Je prends un taxi pour rentrer chez moi. J'arrive à la maison et je trouve Mohamed entrain de jouer encore à ses jeux vidéo.
Moi : salut Mohamed !
Mohamed: hey Bachir, comment ça va? Me demanda t-il- en arrêtant son beu.
Moi : ça va mais boy ça fait une éternité que je ne t'ai pas vu reviser un seul cours.
Mohamed : cheut boy boul may mère bi loumouy wakh* (arrête sinon la daronne risque de me crier dessus encore ).
Moi : elle devrait en tout cas. Avec tout ce qu'on dépense pour ton école, tu ne trouves rien à faire que de jouer au football et à la FIFA.
Mohamed : ok rouss naa sah* ( j'ai honte ) demain je vais commencer à réviser.
Moi : tu as intérêt, sinon je dirai out à papa.
Mohamed : depuis quand tu es comme ça ? Relax.
Moi : c'est que amo bene diom*, sinon ou est papa? il est déjà parti ?
Mohamed : oui maman l'a conduit à l'aéroport, tu as tardé à rentrer aujourd'hui.
Moi : oui la mère de Nancy est malade, je suis passée la voir.
Mohamed : ah oui ? Je ne savais pas, tu devrais dire ça à Maman, on doit tous aller la voir. Nancy est une amie proche de la famille.
Moi : oui je vais lui dire à son arrivée, bon je vais monter.
Mohamed : ok, heu au fait maman a trouvé un truc dans ta chambre il y'a quelques heures, elle ne m'a pas dit quoi, mais apparemment elle est très énervée.
Moi : mais quoi encore ? Dis-je en soupirant.
Je n'ai vraiment aucune idée de ce que ça pouvait être, mais j'en ai ras le bol.
Mohamed : je n'en sais rien, tu sauras bientôt ne t'en fais pas dit-il en rigolant.
Je sors du salon, énervé, pour rejoindre ma chambre. En montant les escaliers, je croise Sali.
Moi : bonsoir dis-je sans m'arrêter.
Sali : heu bonsoir Bachir comment ça va je...
Avant qu'elle ne termine sa phrase, je suis déjà arrivé à l'étage. Je rejoints ma chambre et je trouve Ousmane entrain de regarder un film sur son ordinateur, allongé sur le lit.
Moi : Je te jure que si Sali reste encore longtemps dans cette maison, je risque de la tuer un jour.
Ousmane : (en rigolant) boy salue moi d'abord.
Moi : désolé, elle mais m'énerve trop.
Ousmane : moi, je ne sais pas pourquoi, mais elle me déteste. Elle ne me salue même pas, on ne se calcule pas, et c'est mieux comme ça.
Moi : j'ai passé une longue journée dis je en m'asseyant sur le fauteuil près de mon lit pour enlever mes chaussures.
Ousmane : oui j'ai remarqué, tu sembles désorienté.
Moi : Cherifa ne veut plus me parler.
Ousmane : j'imagine après tout ce qui s'est passé pendant le dîner.
Moi : tu sais j'ai vu Nancy aujourd'hui. Je suis allé rendre visite à sa mère, et j'ai vu une Nancy différente, forte certes mais je la connais assez pour voir qu'elle n'est pas bien.
Ousmane : c'est normal, elle est entrain de vivre des moments très difficiles, n'importe qui lâcherait prise, j'espère que ça va s'arranger pour elle.
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Chronique de Bachir : une erreur fatale [ tome 1]
RomanceJe m'appelle Bachir Ndao, 24 ans (à l'époque) je travaille en tant qu'informaticien dans l'une des plus grandes entreprises privées du Sénégal, celle de mon père Malick Ndao. Je vis avec ma famille à la cité Djily Mbaye, un quartier de Dakar. J'ai...