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Je fond en larmes devant toutes ces photos. 

Je soupire avant de tout brûler, il ne reste plus que des cendres de notre relation. Ces photos sont maintenant dans le même état que mon coeur, en miettes.

Je vais définitivement l'oublier et avancer sans lui.

Je suis déterminée à l'oublier et à lui faire regretter tout ce qu'il m'a fait. À partir d'aujourd'hui je vais redevenir l'ancienne Dîna, celle pour qui la famille comptait plus que n'importe quoi.

Je prend une douche bien froide histoire de tonifier mes muscles puis j'enfile un short de Sport et le débardeur qui va avec. Je fait mon sac et j'appelle Mélissa.

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Mélissa:Tu veut t'entrainer ?

Moi:Ouais comment tu sais ?

Mélissa:Quoi de mieux qu'un bon combat après une rupture difficile ?

Je souris.

Moi:J'arrive.

#

Je prend la voiture et je la rejoins à la salle du quartier.

Mélissa:Franchement j'suis déçue je pensais qu'avec tout ce que tu ingurgite tu aurait pris du poid.

Moi:Arrête de me porter l'œil bouffonne.

Elle me donne un coup de pied dans le genoux.

Mélissa:Bouffonne ?

Moi:Eh c'est moi qui fait des arts martiaux mixtes pas toi, contente toi de boxer.

Elle lève les yeux au ciel.

Mélissa:Tu fait pas ton sport de barbares ici, c'est mon quartier général ici alors on pratique la boxe compris ?

Moi:Tu crois vraiment que j'vais te prendre en traître ?

Mélissa:On n'sait jamais hein.

Je souffle et elle m'aide à bander mes mains. Je l'aide aussi puis on enfile nos gants.

On monte sur le ring et elle se met à sautiller.

Moi:Eh arrêtes t'es p'tit saut là c'est pas ça qui te donnera d'la force.

Mélissa:C'est trop stylé alors ferme là.

Je lui donne un coup dans l'épaule.

Moi:J'suis plus grande que toi enfaite.

Mélissa:Et ? J'suis championne de France au cas où t'aurais oublier ?

Moi:Nique ta race t'oublies que j't'ai vue te prendre des gros coups à tes débuts ? T'étais une grosse merde ouais, mais avec le temps t'as appris et tu t'es améliorée.

Mélissa:T'es là depuis le début.

Moi:Et j'le serait jusqu'à ton dernier souffle.

Elle sourie puis me met un uppercut.

Moi:J'vais te saigner p'tite conne.

Elle rigole et on continue notre combat.

[...]

Je déchire la feuille folle de rage.

Je me défoule sur tout ce que je trouve.

Samir avait raison mes crises auront raison de moi. Je hais ces putains d'excès de colère.

J'entends sonner à la porte, c'est sûrement la voisine qui doit se plaindre du bruit que je fait, je la fait chier, vraiment. J'ouvre et je vois Linda toute souriante.

Ma défaite aura l'odeur du cash [PNL].Où les histoires vivent. Découvrez maintenant