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On s'est réveillés, l'un près de l'autre, ce qui gêna Nagisa quand il se réveilla.

- « Pourquoi t'es rouge toi encore ? »

- « R..rien, juste qu'on est trop proche. »

- « Attends, t'embrasses Kayano et dormir avec moi te gêne ? » dis-je d'un coup.

Il a dû sentir le dégoût dans le ton de ma voix. Il est gêné mais surtout perplexe à cause de mon intonation.

- « C..c'était pour la sauver, c'est pas pareil...»

- « Ouais, ouais. »

Il est surprit.

- « Dis moi, tu ne serais pas jalouse ? »

- « Qu..quoi ? Ne dis pas n'importe quoi. J'ai pas confiance en Kayano, c'est tout. » m'empressais-je de dire assez gêné.

Il a sourit.

- « Ne dis pas ça, c'était à cause des tentacules. »

- « Crois ce que tu veux mais saches une chose, il faut jamais faire confiance aux acteurs et aux bons comédiens. »

- « Tu dis ça mais dans ce cas, il en faut pas te faire confiance. »

J'ai esquissé un sourire.

- « J'ai jamais dis qu'il fallait me faire confiance. »

Il est choqué de ma réponse puis il se mit à soupirer.

- « Beh moi, je te fais confiance. »

Je le regarde pas convaincue, je me demandes si il fait le bon choix.

- « C'est toi qui vois. »

Nagisa est resté un moment avec moi avant de rentrer pour pas que sa mère ne pique une crise. Il me laissa alors seule avec ma réflexion. Je ne sais toujours pas où j'en suis et si je serais capable de tuer Koro, enfin, mon père et je penses pas être la seule à me poser la question. Il ne reste que 66 jours pour le tuer. On est en vacances d'hiver, personne ne tente de le tuer. Aujourd'hui, c'est Noël, une fête stupide qui réunit famille et joie, de quoi me rendre encore plus seule, enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce que Koro arrive dans ma chambre.

- « Happy Chrismas ! » dit-il joyeusement habillé en père noël.

J'ai pas pu m'empêcher de rire en le voyant.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ??? »

- « Rien, t'es juste ridicule. »

- « Mais non, c'est normal, c'est noël. »

J'ai soupiré.

- « C'est pas comme si on avait toujours fêté noël. »

- « Il y a un début à tout. » répondit-il enjoué.

J'ai de nouveau soupirée.

- « C'est ridiculement stupide. »

- « Mais non, ne dis pas ça, c'est une super idée ! »

Comment fait-il pour avoir autant d'énergie ? Il doit être le seul.

- « Tu dois être le seul à avoir cet esprit, surtout en ce moment. »

Soudain, la sonnerie retentit.

- « Tu es sûr ? »

À vrai dire, plus vraiment... Je suis partit ouvrir quand je vis Nagisa. Il faut toujours qu'on vienne me contredire enfaîte.

Tourments et sentiments d'un assassinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant