REGARDS DE FEUX

-10-

Point de vue de Steeve
   Après mon séjour en France, là ou j'ai rencontré l'inoubliable, disons une partie même de ma vie, je suis retourné à Los Angeles par un appel de mon père.
   Les difficultés que rencontre mon père ont complètement changé ma vie. J'etais en France pour digérer un changement de ma vie et dès mon retour j'apprends déjà qu'une autre page de ma vie à déjà été écrit. Drôle peut être, mais ces dernières années, je ne suis pas l'auteur de ma vie, ni l'écrivain de ma propre histoire.
  Mais je dois à tout prix aider mon père, la seule famille qu'il me reste.
  Quand j'ai appris que je suis fiancé à cette peste, beaucoup trop chiante, à mon goût, il a fallu que je me détache de ma vie, je m'etais dirigé vers le lac au fond du forêt, mon endroit secret, j'etais sûr que j'etais le seul à connaitre l'existence de cet endroit magique jusqu'à ce que je rencontre le regard de ma muse. On dirait que cette fille est destinée à partager mon existence. À ce moment, je réalise qu'elle est la seule drogue pouvant m'évader de ce monde, l'unique antidote pouvant me guérir de ma vie. Et là sous la pluie, elle s'est fait mienne. Sa virginité fût le plus grand cadeau que la vie m'eût offert.
    Depuis ce moment inoubliable, je n'ai pas révu ma precieuse convoitise. Je l'ai pourtant supplié de ne pas m'abandonner. Mais elle l'avait fait, et ce dernier regard, tellement impassible, m'a blessé le coeur.
   Mais cette force inévitable, le destin, qui est à la fois mon bonheur et mon malheur, parfois mon bonheur malheureux , ou mon malheur bien aimé, ne cesse de se manifester. Il ne nous épargne pas.
Il nous à separer , mais il nous réuni, quand, devant la classe aujourd'ui, j'ai croisé son regard, tellement brulant, qu'il m'a chauffé le coeur.
Mais ma chère conscience ne m'a pas épargné de ses léçons de morale "Ne la regarde pas de ses yeux,TU ES DÉSORMAIS FIANCÉ, et ta chère fiancée Laurie est juste à coté de toi. "
  Je ne pouvais plus écouter cette voix, dès qu'il s'agit de cette ange, mon ange, la notion de morale n'existe plus. Et à cet instant, je réalise que son regard ne me réchauffe plus le coeur, mais il me brûle la tête, le corps et le coeur. J'en pouvais plus, j'ai brulé un grand étape, l'erreur irréparable, JE SUIS FOU AMOUREUX D'ELLE. Ces mots ne cessaient de tourner dans ma tête, et je quitte la classe.