Chapitre 10 - Furax.

114 18 1
                                    

Au même moment chez les filles :

- Allez viens s'il te plaît Wendy !

- Je sais pas Karen, je ne pense pas que ma mère...

- Wendy je suis certaine que tu n'as même pas osée demander à ta mère de venir à ma fête d'anniversaire !

- Oui mais en ce moment entre ma mère et moi c'est pas la grande forme et puis j'ai pas envie de lui demander quoi que ce soit sinon elle va croire que je suis retournée à ses pieds et puis ça va vraiment...

- WENDY ! Elle me coupa d'un point net dans mon élan. Ok là je l'avais clairement mis en furax et connaissant Karen elle n'allait pas mâcher ses mots. C'est ta mère merde, tu n'as que 17 ans, tu n'as même pas encore la majorité et pour finir tu es légalement dépendante d'elle étant donner que ton père n'est pas là.  Donc que tu le veuilles ou non tu es en quelques sortes dans l'obligation de te la coltinée pendant au moins un an et après tu feras ce que tu veux, vida loca, tu pourras fumer et même te droguer si tu en as envie. Mais là Wendy je te demandes et je te supplies de venir à mon dix-huitième anniversaire que j'attend depuis des mois et Dieu seul sait à quel point je mise tout sur cette fête.

- Fête ? Je te rappelle que tu as quand même eu la folle idée et j'insiste sur le mot folle, de tous nous inviter dans une boîte de nuit hyper hype sur Paris. Tu as toi même dit que je n'avais pas encore la majorité donc imagine deux minutes la réaction de ma mère lorsque je vais lui dire que sa fille aînée, mineur, ira dans une boîte de nuit pour l'anniversaire de sa meilleure amie. Tu imagines un peu la tournure que ça va prendre ? La millième dispute qu'on aura elle et moi Karen ?

Et c'était vrai. Malgré le fait que je n'avais pas la meilleure maman du monde ou une maman modèle il y avait quand même des choses qu'elle ne tolérait absolument pas. J'avais quand même eu une éducation stricte avec ma elle lorsqu'elle était encore avec mon père. Elle était intransigeante avec moi et me poussait toujours à bout pour que je deviennes selon elle : la meilleure dans tous les domaines possible.  Elle m'a toujours dit de ne jamais faire confiance à qui que ce soit, de faire attention à mes fréquentations, de ne pas " traîner " avec des imbéciles sans aucun but dans la vie et sans ambitions, de ne jamais me laisser influencer,  de jamais laisser personne me rabaisser ou me dévaloriser et surtout de toujours avoir confiance en moi. Pour elle, c'était la définition parfaite de la réussite : mieux on agit seul mieux on a de chance de réussir. Jusqu'à maintenant j'ai toujours écouter ses conseils qu'étaient devenus plus qu'une simple leçon de vie, c'était comme la principal règle d'or pour que je mène une vie purger de réussite.        

J'avais vraiment envie d'aller à cette soirée même si cette idée d'aller en boîte était très peu pour moi. Par exemple si ça aurait été mes dix-huit ans j'aurais fait quelques chose de simple, sans artifice, sans trop en faire, quelque chose qui se lie vraiment à la simplicité et au naturelle. Je suis une personne extrêmement simple qui aime la simplicité tel qu'elle est et l'idée d'aller dans un night club m'enchantais guère. J'avais envie d'y aller rien que pour Karen, c'était ma meilleure amie depuis ma plus tendre enfance et on ne sait jamais séparé. Disons que nous avons tout fait pour ne jamais être séparer. Certes nous avons pris quelques chemins différents depuis le collège mais au fond nous restions quand même les amies supers liées et fidèles à l'une et à l'autre.

J'étais allongée dans mon lit, mes écouteurs aux oreilles en attendant une réponse de la part de Karen qui resta muette pendant un bon moment.

- Karen t'es toujours là ?

Elle répondait toujours pas.

- Allô ?

- Oui désolée je... je venais juste de répondre à un message de Caleb.

L'Homme de WendyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant