REGARDS DE FEUX

-8-

   Désormais je m'impose, je n'etais jamais timide, j'etais juste réservée. Je ne vais pas changer de personnalité je serai toujours la même.
J'ai toujours eu ce côté imposante, le regard qui change, parfois innocent, ce regard qui tue, qui lit ou qui séduit.
J'ai toujours eu ce don d'actrice, il suffit juste que je choisisse mon personnage et je me glisse dans sa peau.
J'ai toujours su que je suis la beauté même, l'incarnation d'un ange, une vraie déesse. J'ai ce corps dont rêve toutes les filles. Moi il n'etait jamais question d'être une fille, je suis née femme. La vie m'a toujours traité en femme, il n'etait pas question que je la devienne.
   J'ai toujours eu ce sourire parfois angélique, parfois mesquin, j'ai toujours eu les mots qu'il faut, pour convaincre, pour blesser ou pour guérir.
C'est toujours moi, c'est juste mon côté récessif, mais dorénavant j'ai besoin de ce côté là.
Autant me servir de tout ses savoir et de tout ses atout.

      Ben après cette fameuse aventure avec cet inconnu, c'est comme ci je m'etais libérée.
Ma confiance et ma raison ne m'ont pas privé de leur reproche, elles ont même essayé à me le faire regretté, mais mon caractère les a empêché.
  N'est ce pas ma raison, elle même ui m'a enseigné à ne pas baisser les bras et d'assumer mes actes?
Ben, c'est ce que je fais , donc ma conscience n'a rien à me reprocher.
  Je suis celle que je suis et j'en suis fière.
La vie, les déceptions, les mauvais coups, les sourires et les regards de me parents, les faux sourires de mes entourages , voilà ce qui m'ont construit, mais jamais ils n'auront le pouvoir de me détruire.

Le lendemain, je me réveille de très tôt, avec un large sourire, je prépare le ptit déj. Je me prepare pour l'école, je porte une robe evasée lavandre et des bottines roses. Je me fais un chignon et je me maquille un peu, mon image m' étonne. Je prends mon sac et je passe déposer un bisou sur le front de ma mère qui dort encore, je l'admire cette femme si courageuse mais je ne veux tout de même pas être comme elle, je ne la veux pas comme modèle, je l'admire c'est tout, sa force et son courage.
Ma mère c'est une femme bien trop gentille et respectueuse, elle est douce et aimable envers tous, elle evite toute sorte de conflit, elle est serviable et bien trop sociable, je la décris comme la femme parfaite pourtant, la vie n'a pas hésité à lui offrir le pire des sorts.
Ben la vie c'est un peu comme ça, On fait du bien, et ta récompense est la douleur, les pleures.  Ben moi, je suis bien trop égoïste et rancunière pour être comme ma mère. Le bien et le mal est indissociable en moi. Je suis bien trop humain.
Je prends enfin le chemin du lycée, il y'a le bus  mais j'aime bien ressentir cette paix qui m'enveloppe quand je marche seule puis c'est pas comme ci le lycée etait loin de chez moi.
  Arrivée, je salues même quelques élèves. Mon regard se pose sur cette grande brune qui se croit la maitresse du monde, je la regarde, elle n'a rien de moi, elle n'est pas si extraordinaire qu'elle le fait penser aux autres.
  Je la quittes des yeux quand j'entends les churchautement des filles "Voici l'appolon STEEVE PARKER"  "Il est tellement beau"
Je me retourne pour regarder ce soi-disant appolon, et mes yeux se posent exactement sur l'inconnu, mon inconnu,ma surprise ne s'arrête pas là, la grande brune s'approche de lui et lui embrasse langoureusement, ce qu'il n'a pas réfusé.
Je laisse échapper un sourire noir, et je m'asseois confortablement pour admirer ce tableau que m'offre ma vue. Jusqu'à ce qu'une fille, mignone en son genre, se dresse devant moi, et me churchaute:
-Tu as l'air bien, si tu veux ta paix pendant l'année scolaire, arrête de la fixer. Sinon ta vie sera un enfer

Je lui repond avec mon plus grand sourire
-Je suis la PDG de l'enfer......