Mon voisin de balcon

Chapitre 3

Je me suis encore réveillé tôt ce matin, pourquoi ? Je ne sais pas.

C'est fou comme il est encore nuit à six heure du matin.

Cela doit faire une heure que je suis en train d'écrire une nouvelle mélodie sur mon balcon et j'ai l'impression qu'il est déjà l'heure de faire une comédie.
Déjà une semaine auprès de cette fille et, ce n'était que pas une illusion, elle ressemble vraiment à Rosalie.
Même si elle fait plus... Gamine.

La porte de son balcon est grande ouverte (elle-même l'a ouverte, sans me remarquer d'ailleurs), j'ai donc une magnifique vue sur sa chambre et j'entends parfaitement ce qu'il se passe là-bas.

Tiens, la revoilà. Elle a l'air toujours aussi pressée et semble chercher quelque chose.
C'est alors que je remarque qu'elle ne porte pas de haut.

Ça me fait rire, je me demande quelle tête elle fera quand elle remarquera ma présence !

Elle s'exclame :
-Bordel! Où est mon pull?!

Elle se tourne enfin vers moi et ouvre très grand ses yeux.
Ah, cette fille me fait tellement rire!

Je lui lance d'un air malicieux :
-Il ne serait pas sur la chaise de ton bureau?
-Mais bien sur que non, j'ai déjà re-...

Elle ne termine pas sa phrase remarquant que j'avais raison.

Elle me regarde et s'exclame d'un air qui se veut sérieux :
-Je le savais!
-Mais bien sûr ma chère voisine! Je lui répond avec un large sourire. Je lui lance après d'un air taquin : Dis moi... Tu dois faire au moins un bonnet D, non? Pourtant, on ne dirait pas avec tes larges pulls...
-Mais t'es un gros pervers en fait! Arrête de me mater! Se défend ma voisine en enfilant le plus rapidement possible son pull.
-Je ne mate pas, voisine... Je constate...
-Bien sûre! Et moi je ne parle pas, je fais de la télépathie !

Je la regarde longuement et rétorque :
-Dis-moi, tu te rend compte que ce que tu viens de dire est ridicule ?

Elle soupire avant de jeter un œil à son réveil en s'exclamant :
-6h55 ?! Je vais vraiment être en retard!

Elle s'âprete à sortir de la pièce, alors je lui averti:
-Eh, miss! Fermes ta fenêtre, Apparemment, il va pleuvoir aujourd'hui.

Elle fait demi-tour et ferme sa fenêtre en me lançant un regard noir qui me fait sourire.

Cette fille... Cela fait une semaine que je dois la supporter mais aussi une semaine que je ne peux m'empêcher de rire devant ces scènes de vie quotidienne.
Que j'aimerais être à sa place. Mais je ne me plains pas car, rien que de la voir, je me sens un peu plus... Normal.

Je me met à soupirer et demande :
-Dis moi, ma jolie, ne voudrais tu pas rester un peu plus longtemps avec moi? Je m'ennuie à mourir tu sais...