre.
Il met fin à ce baiser si profond que j'ai l'impression qu'il m'a volé mon être, et me fixe des yeux, son regard me lance mille et mille messages mais sauf mon coeur semble être capable de les déchiffrer, et d'un coup je sens un pincement au fond du coeur, à cet instant précis, mon coeur me supplie de faire quelque chose qui m'est impossible de comprendre et sans me rendre compte je l'embrasse avec fougue, et comme ci ce baiser était un message, il me touche de partout.
J'agrippe ses cheveux, comme ci je ne veux pas qu'il s'éloigne de moi, j'ai toujours eu ce côté sauvage et possessif. J'aime ressentir sa chaleur sur ma peau, sa respiration contre ma nuque et ses mains qui m'effleurent de partout.
Il se débarrasse de sa chemise, mes mains ne cessaient pas de tracer son chemin sur son torse musclé, je le sens frémir et faible à mon contact, j'ai toujours aimé avoir cet autorité et le pourvoir,
Il m'enlève mon t-shirt, et quand ma poitrine frôle son torse je sens mon corps s'électriser, quand sa main affleure mes seins, mon sang s'arrête juste de circuler.
Il parcourt sa bouche telle une caresse sur chaque centimètre de ma peau, ce qui multiplient chaque battement de mon coeur, je crois bien qu'il les entend puisqu'il s'arrête un instant et me fixe, de là, je vois que ses yeux n'avaient plus ses deux couleurs, mais ils sont entièrement noir de désir.
D'un coup, comme s'il me jette un sort, je n'ai plus aucune envie mais le besoin de le sentir en moi, de me livrer à lui, et d'une voix à peine audible, telle une supplice mais impérieuse, je lui ordonne:
-Je te veux.La pluie ne cesse pas de tomber, comme si le ciel pleure ou bénit quelque chose.
Et sans se faire prier, il nous débarrasse des derniers bouts de vêtement.
Nous sommes désormais nus sous l'immense ciel orageux, dans cette forêt, tels les premiers hommes, Adam et Eve.
Il me sort de ma bulle, quand j'entend sa voix rauque et sensuelle, telle une mélodie, ma préférée, la plus belle que j'ai jamais entendu me dis:
-Mais.. tu es vierge.Sans trop y réfléchis, je l'ordonne:
-Prends mon sang, je te l'offre.
Et là sous la pluie, dans les bras d'un inconnu, je me suis fais femme.
Je connais donc mon ultime désir.
Je comprend alors que le ciel pleurait mon innocence, ma virginité et qu'il bénissait cette nouvelle personne que je suis.
Maintenant plus rien ne me retient à rendre justice à ma famille, je ne suis plus fragile, je n'ai plus rien à perdre.
Je me suis donné à un être inconnu, le seul qui a pu allumer en moi la flamme du désir depuis ma naissance. Le seul pour qui j'ai commis ce péché, oui parce que là sous la vaste demeure de Dieu, j'ai commis mon premier péché.Je me lève, enfile mes vêtements mouillés, sans jeter un coup d'oeil à mon compagnon, je reprends mon chemin. Il m'attrape le bras et me supplie:
-Ne me fuis plus.-Arrête tes bêtises, ce n'etait qu'un rêve.
Lui reponds-je avec mon regard d'être sans coeur, tout en m'éloignant de lui.Je ne regrette rien, mon plus grand défaut, dès que je fais quelque chose, bien ou mal, ben J'ASSUME.
Jugez moi si vous voulez, mais je disparais.......
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REGARDS DE FEUX
Romance-Mais tu es vierge! dit il de sa voix rauque et sensuelle -Prends mon sang, je te l'offre! l'ordonnais t-elle. Qui aurait imaginer Nancy Jones, dans les bras d'un inconnu à lui offrir la seule chose qu'elle a toujours préservé, sa virginité. Pourtan...