Entre tristesse et deception

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Je décroche alors et bizarrement je n'entends rien. 

Moi : allo c'est qui ?

.... : Bachir, me dit une fille en pleurs.

C'est Nancy.

Moi : qu'est-ce que tu as ?

Nancy : je viens de perdre

Moi : attends moi j'arrive.

Cherifa : qu'est-ce qui se passe mon amour?

Moi : c'est Nancy, apparemment elle a un soucis a l'hôpital elle ne cesse de pleurer et elle n'a personne.

Cherifa : oui vas y chéri, elle a besoin de toi.

Moi : je suis désolé mon amour, allons y le chauffeur va me déposer à l'hôpital puis il va te ramener chez toi.

Cherifa : ok allons-y.

On a interrompu notre dîner dans la précipitation. Le chauffeur m'a ainsi déposé avant de ramener Cherifa chez elle. Je suis directement parti au service où se trouvait sa mère. J'ai vu une infirmière et je suis allé vers elle pour lui demander.

Moi : heu... madame s'il vous plaît dites moi comment Madame Marie Ba? , elle était en réanimation. C'est sa fille Nancy Bâ qui était avec elle.

Elle : heu oui,  vous êtes de la famille proche ?

Moi : je suis le meilleur ami de sa fille.

Elle : heu je suis désolé monsieur mais elle n'a pas survécu, elle a été amené à la morgue, sa fille est partie avec son père je pense.

L'infirmière continue de parler mais je ne l'écoute pas. , il y'a des images qui défilaient dans ma tête. J'ai trop de la peine pour Nancy.

Moi : ok dis-je difficilement, merci beaucoup.

Je suis sorti de l'hôpital pour prendre un taxi et aller chez Nancy. En route j'ai appelé Cherifa pour lui annoncer la triste nouvelle, après j'ai appelé mes parents aussi.
Quand je suis arrivé chez Nancy, c'est  sa demi sœur, Nadia, qui est aussi une  amie de Kiné qui m'a ouvert la porte. Ça se voiy qu'elle est abattue.

Nadia : ah Bachir, entre dit-elle avant de refermer la porte derrière moi.

Moi : je suis désolé Nadia, Nancy m'a appelé.

Nadia : tu peux aller la voir s'il te plaît, elle est dans sa chambre inconsolable.

Moi : ok .

Je monte à l'étage et je la retrouve dans sa chambre couchée sur son lit.
Elle ne pleure pas, elle fixe juste le mur. En me voyant, elle ne peut s'empêcher de verser des larmes.
Je m'assoies à côté d'elle avant de la prendre dans mes bras.

Moi : je sais que c'est dur mais tu dois être forte on est là pour toi.

Nancy : ...

Moi : calme toi, je suis là.

Nancy : elle est partie à jamais.

Moi : oui et nous allons tous partir un jour, elle a juste besoin de prière.

J'ai essayé de la consoler, je suis resté au prés d'elle et je me sens vraiment mal de la voir comme ça. Je lui ai donné des médicaments. Je veux qu'elle mande un peu mais c'est impossible. Je suis rentré chez moi quand elle finit par s'endormir.

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17 Février,

Deux jours sont passés après l'enterrement. La cérémonie est terminée depuis le premier jour.

Chronique de Bachir : une erreur fatale [ tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant