CHAPITRE I

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J'étais couchée la depuis comme un légume,  dépourvu de sentiments.  J'avais tellement pleuré que je commençais à recevoir des picotements dans les yeux ...  Depuis deux jours je refusais de voir ni parler à quelqu'un.  Je ne voulais même plus manger. . Ma mère elle voyait que je souffrais.  Lorsque mon père s'en allait au champ , elle rentrait dans ma case et en silence pleurait avec moi  , ma douleur devenait plus grande. . Je n'arrivais pas à croire que papa pouvait faire ça,  me vendre comme si je ne représentais rien pour lui.. et oui il m'avait vendu . Moi sa fille unique... pour quelque billets et des cadeaux sans valeur.  Et je devais suivre quelqu'un que je ne connaissais aucunement.  Ni d'Adam ni d'Eve.  Non seulement il avait mis fin à ma scolarisation mais là maintenant il me vendait.  Oh ne vous inquiétez pas ce n'était pas un mariage forcé. . C'était bien pire... laissez moi vous expliquer un peu. .

Deux jours plus tôt

J'étais en train d'aider maman dans la cuisine lorsqu'on entendit des bruits qui venaient de l'entrée de la cour , on se precipitait donc pour aller voir ce qui s'y passait.. il y avait un attroupement d'enfant autour d'une belle et grosse voiture bleue nuit teintée. C'était Normal vu que des personnes venaient rarement dans notre village qui se situait au fond dans L'ouest du pays..
De la voiture descendit une belle femme je dirai à peu près l'âge de ma mère. . Lorsque maman la reconnu elle se précipita sur elle. Moi je ne comprenais pas encore.  J'aidais donc maman a décharger du coffre tout ce que la femme avait envoyé.  Plus tard j'apprenais que c'était la soeur de maman..elle avait quitté le village il y a 30 ans de cela et jamais elle n'y avait remis pied...

Je les laissais donc entre elles a parler de leur jeunesse.. elle m'inspirait du respect cette femme. . Si papa n'avait pas mis fin à mes études peut être que j'aurai pu devenir comme elle.  La journée passa vite ,  moi j'étais restée dans ma case. A lire pour la 5e fois le seul livre qui me restait. . Il m'avait été offert par mon professeur de littérature.

Aux environs de 20h maman rentrait dans ma case annonçant que papa voulait me parler. Je nouais mon pagne et je la suivais dans la cour peu éclairée. 
Sans attendre il commençait la conversation. 

-WouLy ,  dans trois jours tu retournes avec ta tante en ville , tu sais que nous devenons vieux et il y a certains de tes besoins que nous ne pouvons assumer . Antoinette partira avec toi en ville elle te trouvera du travail et tu seras indépendante

-Mais papa je ne veux pas y aller moi ,  je ne veux pas travailler je veux partir à l'école

Tante Antoinette : tu partiras à l'école ma fille , j'en fais la promesse à tes parents . A la descente de ton boulot tu pourras prendre des cours du soir

Moi: ...

Papa : tu vois tout est réglé. 

Moi; maman dit quelque chose ?  Regardant ma mère les yeux pleins de larmes...

Maman : C'est pour ton bien ma chérie.  

J'éclatais en sanglot en me levant et rentrant dans ma chambre...

Retour à la réalité

Maman venait d'arriver dans ma case avec une valise .  En silence elle rangeait le peu d'affaire que j'avais car c'était le jour décisif.
Je retournais en ville avec tante Antoinette. .

-Tiens voici le numéro de Kenet mon petit cousin,  si tu as un problème appelle le ! Me lança ma mère d'une voix ferme

-D'accord  Mah ! 

Aussitôt dit aussitôt fait,  je fis les au revoir à ma mère,  j'étais encore remontée contre mon père donc je ne lui adressais qu'un regard noir avant de monter dans la voiture.  Avant d'aller vivre ma nouvelle vie..

Tante Antoinette a promis à mes parents que je pourrais venir chaque fin d'année pour rester avec eux . Ce qui apaisait le coeur de maman. 

Sur la route.  Le voyage de fit en silence ,  j'appréhendais ma nouvelle vie ,  je N'étais jamais allée à la ville je ne savais pas comment me comporter.    Je me suis endormie dans la voiture et quand je me réveillais nous étions arrivées en ville . J'étais complètement émerveillé par tant de lumière,  par les claxons des voitures,  les grandes routes,  tout était tellement parfait  . Il y avait de grands immeubles,  des lampadaires que je n'avais vu uniquement dans mes livres de géographies  imaginé comme on les décrivait dans les livres que j'avais pu lire..  plus on avançait plus je me disais que ce n'était quand même pas une mauvaise idée de me faire venir à la capitale. . Abidjan...

Ma tante me fit sortir de ma rêverie.  Nous venions  d'arriver devant une grande et très belle maison avec jardin. Il y avait des lumières partout,  on se croirait dans un film ... Lorsqu'elle eut garer nous descendîmes  de la voiture.   Je pris ma seule petite valise que j'avais sur moi et je mis sur ma tête et la suivais où ce qui semblait être le salon . Il y avait au salon une jeune fille qui semblait avoir mon âge,  un jeune homme bien plus âgé que moi et un monsieur qui devait être le mari de ma tante  . Lorsqu'ils nous virent, tante Antoinette me demandait de m'asseoir,  elle me présentait Stevens  son fils,  Aïtana sa fille et oncle robert son époux. Elle me présentait comme étant la nouvelle servante de la maison.  Ils ne firent pas plus attention à moi que ma tante m'accompagnait à ma chambre qui était hors de la maison , il y avait des indépendantes derrière la maison non loin de la cuisine.  Arrivées la je vis un autre visage de ma tante. . J'étais tétanisée

-Désormais ici c'est chez toi. Tu n'as pas accès au salon. Ton rôle c'est la cuisine,  le ménage de la maison et la lessive.  Tu finis ton service tu rentres dans ta chambre si on a besoin de toi on t'appelle.  Tu dois être debout à 5h déjà et dormir la dernière.  Ça c'est un travail facile pour toi . Villageoise.   Me lança t'elle avant de s'en aller. Ça s'annonçait bien. ..

Coucou désolée si vous ne trouvez pas encore l'histoire captivante.  Mais je vous promet de vous faire plaisir au fur et à mesure.  Désolée aussi pour les quelques erreurs  j'ai un problème avec le pc donc j'écris directement ici avec mon téléphone  imaginez un peu la flemme 😧😧.  N'oubliez pas de voter et commenter.  Bisous  ❤❤❤😍😍😍😍

TRAFIC DE FEMMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant