TRAFIC DE FEMME

chapitre 14

( point de vue Hassan )

Depuis que cette fille a quitté mon bureau je réfléchis à ce qu'elle a dit . Comment ses parents vont être tués si elle se comporte mal ? Louis m'a bien dit qu'elle s'était jointe aux filles de son propre gré et que c'était même sa belle soeur qu'il l'avait inscrite sur la liste des filles voulant venir.  Demain toute cette histoire sera mise au clair. Je reste travailler dans mon bureau jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil se lèvent. 

Je vais prendre une douche rapide.  Vu ce temps qu'il fait j'ai préféré dire à Tamsir de rentrer chez lui .lorsque la tempête de neige cessera cette fille rentrera chez elle . Après avoir fini ma douche je me rend dans la cuisine pour faire un petit déjeuner.  Je le monte dans sa chambre qui semble fermée à double tour . Je souris, j'ai une clé de chaque pièce de cette maison. Je pose le plateau sur la table juste à côté de la porte et je vais chercher cette clé.  Lorsque j'ouvre, je tombe sur un corps endormi,  recroquevillé sur lui même comme s'il essayait de se protéger de quelque chose . Je ne veux pas la réveiller.  Je laisse le plateau et je retourne au salon .

La neige tombe de plus en plus fort , il a été conseillé à la radio de ne pas sortir des maisons car il y a un risque de grande tempête. Je regarde à ma montre, il est 18h déjà   le temps est vite passé et cette fille semble ne pas vouloir me parler . Je me rend dans sa chambre , elle est assise sur son lit pensive  elle est vêtue simplement.  D'un jogging gris et un grand pull bleu.  Je m'apprête à lui parler quand on entend un bruit sourd . Toutes les lumières viennent de s'éteindre. 

-attendez moi là !  Je me rend au sous sol avec une torche . Tout semble en marche.  Sûrement une coupure d'électricité. 

Je remonte , le chauffage qui gardait cette maison chaude est aussi hors service . Il faut que je trouve une idée vide . J'appelle Tamsir pour qu'il vienne avec de l'aide mais il n'y a aucun réseau.  Quelle poisse. 

-On va vite mourir de froid si on ne fait rien, suivez moi .

Elle me suis sans broncher . Vu que mon bureau est la plus petite pièce de la maison,  il emmagasine moins de fraîcheur que les autres pièces. Je prend toutes les couettes que je peux trouver dans les pièces avec l'aide de Cette fille . Je nous cré une sorte de tente perse

-attendez moi la.  Je lui dis

Je vais dans la cuisine et remonte avec des vivres qui nous feront tenir jusqu'à demain.  J'ai aussi pris du vin et des chocolats.  Je referme la porte et je m'installe sous notre tente de fortune remplie de nourriture et de coussin . J'ai tenu loin de nous les chandeliers qui bois procurent de la lumière pour éviter de faire brûler ici . Elle est silencieuse et m'ignore totalement . Je retire mes chaussures et je me glisse sous les nombreuses couleurs car la chaleur commence à s'estomper. Elle reste assise dans les fauteuils .

-je ne vais pas te manger tu sais.  Si tu reste la bas tu risque de prendre vraiment froid et ça va te rendre malade . Elle ne m'écoute pas .
Bah bonne nuit alors . Il y a la nourriture la si tu as faim . Je me retourne et cherche à dormir après cette nuit blanche il me faut prendre des forces. 
Je ne perd pas de temps pour m'endormir totalement ....

(Point de vue Wouly )

Je le regarde,  cela fait dix minutes qu'il ne bouge plus sûrement qu'il dort. Et moi à vrai dire je gèle.  Demain je pourrai continuer de bouder mais la il faille que je me mette au chaud . Je me couche avec précaution juste auprès de lui. Il a l'air tellement calme .

-si vous n'aviez pas ordonné que je sois battue comme un chien j'aurai dit vous semblez être quelqu'un de bien. Je lui dis ça tout doucement sachant qu'il pourra pas entendre vu qu'il dort  .je me retourne alors et je lui fais dos .

-je n'ai rien fait de tel . J'ai demandé à que vous soyez envoyée au palais mais je n'ai pas demandé qu'on vous brutalise.  Celui qui a fait ça a déjà été puni. 

Je raidis immédiatement.  Il était sensé être endormi non?  Il continue. 

-Hier tu as dit des choses qui ont éveillée ma conscience  . Dis moi qui es tu Wouly, raconte moi ton histoire

Il me retourne pour que je lui fasse face.  Ses yeux sont tellement beaux . Il est tellement beau, ses lèvres si fines, son nez étroit.  Cette barbe...je dois avouer qu'il me faisait de l'effet  . Tout d'un coup c'était comme si j'avais confiance en lui .

-je m'appelle Wouly.  Je viens d'un pays situé en Afrique   je suis ivoirienne.  Il y a un an ma vie était calme.  Je vivais encore dans une contrée avec mes parents. Un jour nous avons reçu la visite de ma tante qui avait assuré a mes parents un avenir brillant pour moi s'ils me laissaient rentrer en ville avec elle . Mon père voyait une aubaine alors sans mon avis je l'ai suivie... lorsque nous sommes arrivées mon calvaire a commencé,  au lieu de m'envoyer à l'école comme elle avait dit , j'étais devenue la bonne à tout faire...

(Point de vue de hassan)

Au fur à mesure qu'elle parlait,  elle pleurait , je voyais qu'elle voulait rester forte mais je ne pouvais pas la voir dans cet état alors je la tire vers moi et je lenlace pour la réconforter... elle me tient fort et n'arrête pas de pleurer. Je suis tellement désolé pour elle.