Chapitre 19

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J'ai préparée une nouvelle tarte à la fraise.
Cette fois-ci, j'ai essayée de dénicher les meilleures fraises de France. Les plus sucrés, les plus naturelles. Pour ça, j'ai pris quelques fraises dans le jardin de Marianne.
Elles sont délicieuses et j'espère que Nicolas les aimeras.

À 14h, je sors, longe la forêt.
Comme je ne le vois pas, j'entre dedans.
Toujours personne... Je pense que le trouver va vraiment être difficile.

Je décide d'aller dans mon endroit préféré, à côté de la rivière et près du grand arbre. Je m'asseois près de la rivière et plonge mes doigts dedans.

Après quelques minutes d'attente, j'entends quelqu'un jouer de la guitare derrière moi. C'est obligatoirement une chanson de Nick.
Je ne me retourne même pas. C'est la première fois que je vais le voir.
Comment je vais réagir? Que vais-je faire?
Je suis paralysée, je tremble.

Je chuchote :
-Nick ?
-Tu ne viens pas me voir?

Je me retourne, il est adossé à l'arbre , sa guitare à la main.

Je me lève d'un bond et m'avance vers lui.
Après avoir vu son sourire et son visage rassurant, je sais comment réagir. Je dois être comme je l'ai toujours été avec lui : moi-même.

Je me met à rire.
-Tu es beaucoup plus grand que je ne le croyais.
-Et toi beaucoup plus petite!

Il chuchote doucement à mon oreille:
-Mais aussi beaucoup plus jolie.

Je baisse les yeux, les joues brûlantes. C'est alors que je me rend compte de l'athèle que porte Nicolas.  Que la main qu'il pose sur mon épaules est couverte de bandages.

Je demande, affolée :
-Nick... Qu'est ce que...
-Laisse moi t'expliquer. C'est un peu long mais écoutes moi jusqu'au bout.
-Je t'écoute.
-Bien... Tout à commencé quelques jours avant que je débarque ici. Je suis sortie avec mon père et ma sœur pour aller à mon match de basket.
-Ils étaient...
-Ils étaient encore en vie, oui. J'étais très proche de ma sœur. C'était "mon étoile ". Mais ... On a eu un accident. Un train nous a percuté... Mon père ne s'en est pas tiré, il est mort sur le coup d'une crise cardiaque.
-Je suis tellement désolée !

Il se mit à me sourire tristement et monta sa main posée sur mon épaule à mon cou en continuant :
-Rosalie et moi avons été envoyés à l'hôpital après ça.

Mon voisin de balconOù les histoires vivent. Découvrez maintenant