XXXI.

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Aujourd'hui ne ressemblait plus à hier. Les jours se succédaient les uns après les autres de la même façon, les gens pratiquaient les mêmes activités, se rendaient à leur lieu de travail, rigolaient, hurlaient, jouaient, mais tout avait pourtant l'air si différent.

J'avais passé les deux derniers jours après l'incident dans l'étrange maison, enfermé dans ma chambre. Je n'y avais pas ouvert les volets. J'étais resté assis en tailleur sur mon lit, je fixais une légère brèche dans le mur face à moi, cela devais bientôt faire 48heure que je ne l'avait pas lâchée du regard. Je ne ressentais pas la faim, la soif ou même le sommeil. J'attendais, simplement, les yeux rivés sur cette nouvelle entaille grande de quelques centimètres. C'est quand le soleil fut tombé que je décidai de sortir enfin prendre l'air. Le ciel était clair et les astres scintillaient de milles feu. La lune était était belle ce soir là. J'ai marché sur quelques mètres dans la rue, éclairé par celle-ci, et je suis arrivé devant les portes du Lizbeth's coffee. Il devait être 23heures à tout casser. Le magasins n'était pas encore fermé, les derniers clients finissaient de manger et Lizbeth, dernière son comptoir nettoyais frénétiquement son plan de travail, s'obstinent à vouloir retirer une tâche bien trop incrustée. Je me suis approché des caisses, faisant sursauter la pauvre femme.

-Oh.. tu m'as fait une peur bleue chéri. Qu'es ce qu'il te faut ?
-J'aimerais voir Josh s'il vous plaît. Est-il ici ?
- Tu connais le chemin, je t'en pris, monte le retrouver.

La relation que j'entretenais avec mon ami était totalement étrange, et à vrai dire, elle me surpassait de toute part. Après notre dernière nuit tout les deux, rien ne s'était repassé. Nous nous étions évité l'un l'autre sans même s'en rendre réellement compte et ma venu soudaine dans son logement était aussi imprévu que tout le reste. Mais; j'avais besoin de mon ami, j'avais besoin de retrouver cette communication, cette proximité avec lui. J'avais besoin de lui parce que malgré les apparences, il me manque terriblement.
Mais le sujet n'était pas la.

Je suis entré dans la pièce. Il était assis sur la moquette, devant son lit. La fenêtre de sa chambre était ouverte et Joshua regardais les étoiles, comme le font les enfants s'imaginant devenir de grands astronautes. J'ai toqué quatre léger coût sur la porte, puis deux distincts. C'est comme cela qu'on se reconnaissait entre nous. Il fut pris d'un sursaut, tourna la tête, me dévisageas et souris.
Il s'est levé sans un mot et m'a pris dans ses bras, comme si nous ne nous étions pas vue depuis une décénie, ce qui était presque le cas. Nous avons ensuite longuement discutés sans prêter attention à l'heure qui tournait.
C'est sur les coup des 3heures du matin, quand nos yeux finirent par se fermer tout seuls et que la fatigue nous emportait, que nous sommes partie au lit. Joshua n'avait pas sortie de matelas posé sur la moquette cette fois ci, nous dormions tout les deux dans son grand lit, sous ses lourds draps.

J'étais seul dans ce grand lit quand j'ai ouvert les yeux. Il faisait légèrement jour ce matin là, les oiseaux chantaient, le soleil chauffait, et le vent soufflait.
Nous avions de nouveau cours aujourd'hui, alors mon ami et moi y sommes allés directement après avoir petit-déjeuner.
La journée s'est ensuite passée relativement vite. Nous avons mangés tous ensemble avec Kate, Joakim et Joshua au self, la nourriture qui était servie était infecte et personne ne semblait vouloir le faire remarquer.
Une chose totalement impossible est pourtant arrivée durant cette journée pourtant banal jusque maintenant.

Dans l'après-midi, peut après le déjeuner, nous avions cours en Salle 325, notre professeur était un vieux monsieur au lunettes rondes, légèrement dégarni sur le dessus de son crâne taché, bien en chair, et petit. Il était vêtu d'une veste de costume moutarde, d'une pantalon marron et de petites chaussures à talonnettes en cuir foncé. Il parlait d'une voie rauque, et avalait la moitié des mots qu'ils prononçait.
Trois léger coups sur la porte jaune de la classe ont résonnés dans la pièces. La surveillante qui m'avait accompagnée le jour de ma rentrée des classes est alors entrée. Elle avait dans ses mains un petits t'as de copies blanches, et dernière elle, à ma grande surprise se trouvais une jeune fille de notre âge. Elle avait le visage caché par ses cheveux noirs aux reflets rouges. Elle portait un jean noir et pull-over de la même couleur, des grosses bottes lui maintenaient le pieds, et lui grossissant excessivement ceux-ci.

Elle leva la tête, ses yeux étaient rivés sur moi.
Au même moment, la professeur se leva et nous la présenta brièvement.

《- Bien; je vous présente une nouvelle venu dans cette classe. Elle resteras jusqu'à la fin de l'année bien qu'elle soit presque terminée maintenant. Ton nom s'il te plait ?
- Je m'appelle Scampte, Scampte Stevenson.》

REXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant