ALBA

CHAPITRE 35

Bonjour, bonjour ! (ou bonsoir).

Je voulais juste préciser une petite chose. Pour ceux qui ont vu "l'illustration" des personnages au tout début de l'histoire, ne vous appuyez pas trop dessus. En effet, mes personnages ressemblent aux photos postées, mais ce ne sont pas eux. Ils sont bien entendu, différents. Seulement quelques similitudes les rapprochent de ces images.

Voilà, bisous !

***

PDV ALBA :

Le barbu souffla d'exaspération en entendant la question du blondinet, que je semblais aussi connaitre. Mais je m'inquiétais d'une toute autre chose. L'aura cristalline et mouvante d'Eliaz commençait à rentrer dans son corps, elle s'amenuisait. Etait-ce un bon signe ? Ou un mauvais ? Je ne savais pas, mais ça m'inquiétais de ne pas comprendre.

De plus, Eliaz m'indiquait clairement que je possédais aussi cette fameuse aura de verre. Je ne savais pas ce que tout cela voulait signifier, mais les choses étranges et inexplicables ne me plaisaient pas vraiment. Il s'inquiétait aussi, il ne la voyait que depuis quelques minutes, mais elle diminuait de taille. Notre aura était de plus en plus absorbée par notre corps et je ne savais absolument ce que cela voulait dire.

Le barbu finit par prendre la parole.

- Vous ne savez donc pas ce que sont des Âmes-Sœurs ?

Des murmures s'échappèrent autour de nous. Une personne, à la voix féminine décida de prendre la parole.

- Et bien, si, mais seulement dans les livres. Ce n'est pas censé être réel, euh...Suprême Charles.

Intimidation.

Pourquoi utiliser un titre honorifique ? Je ne savais pas, je n'arrivais pas à réfléchir correctement. Mais je pouvais au moins entendre un peu.

Charles, de son vrai nom, et non le barbu, soupira bruyamment.

- Non ça n'existe pas que dans les livres. Les livres sont même inspirés de nous. Après tout, il existe des Delta qui ont décidé de vivre en tant qu'humain, certains sont devenus écrivains.

Lorsqu'il prononça le mot « vivre » et « humains », il me sembla qu'il en était dégouté. Il n'aimait pas les humains ? Ou juste le fait que certains Métamorphes préféraient abandonner leurs meutes pour aller vivre avec eux ? Aucune idée.

Charles se tourna vers l'homme aux yeux noisette qui semblait avoir de l'autorité. Cet homme, il me semblait qu'il était gentil, je ne me souviens pas pourquoi. Je crois même que j'avais l'intention d'aller lui parler.

- Toi au moins tu sais ce que c'est ? Lui demanda Charles.

Cette forme de tutoiement n'était pas vraiment amicale. On aurait pu l'assimiler à un officier parlant à son cadet.

Les trois autres personnes qui étaient avec le barbu ne semblaient pas vouloir intervenir. La femme qui l'accompagnait me fixait, la fille de quatorze ans semblait trouver l'herbe intéressante. Et l'homme d'une vingtaine d'années ressemblant à un coureur de jupon, lorgnait en effet toutes les femelles qui passaient sous ses yeux.

Ecœurant. J'arrivais au moins à comprendre cela.

Yeux Noisettes le regarda, désolé. Il ne semblait pas non plus savoir. Charles souffla encore une fois et se tourna vers une femme asiatique qui avait crié nos prénoms tout à l'heure. Elle était à côté de l'homme gentil. La femme compris la question muette de Charles et répondis en tournant la tête de gauche à droite. Négatif.