Une demande ou presque?

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Je ne suis pas prêt à assumer tous les conséquences, mais je suis prêt à tout pour Cherifa.

Matar a pris quelques secondes pour retrouver ses esprits et entre temps Cherifa s'est mis entre nous de même que des gens qui travaillent dans ce restaurant. Tous les yeux étaient sur nous.

Mactar : ça tu vas me le payer dit-il en criant

Un gars l'a retenu et Cherifa  se met à me calmer. Un des serveurs est venu me demander de sortir car c'est moi qui sui violent. Ce que je fais sans hésiter en tiant Chérifa par la main. Je pense que je lui fais mal

Moi : désolé Cherifa de m'être comporté ainsi, lui dis-je une fois dehors.

Cherifa : non Bachir c'est à moi de m'excuser, à cause de moi tu as à gérer des problèmes qui te concernent pas. Mais ne le suis pas, tu vaux mieux que ça.

Moi : on est ensemble non ? Les problèmes de l'un sont ceux de l'autre.

Cherifa : c'est vrai mais je ne sais plus quoi faire avec lui sérieux Bachir ça me dépasse.

Moi : il est temps d'user de la force, chose que je ne voulais pas.

Cherifa : comment ça ?

Moi : on a tellement de relations dans tous les domaines que je pense qu'on peut même l'empêcher de produire quoi que ce soit dans ce paysn

Chérifa : tu veux qu'il perde son travail ?

Moi : non du tout, mais il faut qu'on le fasse peur, laisse moi faire, tu auras la paix.

Cherifa : j'espère en tout cas.

Moi : ne t'en fais pas pour ça.

On marche environ cinq minutes avant d'arriver. Elle a rejoint son poste et moi je suis retouner dans mon bureau pour continuer les rangements.
Avant de descendre je décide d'aller dans le bureau de Karim. Son bureau est juste à côté du mien.

Quand je suis rentré dans le bureau, il était entrain de parler au téléphone. Il me fait signe pour que je m'assoies et il a raccroché quelques secondes après.

Karim : il parait que tu as démissionné.

Moi : oui, j'ai trouvé mieux.

Karim : content pour toi.

Moi : merci et moi je suppose que tes ambitions se limitent à N-Media vu comment tu te bats pour ta place.

Karim n'a pas répondu.

Moi : bref j'étais venu te dire au revoir et je souhaite plein de bonnes choses.

Karim : merci, c'est gentil de ta part et je dois accepter que tu es un excellent informaticien.

Moi : je pense la même chose de toi.

Karim : et un excellent séducteur aussi.

Moi : ah un domaine où je te dépasse

On s'est mis à rigoler tous les deux. On se comprends sur ça. Il avait des vues su Cherifa et il sait que je sais.

Karim : j'avoue, mais je vous souhaite que du bonheur et s'il te plaît n'oublie pas de passer de temps à temps.

Moi : promis bon je te laisse travailler on se reverra sûrement un des ces quatre.

On se lève tous les deux pour se serrer la main.

Je sors ensuite de son bureau avant de partir dans le bureau de monsieur Diagne, le chef de notre département. Arrivé dans son bureau, il m'accueille avec son sourire hypocrite.

Chronique de Bachir : une erreur fatale [ tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant