Wouly était assise dans sa chambre lorsque Tamsir toqua.
-entrez . Fait elle . Oh Monsieur Tamsir.
-Wouly . Il est l'heure pour tes premiers cours . Dit Tamsir avec des livres en main .
- mes premiers cours ? Demanda t-elle stoïque.
-Oui . Nous entamons ton programme d'apprentissage et de formation. Cette semaine nous apprendrons le russe et les bonnes manières.
-les bonnes manières ? ??
-oui Wouly . Les bonnes manières. Comment marcher, comment tenir une conversation, comment se tenir à table.
-mais pourquoi j'ai besoin d'apprendre tout ça? C'est vraiment nécessaire ?
Tamsir Souri.
-aucun apprentissage n'est inutile dans la vie d'une personne . Je serai en bas . Soyez la dans cinq minutes. Il quitta ensuite la chambre . Quelques minutes plus tard wouly se trouvait dans la salle d'apprentissage avec Tamsir. Elle y trouva Le cheikh qui était occupé à lire un bouquin dans un canapé. Elle le regardait meurtrie. Elle devait se l'avouer. Elle ressentait une chose forte pour lui . Mais était ce de l'amour ? De toute manière il se marierait bientôt.
-tenez vous droite Wouly . Regardez droit devant vous et levez légèrement le menton . Dit Tamsir à l'encontre de Wouly . Il déposa sur sa tête d'abord un livre . Elle devait se tenir droite sans vaciller pour éviter que le livre tombe . Ensuite elle devait faire des aller-retour dans la pièce en ayant les bras parallèle à son corps sans faire tomber le livre . Cette action se répéta pendant dix minutes. Il ajouta ensuite un deuxième livre qui semblait plus lourd. Wouly devait répéter la même action.
Le cheikh les regardait au dessus de son livre , amusé. Si Wouly ne faisait pas tomber les livres , elle se courbait comme si elle devait jongler pour éviter qu'ils tombe . Lorsqu'elle regardait en sa direction, il remontait le livre comme si de rien était.Trois heures après les cours , Wouly assise dans la salle de séjour en train de lire un livre sur les bonnes manières entendit des bruits venant de l'entrée principale du chalet . C'était une magnifique jeune dame à la peau finement laiteuse avec de longs cils noirs et des yeux châtains . Elle était vêtue d'un sarafane accompagné d'un kokochnik qui était signe de sa royauté.
-Votre altesse . Fit Tamsir.
-Ou est il ? Fit elle sans daigner répondre à la salutation de Tamsir.
-Il est à la bibliothèque Votre altesse .
-Bien . Conduis moi .
-Bonjour Ouya. C'était le cheikh il venait d'arriver dans la salle de séjour.
-bonjour Hassan .
-Tamsir tu peux nous laisser . Rentre donc t'asseoir Pour qu'on discute. J'imagine pourquoi tu es la.
Elle le suivit jusqu'au salon. Il s'assit mais elle resta debout en disant
-Je ne savais pas que les femmes de ménage avaient le droit de séjourner dans cette pièce. Fit elle en toisant Wouly .
Hassan dissimulait difficilement la colère qui venait de monter, wouly la regardait étonnée, elle ne comprenait pas ce qui arrivait ..elle regarda alors Le Cheikh.
-Ce n'est pas une femme de ménage. C'est Isabelle Atta. la fille de l'ambassadeur de côte d'ivoire en jamaldina. Je l'ai invitée au chalet.
- ah tu veux coucher avec toutes les filles avant de choisir ta reine ce samedi ? Libre à toi . Je suis présente pour te dire que tu n'as pas le droit de nous faire le coup des années précédentes. Deux ans maintenant que Leila est morte . La coutume veut que tu épouse une de ses soeurs et crois moi père ne sera pas heureux si tu n'honore pas cette fois ci ta part de Royauté. Elle jeta un dernier regard de dégoût à Wouly et s'en alla.
Assis tous deux dans le salon , Wouly faisait comme si rien ne s'était passé. Elle avait déjà subi bon nombre d'humiliation pour pouvoir dire quoi que ce soit . Tout d'un coup , le cheikh se leva en sa direction. Il la souleva sans aucun mal et la mise sur son épaule comme un baluchon.
-Mais qu'est-ce que vous faites ? Posez moi immédiatement.
Le cheikh ignorait les jurons de wouly , il montait les marches des escaliers pour se rendre à la piscine. Arrivés au niveau du bassin il la laissa tomber sans autre procédure. Elle était mouillée et lui lançait des jurons. Lui par contre était assis sur l'un des transat en riant. Fier de ce qu'il venait de faire . Elle sorti tant bien que mal de la piscine et se dirigea vers sa chambre. Il ne tenta nullement de la rattraper .
Wouly venait de troquer sa tenue humide par un peignoir qui la tenait au chaud. Elle vociférait dans la chambre comme un lionne en cage . Lorsqu'elle aperçu le cheikh y entrer elle se mit à lui lancer tous les coussins qu'elle avait sous la main. Lui par contre continuait de rire et s'avançait d'elle. Il tint ses poignets fermement d'une main et la regarda.
-écoute mois Wouly . Cette cérémonie ce n'est pas moi qui l'organise mais le royaume et chaque fois je ne choisis aucune d'entre elle . Ma femme est morte juste après la naissance de Alya. A sa mort j'étais dévasté, assombri. Sauf Alya était mon petit rayon de soleil . Jusqu'à ce que toi tu arrives dans ma vie . Ouya est celle que je devais épouser mais lors d'une de mes visites dans leur royaume je suis tombée amoureux de Leila sa soeur cadette et depuis lors elle me déteste. Wouly ne pense pas que tout ce que je t'ai dit a changé. J'ai qu'une seule envie c'est d'être avec toi . Crois moi .
Pendant que le Cheikh parlait wouly n'arrivait plus à tenir sur ses pieds qui étaient devenus comme du coton . Ce que Le cheikh avouait la rendait terriblement heureuse, mais la rendait aussi affolée. Était elle prête à accepter tout ça ? A oublier tout ce qu'elle avait vécu ? Pour le moment elle ne voulait penser à rien d'autre. Elle approchait timidement son visage de celui du cheikh. Il s'empara de ses lèvres et l'embrassa tendrement ensuite avec plus de fougue. Il lâchait ses poignets et posait ses mains sur les fesses de wouly . Ce baiser était signe qu'ils ressentaient tous les deux le même sentiment. Encore une fois Cheikh lui fit l'amour tendrement et passionnément...
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TRAFIC DE FEMME
General FictionPlusieurs de nos jeunes soeurs qu'importe l'endroit où elles se trouvent sont victimes de trafic. Elles sont kidnappées, violées, vendues, maltraitées et surtout humiliée en tant que femme, en tant qu'être humain. Certaines sont tuées sans auc...