.4. La rançon de la gloire

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La faculté de Doncaster était un grand bâtiment. Louis n'aimait pas particulièrement l'endroit trop peuplé et trop remplie de petit cons qui se pensaient au dessus de tout le monde. Il était bien malheureux, par ailleurs, que Liam sois à l'opposé de son campus, en langue, et que Zayn soit carrément dans une autre école ailleurs, ne revenant à la ville que le week-end. Les études de mathématique c'était quelque chose qu'il avait choisi non pas par envie, mais bien parce que c'était peut-être une des seules matières dans laquelle il avait été un bon élève au lycée, ça avec les sciences. Les langues étrangères étaient, justement, étrangères à son cerveau, et la littérature était un grand mystère pour lui. Cependant les sciences et les maths étaient des choses logiques pour lui, comme une évidence depuis le premier jour. C'était pour ça qu'il avait prévu de devenir professeur de mathématique dès qu'il avait découvert qu'il était un peu plus doué que la moyenne, tout en gardant, comme hobbies, sa passion caché pour la musique et la chanson.

Aujourd'hui, cependant, les choses furent différentes de d'habitude.

D'habitude, Louis arrivait sur le campus universitaire à l'heure assez précoce de sept heures quarante cinq, soit quinze minutes avant son premier cours. Il s'achetait une pomme ou des gâteaux au distributeur pour manger avant d'aller en cours. Il passait la mâtiné à étudier, prendre des notes, s'ennuyer, traîner sur son téléphone pendant certaines leçons barbantes. Le midi il retrouvait Liam et quelque autres garçons faisant partie du club de théâtre dont son meilleur ami faisait parti, et ils mangeaient tous ensemble. L'après-midi suivait le même parcours que sa mâtiné, et il conjuguait tout ça avec une discrétion sans limite pour ne pas attirer l'attention des grosses brutes de la faculté qui passait leur temps à martyriser les gens comme lui, sans attache et un peu en marge du monde.

Il fallait dire que Louis n'était pas vraiment un élève comme tout le monde. Étant un des meilleurs élèves, nombreux étaient ceux se moquant de lui pour des raisons stupides que sa mère avait toujours nommé 'jalousie'. Il fallait dire que Louis été un élève un peu au dessus de la norme et ça avait attiré beaucoup de personne stupide vers lui qui l'avait longtemps appelé le 'fayot' ou 'l'intello'. Il s'en fichait, mais il y avait toujours des gros idiots prêt à vous embêter pour n'importe quelle raison, et le fait qu'il soit un très bon élève en était apparemment une.

Quoi qu'il en fut, aujourd'hui ne fut pas comme d'habitude quand Louis pointa le bout de son nez sur le campus de son école. Alors qu'il marchait tranquillement, écouteurs plantés dans les oreilles, vers le distributeur habituel, il vit des regards vers lui qu'il n'avait jamais reçus, ainsi que des sourires de personnes qui ne lui avaient jamais adressé la paroles quand bien même il les avait connu depuis un moment. Il surprit des chuchotements qu'il ne put entendre tellement l'album de Halsey criait fort dans ses oreilles.

Il ne comprit pas tout de suite vraiment pourquoi il semblait être le centre de l'attention et des potins, puis il réalisa soudain, et enfin, qu'il était apparut dans le journal la veille, qu'il avait été partout sur Twitter pendant plus de vingts-quatre heures, qu'il avait simplement fais le buzz sur internet. Il se sentit soudain mal à l'aise sous les regards. Il était habitué, d'une certaine façon, à recevoir l'attention de ses abonnés, et surtout à ne pas en croiser dans la rue, a garder cette part d'anonymat au sein de sa ville. L'idée soudaine que plein de personnes qu'il voyait tout les jours, qu'il connaissait, de vu ou de nom, puisse l'avoir vu sur internet, ce n'était pas agréable. Il n'aimait pas ça. Les regards souriant et malin vers lui le rendait inconfortable et mal à l'aise, c'était presque gênant à dire vrai et un instant il se demanda comment devait se sentir les personnalités très connu quand elles sortaient dans la rue, qu'ils se faisaient reconnaître, suivre, observer, photographier. Parce qu'il se sentait comme une bête de foire soudain, et qu'il n'était pas une grande célébrité. Alors comment devait se sentir toute ses personnes qu'il voyait sur son écran de téléphone, dans les articles médiatiques, sur Twitter, Facebook, et partout ailleurs. Comment se sentait tous ces gens d'être tous les jours dans la peau d'un phénomène de foire qui attirait admiration, mais aussi regards, rumeurs, murmures. Il frissonna de l'imaginer.

Ma Chance ☆ LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant