Chapitre 7

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Quand mes paupières s'ouvre, c'est un blanc simple que je remarque.
Je suis encore dans ma chambre, après avoir avaler cette potion.
Pendant combien de temps ai-je dormis cette fois-ci? Six jours? Huit semaines ? Trois mois ? Une année entière ?

Je regarde autour de moi et remarque un détail. Je ne suis pas chez moi, mais à l'hôpital.
Merde, comment je suis atterri ici?

Je cherche mon téléphone des yeux et le trouve posé sur la commode près de moi. Je m'en empare et lis qu'on est le même jour, mais à 14h.
Donc j'ai dormis sept heure ? J'aurais dis plus.

Enfin, ce n'est pas important, ce qui m'ennuie c'est de ne pas savoir ce que je fou ici.

Personne dans la pièce, je demande tout de même :
-Eh, quelqu'un ?

Aucune réponse.
Je veux me relever, mais quand je le fais, une horrible douleur arrive tout droit dans ma poitrine.

Je comprend. Mon petit accident de ce matin doit être mon cœur qui ne recevait pas assez de sang.
Je regarde à ma gauche et remarque la perforation contenant du sang propre.

Je me demande si tirer dessus provoquerait ma mort.

Je tourne la tête en entendant la porte s'ouvrir.

Un homme me regarde et demande :
-Oh, tu es réveillé?
-Ouais, je crois.
-Comment te sens-tu ?
-Bah, vous savez, je me suis jamais sentie très bien dans un hôpital ! Je tente.

Le médecin ne rigole pas, même pas un petit sourire.
Je devrais peut-être arrêter d'essayer de faire rire les soigneurs avec mes blagues morbides...

Il me regarde puis m'annonce :
-Vous repartirez à 15h chez vous.
-Tant mieux ! Je me rend compte de mes paroles et rectifie: Ce n'est pas que je vous déteste, mais je ne suis pas non plus fou des endroit regorgeant de futurs morts!
-Ce ne sont pas des futurs morts, monsieur, mais des futurs guéris. Me dit-il avec un air grave.
-Alors, pourquoi tant de personnes nous parle avec un air de pitié, nous évoque comme si nous n'étions plus vivant, nous regarde comme des fantômes et ne peuvent jamais dire avec certitude que nous serons là demain ?

Le médecin me regarde d'un triste air, ne sachant plus quoi répondre.

Je soupire et lui dit :
-Je sais tout ça, je connais tout ça. C'est mon quotidien. Je fais partie des futurs morts.

Mon voisin de balconOù les histoires vivent. Découvrez maintenant