chapitre 17

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Al Hassan regardait wouly... il essayait de comprendre cette jeune femme . Les mains dans les poches il vint s'asseoir sur le fauteuil en face d'elle. 

-Dis moi Wouly quel âge as tu? Voyant son mal aise , ne t'inquiète pas, je ne ferai aucun commentaire.. hésitante...

- j'ai dix neuf ans Monsieur.

Elle était si jeune,  il se trouvait horrible,  horrible d'avoir voulu profiter d'elle, horrible de l'avoir traitée comme ça, il restait silencieux à ce qu'elle venait de dire.  Wouly quant à elle guettait une moindre réaction de lui . Mais elle ne vit rien.  Elle se résignait à ne rien dire . Le courant venait d'être rétabli  , elle le laissait seul dans son bureau et se rendait dans sa chambre espérant que la neige soit dégagée jusqu'à demain.  Elle ne voulait plus rester dans ce même endroit seule avec cet homme qui commençait à lui montrer un sentiment qu'elle n'avait jamais connu.  Elle s'endormie sans plus tarder . Espérant que la neige ait totalement fondue.

Wouly venait d'arriver au Danté, elle était fatiguée, elle repensait à ces deux jours vraiment inexplicable. Elle était assise sur le bord de son lit , en train de défaire ses affaires. Wouly qui avait été habituée à la solitude ressentait un semblant de vide de la non présence du cheikh. 
Tant Wouly pensait à lui , tant cet homme de nature froide et glaciale pensait à Wouly, il se maudissait lui même de s'être comporté de la sorte envers elle , il avait voulu abuser de sa naïveté, Il se disait pareil que Louis qu'il avait commencé à détester.  Il voulait vraiment aider cette jeune femme , mais comment ? Telle était la question qu'il se posait . Il ne devrait pas ignorer que Louis était un homme extrêmement puissant , mais lui l'étais encore plus.  Il saura comment faire sortir cette fille de ce trafic. Balayant les souvenirs du baiser avec  wouly, il se rendait dans la chambre de Alya, elle lui avait manqué.

-Louis veut te voir ... C'était Pinky, elle informait wouly de l'appel du maître des lieux .
Wouly se chaussant, arpentait l'essentiel couloirs de ce domaine extrêmement luxueux pour se rendre dans le bureau de Louis . Il y avait une personne qui lui faisait dos .

-Ah Wouly tu es la,  bonne arrivée.  J'espère que ton séjour a été pour le mieux . Fait il hypocrite.  Viens donc t'asseoir avec nous,  mon invité voulait une fille comme toi , j'avais appris par les filles que tu étais vierge, manquant de vierge actuellement. Je lui ai proposé tes services.

Wouly était restée figée, elle tremblait de tout son corps, il fallait qu'elle trouve une solution . Elle essayait de réfléchir jusqu'à ce que l'homme se retourne.  C'était le coup de grâce,  ses pieds devenus tellement légers comme du coton n'arrivaient plus à la tenir  , elle se laissait choir sur le fauteuil derrière elle . L'homme présent dans ce bureau n'était autre que Stevens, comment il avait pu arriver ici . De grosses goûtes de sueurs sortaient de toute part,  elle pleurait même.  Stevens aussi l'avait reconnu,  il n'arrivait pas a comprendre ce qu'elle faisait ici .

-ne commence pas tes scènes, dit Louis énervé sur le point de la battre .

-Calmez vous monsieur, j'aime bien les saintes ni touche , ses pleurs m'excitent encore plus . Ne vous souciez pas d'elle.  Je vous la prend. 

-je suis vraiment désolée monsieur, d'habitude elle n'ai pas comme ça, dit Louis confus. 

-Ce n'est pas bien grave 
Tenant fermement Wouly par les bras , louis les Accompagnait dans la chambre de wouly ..avant de les laisser il s'adressait a son client

-Elle peut être sauvage, battez la s'il le faut. 

-c'est compris monsieur .

Louis parti , Stevens regardait Wouly Silencieux,  elle s'était recroquevillée sur elle même,  en pleurs. 

-Qu'est ce que tu fais ici ? Demanda t il calme ? 

-...

- répond moi Wouly. Dis moi comment es tu arrivé ici ?  Tu t'es enfoui avec le mari de ta patronne pour te retrouver ici c'est ça ?  Tu as fait preuve d'égoïsme et d'ambition, c'est à ça tu es réduite ?  À être une esclave sexuelle ?  Maman avait  donc raison de te traiter de la sorte ?  Répond moi wouly

Wouly ne comprenait pas ce qu'il  voulait dire mais elle ne s'arrêtait pas de pleurer .

-je suis arrivée ici parce que j'ai été forcée, il y a eu un...

-arrête de mentir, tu as profité de la gentillesse de cette dame et tu t'es retrouvé ici . Tu n'es qu'une saleté

*flash-back*

Stevens et sa famille venaient de rentrer de leur vacances au Maroc,  il était vraiment heureux car il allait revoir  Wouly. Il lui avait pris plein de cadeaux . Il avait même proposé à Antoinette d'aller la récupérer chez les Bocelli.  Il avait tellement hâte de la revoir .
Lorsqu'il arrivait il retrouva madame Bocelli seule, en train de faire ses Cartons . Il était confus

-Bonjour Madame

-oh Stevens,  bonjour . Appelle moi lyne.  Vous êtes déjà rentrés

-Oui oui. Et je suis venu chercher wouly.
 
Elle semblait paniquée , elle respira un grand coup et se laisser tomber sur le tabouret de la terrasse. 

-Wouly est partie... fait elle avec une mine meurtrie

-elle est partie ?  Comment ça ? 

-Wouly s'est enfui avec mon mari et notre enfant . Moi qui avait été comme une soeur pour elle, elle a séduit mon mari et s'est enfui avec lui . Elle se mit à pleurer de plus bel . Stevens était dégoûté, il n'arrivait Pas  à comprendre comment une jeune fille d'apparence douce et apeurée comme wouly aurait pu faire ce genre de chose. 

*fin du flash-back*

Il la regardait avec mépris et dégoût. 

-tu n'as que ce que tu mérites.  Je ne vais même pas te toucher, tu es dégueulasse. 

Wouly était terrassée.  D'un pas elle se levait décidée ,  administrant une paire de gifle à Stevens.  .

-Tu peux croire ce que tu veux Stevens, mais jamais plus tu ne me parle comme ça  . Je suis une moins que rien à tes yeux ?  D'accord pas de soucis . Je l'accepte.si tu veux savoir  J'étais encore chez les Bocelli quand j'ai été enlevée et c'est impossible que tu aies parlé avec elle puisqu'elle  qu'elle est morte comme me l'a affirmé le gars qui m'a emmenée ici. Quand a monsieur Bocelli je ne l'ai jamais vu de ma vie . Si tu veux bien m'excuser
Ouvrant la porte de sa chambre.  Les passe sont de trente minutes et j'ai atteint mon quota.

Il la regardait penaud.  Il sortait de sa chambre promettant de revenir.  Lorsqu'il fut partir . Wouly se laissa glisser jusqu'à la moquette de sa chambre.  Elle pleurait de toute cette force.  Tout ce qu'avait dit Stevens la tourmentait, elle essayait de faire le lien avec la réaction de Pinky la dernière fois... coûte que coûte elle Jura de sortir d'ici et de démanteler cette organisation malsaine. 

TRAFIC DE FEMMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant