Todoroki x Midoriya [TOME 1]

Chapitre 12 :

Point de vue Shouto :

Je déteste quand les gens regardent leur téléphone alors qu'ils sont à l'extérieur avec d'autres personnes. Ça me donne l'impression de non seulement passer au second mais aussi de ne pas être assez intéressant. Surtout quand tu viens de répondre à une question qu'il venait de me poser surtout qu'en temps normal je n'y aurais pas répondu parce qu'après les gens sont en mode, comment ça je comprends pas, tu aimes les hommes ou les femmes ou les deux ? Tous ces gens qui sont tellement coincés tsss.

Mais sa sonnerie était quand même assez drôle, encore un fan d'All Might, j'ai bien envie de me foutre de lui mais son attitude m'en empêche. J'avais réussi à faire revenir l'éclat de joie dans ses yeux et dans son sourire et voilà qu'elle était partie.
Qui est l'abruti ou abrutie qui vient de ruiner ce que j'avais réussi ?
Et si je jouais le curieux ? Et c'est tout en finesse et en discrétion que je me penche doucement pour essayer de voir le sms qu'a reçu Midoriya

- Eh euh tu f, tu fais quoi là Shouto ?
Il s'est relevé rapidement du banc et bien sûr j'ai rien pu voir.
Comment je vais justifier ça moi maintenant ? En plus j'ai faim.
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire Midoriya
- Tuuuu te ... rapprochais... non ?
- Tu as mal vu.

J'allais quand même pas dire, je préfère quand tu transpires la joie alors je voulais savoir qui te fais de la peine pour que j'aille lui casser la figure.
Attendez !? Mais pourquoi ça m'intéresse autant d'abord, et puis ... Je sais pas, j'ai envie de le protéger ce gamin, il mérite d'être heureux.

La voix de Midoriya me tire de mes pensées enfin plutôt une espèce de murmure,
- Je vais rentrer chez moi.

Ah non, on va bouffer d'abord ! Et puis ça se fait d'abandonner quelqu'un comme ça !

- Midoriya, tu m'as dit qu'on mangerait ensemble et tu me le dois tu te rappelles.
Je ne peux pas le laisser, pas avec cet air sombre et triste.

- Désolé, me répond Midoriya avant de partir limite en courant et sans même me dire au revoir.
Je me lève à mon tour pour le rattraper, bon il court vraiment maintenant, alors bah je me mets à courir aussi. Punaise je pensais pas qu'il pouvait courir aussi vite.

- MIDORIYA !!!!
....
- MIDORIYA !!!!!!!!!!!
Trop.... essoufflé.... pour .... penser....
- MIDORIYA JE VEUX PAS QUE TU TE CASSES ENCORE LA GUEULE !!!!!!

Ouiiiiii ça fonctionne, il s'arrête, ah non, il ralentit, ah non il s'arrête.

- Tu... vas..... pas.... me.... lâcher.....
Au moins il est aussi essoufflé que moi.
J'arrive enfin à sa hauteur.
....
En fait je reprends mon souffle, il veut me tuer cet idiot, je lui fais des gestes pour lui faire comprendre que je peux pas parler tout de suite. Alors que pour lui c'est ok, il respire à nouveau normalement.
Et d'un coup il se met à rire, donc il aime me voir à l'article de la mort.

- Tu es aussi rouge que tes cheveux, enfin la moitié de tes cheveux, me dit-il toujours mort de rire.
Et en plus il se fout de ma gueule, fantastique.
En fait son rire est tellement communicatif que je commence à rigoler moi même mais je m'étouffe à moitié puisque je n'ai pas toujours bien repris.
Il s'approche de moi et s'excuse. Il pose alors sa main sur ma joue.
- C'est adorable, me dit-il
Mon coeur rate un battement, et me donne des papillons dans le ventre.

- Donc je suis en train de mourir et toi tu trouves ça adorable. T'as pas le droit de me faire ça, t'as dit qu'on mangerait ensemble donc on va le faire.
- Te... Te mets pas en colère s'il te plaît...
- Je suis pas en colère.
C'est vrai je ne l'étais pas mais c'est juste que je préfère être froid avec les gens.

- Tu, tu n'as qu'a venir manger chez moi Shouto, je t'assure ma mère ne mord pas.

J'aime pas aller chez les gens, ça me met toujours hyper mal à l'aise.

- D'accord.
Mais non espèce d'idiot, tu viens pas de penser que t'aimais pas aller chez les gens !! Ce gosse me fait faire n'importe quoi.

...

Alors comment dire, la mère de Midoriya est genre le portrait craché de son fils mis à part qu'elle a les cheveux coiffé, et des seins, et bon du coup un vagin mais ça c'est logique. Mais quand je parle de portrait craché, c'est pas seulement au niveau physique, c'est aussi dans sa maladresse. À la base on devait manger des lasagnes mais elle a fait tomber le plat par terre et s'est coupé en ramassant le plat, heureusement, la plaie n'était pas profonde.
Autrement, elle est accueillante, et a ce même éclat de joie dans les yeux que son fils.
Je me demande si elle aussi elle pleure des geyser de larmes.
Je n'ai pas trop parlé mais je me suis senti bien, c'était chaleureux, et les voir si proche m'a fait plaisir car je ne connais pas vraiment ça, mis à part avec ma grande soeur et encore.

J'étais dans le salon, assis sur le canapé, la mère et le fils s'occupant de la vaisselle, quand j'entends des bribes de conversation.

- ... Mieux que Katsuki..... bien élevé...
- Maman !!!!
- ... te plais ? ...
- ... seul
Je n'entends pas le reste de la conversation. Au bout de quelques minutes, sa mère vient me voir.

- Mon petit Todoroki, est-ce que mon fils me cache quelque chose ?

Je vois, il a un problème et il n'en a parlé a personne, à part sa collègue. Même si je le savais, je ne suis pas une balance.

- Je ne pense pas Madame.
Elle refléchit, un ange passe, elle se penche, me regarde dans les yeux
- Je te fais confiance mon petit.
Ouffff j'ai réussi le test, lequel, je ne sais pas mais je l'ai réussi.
- Maman, laisse Shouto tranquille, tu vas lui faire peur. Et je te l'ai dit, je ne te cache rien.
- De toute façon, je vais y aller, merci pour les pizzas Madame.
Même si j'aurais préféré manger les lasagnes qui ont fini par terre et donc à la poubelle.
- Mais je t'en prie, reviens quand tu veux mon chéri.

Pourquoi je sens un grand espoir quand elle me dit ça ?

- Je le raccompagne Maman
- Ok mon chou

Et nous voilà sous le perron, et je ne vais pas passer par quatre chemins.

- C'est qui Katsuki ?
- Hein ? Euh quoi, que, qui ?
Je sais qu'il a compris puisqu'il est tout rouge alors j'attends qu'il me réponde.
- C'est mon petit ami.
Quand il me réponds, je sens une certaine nervosité et tristesse dans sa voix.
C'est quand même pas lui la cause de son problème ? Qui l'a fait pleuré comme une madeleine ?
- En fait il est possible que tu l'ai aperçu au café la dernière fois car je n'ai pas fait attention à quel moment tu es parti.
- Décris le moi
- Eh bien, il est grand, blond, les yeux rouges, il a toujours un air énervé et blasé, il a toujours les mains dans les poches.
- Non ça ne me dit rien.

En fait si, je vois très bien de qui il parle, je ne l'ai pas remarqué au café mais à l'hôpital, il passait son temps à hurler sur les médecins et infirmières. Alors il est toujours avec lui. Outre le fait que je ressente un pincement au coeur à cette annonce sans que je sache vraiment pourquoi. Je suis également certain qu'il n'est pas innocent dans ce que traverses Izuku en ce moment. Et ça m'énerve.
Tiens, je l'appelle Izuku maintenant.

- Je te laisse I-Midoriya
Pfiou j'ai failli gaffer
- D'accord
Je commence à partir mais finalement reviens sur mes pas et finit par l'embrasser sur la joue.
- Le voilà ton bisou magique.

Et je repars en voyant Midoriya surpris touchant sa joue là où je l'ai embrassé quelques secondes plus tôt.

______________________________________Nouveau chapitre 😀😀
Et cette fois, il est plus tôt que la dernière fois haha.

Cette fois Shouto apprend l'existence de Bakugo, enfin ! Et en plus il rencontre sa future belle maman enfin j'espère 😈
Et puis il est tellement sérieux que j'aime bien pensé que dans son cerveau c'est pas toujours très net 😅

Enjoy it et à bientôt pour le prochain chapitre 😃😘