Une nouvelle et derniere chance?

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On a passé encore quelques temps avec Nancy et sa mamn avant de décider de rentrer après un très bon moment.
Nancy est rès contente, elle ne s'y attendait pas. Mes parents aussi ont adoré discuter avec sa mère qui est une femme très ouverte et très intéressante.

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J'arrive à la maison je prends une douche avant d'appeler Papis pour lui prévenir que je vais passer chez lui. Je porte é un jean noir avec un sweat-shirt gris. A ma grosse surprise je reçois un appel de Cherifa au pile moment où j'enfile mes chaussures.  Je ne veux pas décrocher, elle me met hors de moi mais je ne peux pas m'en empêcher.

Moi : oui ?

Cherifa : Comment ça va Bachir?

Moi : ça va

Cherifa : tu fais quoi maintenant ?

Moi : pour?

Cherifa : on doit parler.

Moi : je ne pense pas que c'est le meilleur des choses Cherifa.

Cherifa : s'il te plaît Bachir.

Moi : je dois sortir comme ça.

Cherifa : je te prendrai maximum trente minutes.

Moi : ok on se voit où ?

Cherifa : je suis dans mon ancienne maison, si tu veux bien me rejoindre.

Moi : bien, mais je ne vais pas durer, il y'a des gens qui m'attendent.

Cherifa : ça ne va pas tarder si tu viens maintenant.

Moi : j'arrive. À plus dis-je avant de raccrocher.

Entre nous cet appel m'a fait du bien mais je ne veux pas qu'elle s'en rende compte. Il faut qu'elle sache qu'elle peut me perdre à tout moment.

J'envoie un texto à Papis pour lui expliquer que je vais tarder un avant de prendre les clés de la voiture pour rejoindre Cherifa.

J'arrive chez elle et je l'appelle pour qu'elle m'ouvre la porte. Je sors de la voiture en la voyant  devant la porte en train de m'attendre. Je m'approche d'elle et elle m'accueille avec un large sourire colgate. Elle a voulu me faire un smac que je pu l'éviter en lui rendant la bise sur sa joue vite fait.

Elle fait comme si de rien n'était.

Cherifa : vas y rentre.

Moi : merci.

Je la suis jusqu'au salon.

Moi : vous aves déjà pris les meubles ?

Cherifa : oui on a presque fini.

Moi : commente ça se fait que tu n'aies pas peur de venir seule ici ?

Cherifa : parce que je voulais partager une partie de ma vie avec toi avant de l'effacer pour de bon.

Moi : hum c'est à dire?

Cherifa : allez viens suis moi.

Elle m'emmene dans sa chambre où il n'y a presque plus rien, il ne reste  que la décoration et quelques cartons par terre.

Moi : hum tu écrivais des citations sur les murs.

Cherifa : oui j'adore ça, a chaque fois que je regardais un film, ou lisais un livre je prenais les citations ou réplique que j'aimais. J'écrivais ça sur une feuille et avant de coller ça sur le mur.

Moi : <<Quand un papa sourit, c'est toute la maison qui rit.>> Jean Gastaldi.

Cherifa : j'avais 15 ans et je me disais que c'était à cause de ça qu'il manquait quelque chose dans cette maison.

Chronique de Bachir : une erreur fatale [ tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant