Cherifa : continuer avec toi ? Et comment ça ?Moi : en acceptant de devenir ma femme, mon épouse, les hommes que tu as connu jusque là t'ont brisé le cœur, mais laisse moi être le mari idéal pour toi, et le père exemplaire pour tes futurs enfants ? Oui ou non ?
A cet instant là je vois ses yeux qui brillent, elle est surprise et c'est ce qui est normale.
Cherifa : on se connait depuis combien de temps? deux mois?
Moi : Cherifa tu réfléchis trop, je ne dis pas qu'on va se marier demain, mais si jamais tu penses que tu peux rester le restant de tes jours avec moi, c'est à maintenant de décider. Après on prendra notre temps, mais c'est le seul moyen de prouver à nos parents que c'est du sérieux.
Cherifa s'est approchée de moi pour me faire un câlin avant de m'embrasser sur les lèvres et de me murmurer un petit "oui bien sûr que je te veux toi". Je sens que mon cœur va bientôt sortir de mon corps.
Moi : moi je crois en nous. Notre rencontre n'est pas un hasard et je suis sûr que mes sentiments pour toi n'ont rien de superficiels.
Cherifa : je t'aime aussi Bachir Ndao me dit-elle en souriant.
Moi: maintenant je dois aller crier sur tous les toits que tu es ma fiancée.
Cherifa : je peux te demander une chose ?
Moi : oui mon cœur, tout ce que tu veux.
Cherifa : vas-y doucement avec ta mère, essayes juste de négocier.
Moi : oui ma reine ne t'en fais.
Cherifa : après tout personne ne t'aimera plus qu'elle.
Moi : j'essayerai de lui parler calmement, au fait mon père t'apprécie bien.
Cherifa : ah au moins dit elle en rigolant, j'avais senti ça aussi.
Moi : tu vois il n'y pas que le côté négatif. C'est une question de temps mais un jour tous ces problèmes seront derrière nous.
Cherifa : j'espère bien mon cœur.
Moi : ne t'en fais pas. Bon je dois partir maintenant, il sa fait tard, passe le salut à ta mère quand elle se réveillera.
Cherifa : oui c'est vrai. Le boulot nous attend.
Moi : j'ai hâte de vivre avec toi, dis-je en me levant. Je ne plus me passer de toi.
Chérifa : moi aussi j'aimerai bien me réveiller à tes côté.
Elle se lève pour m'accompagner.
Moi : ça ne va pas tarder bébé. Bon allons-y.
Chérifa : oui je vais refermer la porte.
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De retour à la maison, je retrouve tout le monde dans la salle à manger entrain de dîner. Je leurs salue vite fait pour ressortir et rejoindre ma chambre mais maman m'a rappelé.
Maman : Bachir ?
Moi : oui maman ?
Maman : tu veux bien te joindre à nous.
Moi : je n'ai pas faim.
Maman : Bachir ? me dit elle en me lançant un regard que j'arrive à décortiquer.
Je comprends que c'est un ordre. Je les rejoinds et je m'installe à coté de Mohamed.
Maman : Ousmane vient m'a dit qu'il va dormir chez Papi. Il vient de partir.
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Chronique de Bachir : une erreur fatale [ tome 1]
RomanceJe m'appelle Bachir Ndao, 24 ans (à l'époque) je travaille en tant qu'informaticien dans l'une des plus grandes entreprises privées du Sénégal, celle de mon père Malick Ndao. Je vis avec ma famille à la cité Djily Mbaye, un quartier de Dakar. J'ai...