L'Homme de Wendy

Chapitre 26 - Avec Toi.

- Maintenant, tu vas te taire et m'écouter attentivement Karen. Si y a bien une chose où je ne t'ai jamais menti, c'est bien la forte attirance que j'éprouve pour toi.

-Je veux. Que. Tu. Me. Laisses. Insista t-elle.

- Karen, arrête de faire la gamine un peu et laisses moi t'expliquer !

- M'expliquer quoi ? Que tu t'es bien foutue de moi depuis le début ? C'est donc ça que tu veux me dire Ursula ? Bah vas-y, parle, je t'écoutes !

- Je me suis pas foutue de toi, jamais je me suis foutue de toi.

- Conneries ! Voilà ce que j'entends depuis tout à l'heure, des conneries sortant de ta bouche. S'énerva-t-elle.

- Tu...

- Je quoi ? Je suis encore une gamine c'est ça ? Et toi alors ? Qu'est-ce que t'es dans cette histoire ? Tu es la victime peut-être ? Celle pour qui on doit avoir pitié ? Elle marqua une pause en me dévisageant complètement du regard.Tu n'imagines même pas à quel point je me sens trahie Ursula, tu n'imagines même pas comment je suis blesser et énormément déçue. Comment tu as pu me faire un truc pareil ? Comment as-tu pu autant me déstabiliser, me sortir des belles paroles pour au final me cacher ta relation avec une femme !

Je ne répondais rien face à son énervement.

- Cinq ans de relation Ursula ! Est-ce que tu réalises un peu ? Elle se détachait violemment de mon emprise. Cinq ans que tu sors cette femme et tu me tiens au courant de rien ? Tu me fais des avances, tu me reproches de te fuir mais toi alors tu me caches LE secret de l'année ! Donc qu'est-ce que je suis censée faire moi à cet instant hein ? Dit moi Ursula ! M'assoir à la même table que vous et ne rien dire ? Etre en face de vous, vous voir vous embrassez et vous emballez sous mes yeux ? Ecouter les belles paroles de ta copine ? C'est donc ça que tu me demandes ?

Elle continuait à tourner autour d'elle-même en cherchant ses mots. Je voulais tellement la prendre dans mes bras, là, maintenant face à son air perdue. Je suis totalement consciente d'être la raison de son comportement  excessif, je sais que cette fois-ci j'ai fais une énorme connerie et il serait très difficile de me faire pardonner, mais malgré tout j'arrêtais pas de penser et de me dire que rien n'était complètement perdu entre elle et moi.

Je ne disais toujours rien et préférais ne pas lui répondre pour lui laisser le temps qu'elle exploite et me dévoile toute sa colère. Je peux cautionner et faire face à son énervement car je sais que c'est dont elle a le plus besoin actuellement. Personne n'est au courant de cette situation et je ne penses pas que sa meilleure amie le soit également alors si c'était la seule solution qu'elle a trouver pour s'exprimer, qu'elle le fasse, j'étais très attentive à ses moindre faits et gestes ainsi que les paroles qu'elle disait.

J'avais remarquée qu'elle n'était pas seulement blesser, vexer ou tout juste contrarier mais c'était bien plus que ça. Elle était totalement affecter, accabler et surtout attrister. Son bouleversement s'entendait à sa voix qui avait tendance à trembler sans le vouloir. J'étais vraiment mal de la voir dans un état pareil, son visage qui était si doux et tendre s'est rapidement assombri et on pouvait apercevoir le côté peiner qui s'infligeait sur sa face.

Je m'en étais pas rendue compte mais j'avais réellement toucher là où sa faisait le plus mal.

- Et le baiser, que tu prétextais tant vouloir ? Reprit-elle, il était sincère lui aussi ou tu voulais uniquement profiter de moi ? Elle s'arrêtait maintenant devant moi en attendant sûrement une réponse de ma part. Répond moi Ursula s'il te plaît. Ton silence devient vraiment... malplaisant et consternant.

Je relevais la tête face à elle pour percevoir son regard chagriné.

- Parle moi ! Cria-elle.