Chapitre 12 Je vous le jure

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INFORMATION: SUITE AU BUG DE WATTPAD, MES CHAPITRES SE SONT LITTÉRALEMENT DÉMULTIPLIÉS AVANT DE SE CONFONDRE ENTRE LES BROUILLONS ET LES VÉRITABLE PARTIES ! CELLE-CI EST LA SUITE OFFICIELLE ! ELLE EST LA SEULE ET L'UNIQUE !

DÉSOLÉE POUR LE DÉRANGEMENT, J'ÉSPÈRE QUE VOUS Y VEREZ PLUS CLAIR

Bonne lecture !


Le mois de juillet s'était littéralement évaporé sous leurs yeux, avalé par les jours de trajet. Cela faisait quatre semaines et trois jours que la caravane marchait. Pour Swan, c'était déjà interminable, mais pour Katherine, ça relevait de l'impensable. Il lui fallait le confort d'une chambre, l'odeur d'un jardin en fleur et la fraicheur des pierres du château Westlander. Swan n'était pas contre cette dernière idée: ils avaient quitté le nord depuis des semaines et la chaleur du sud se faisait ressentir sur le moindre de leur mouvement. Fort heureusement, la distance qui les séparait de la capitale ne tenait plus qu'à une poignée de minutes, et l'allure de la caravane était bonne.

Swan était néanmoins partagée entre le bonheur de quitter le coche et la nervosité de rencontrer la cour. Bien que Katherine et Lady Meredith avaient fait de ses jours de voyage de véritables leçons de bienséance et de politique, Swan se sentait novice. La cour était dangereuse pour son identité, et rien ne pouvait la rassurer quant à ce sujet, pas même les remarques satisfaites de Lady Meredith sur sa transformation en « demoiselle de cour ».

- Quelle odeur..., soupira soudain Katherine en agitant son éventail.

Swan grimaça. Effectivement, un fumet nauséabond régnait dans l'air, rendant un peu plus irrespirable l'atmosphère déjà moite du coche. Elle songea directement aux odeurs que dégageaient les commodités.

- Pas de doute, nous arrivons à destination, répliqua aussitôt Lady Meredith en se pinçant le nez.

L'aïeule baissa brusquement le livre qu'elle était occupée à lire.

- Cette ville pue la merdasse.

- Cette odeur vient-elle vraiment de la capitale ? s'étonna Swan, sans relever la vulgarité de Lady Meredith.

En quatre semaines, elle avait eu le temps de s'habituer à son langage.

- Et comment ! On raconte que pour le couronnement d'Alaric III, la ville sentait tellement mauvais qu'on avait plus besoin de carte pour s'y rendre. Il suffisait d'humer l'air pour trouver son chemin, répliqua la lady.

Swan sourit sous cette anecdote.

- Ne vous inquiétez pas. On s'y fait, commenta Katherine en continuant de secouer son éventail.

Soudain, le coche s'arrêta brusquement, manquant de renverser Swan en avant. La jeune femme ouvrit le rideau à coté d'elle. Des arbres encadraient la route. S'ils étaient arrivés, ça ne semblait pas être le bon endroit.

- Ne restez pas trop longtemps exposée au soleil, lui fit Katherine, devinant qu'elle souhaitait sortir.

La jeune femme lui répondit par un hochement de tête et s'extirpa du véhicule. Dehors, l'odeur était encore plus irrespirable qu'à l'intérieur.

Pinçant le nez, elle contourna le véhicule, puis rejoint les domestiques qui s'étaient arrêtés en bord de colline pour observer les lieux. Elle se fraya un chemin jusqu'à eux, puis s'arrêta net, subjuguée par le paysage.

En contrebas, une vue plongeante donnait sur la capitale. La ville, gigantesque, s'étendait de tout son long près de la mer.

La cité se divisait en trois parties: l'une -la principale- était accrochée au continuant, tant dis que les deux autres étaient implantées sur deux îles distinctes reliées entre elles par d'énormes ponts de pierre. Le château, immense infrastructure composée de centaines de tours, s'imposait sur la première. Tout comme les autres bâtiments de la ville, il était composé de tuiles couleur rouille et de pierres blanches. Autour de lui, des centaines d'oiseaux bercés par les vents marins le contournaient dans des grands cris guillerets.

Maleficarum I La main du Diable (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant