chapitre 10

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J'étais couché sur mon lit lorsque je repensais à son visage . Elle était tellement belle . Ses traits réguliers me rappelaient Leïla.  Prévenant le mal , je décidais dès le lendemain de la ramener à Louis.

Endormi,  je sentis de petites mains faire le contour de mon visage , lorsque j'ouvrais les yeux,  J'émis un sourire ... C'était ALya,  ma petite luciole

-Bonjour papa.  Dit-elle de sa petite voix . Je m'adossais au lit en  la soulevant pour la mettre sur mes jambes

-Bonjour ma petite crevette ... que fais tu ici ?

-Je suis venue te faire un gros zouzou pour la jolie poupée que tu as acheté pour moi .
Je ne comprenais pas.  Heureusement que ma belle mère venait d'arriver. 

-Ly' . Je t'ai déjà dit que ce n'était pas une poupée.  S'adressant à moi sévèrement . Elle fait référence à la jeune fille que tu as emmené ici ! 

-Mais elle tellement belle comme une poupée  mamie.  Est ce qu'elle accepterait que je joue avec ses cheveux ?

-Je ne sais pas princesse,  prenant ALya.  Viens on va lui demander ?  

-Oui ! Cria t'elle de joie.  Elles me laissaient seul , je ne voulais pas qu'Alya s'attache à elle ! 

(POINT DE VUE WOULY  )

J'étais encore une fois en train de pleurer quand je vus entrer dans ma chambre une petite boule de cheveux. Lorsqu'elle arriva à mon niveau je pus voir une belle petite fille , avec des yeux bleus et des cheveux châtain et des tâches de rousseurs sur les joues ! Elle inspirait la joie . Je ne comprenais pas ce qu'elle disait mai voyant son peigne et des perles dans la main je compris qu'elle faisait allusion à mes cheveux  . J esquissais un sourire et je lui dis oui de la tête.  Elle était toute heureuse.  Elle sortit de la chambre et revint plus tard avec la femme d'hier qui elle parlait parfaitement le français.  Elle m'avait envoyé une tenue .  Je laissais la fillette jouer avec mes cheveux une dizainede minutes et sa grand mère vint la chercher . Je refermais la porte et je commençais à porter ce qu'elle m'avait envoyé.  C'était une belle robe tissus  jaune Tournesol avec  un turban noir que je devais mettre sur la tête.  Elle avait ajouté aussi des sandales perlées... Lorsque j'eus finit.  J'étais assise sur le lit . Je pensais à mes parents ,  à combien de fois ils me manquaient.  Je me souvenais de la fois où j'étais perdue pendant deux jours et quand on m'avait retrouvée j'étais inconsciente sous un arbre. Ce jour là maman m'avait interdit de sortir du village,  j'aimais parcourir la forêt et revenir avec de nouveaux fruits. .. mais je m'étais un peu trop éloignée  de mon village et j'étais perdue. Morte de fatigue et de faim,  je m écroulais et quand je m'étais réveillée j'avais le visage sévère de mon père sur moi depuis cet incident  j'avais compris la leçon. 

Adossée à la porte menant au balcon,  un homme entrait dans la chambre,  c'était le Cheikh !  Lorsqu'il s'approcha de moi , prise de panique à cause de la veille, je me mis à trembler de toutes mes forces,  j'avais peur , peut être qu'il allait me battre encore comme l'avait fait l'homme d'hier.  J'avais la tête baissée,  évitant de le regarder . De ses doigts il redressa ma tête à lui faire face.  Cette fois je n'allais pas oser lui manquer de respect.  La dernière fois que je l'avais fait mon corps l'avait ressenti.  Il m intima l'ordre de rester dans ma chambre.  Il allait me faire retourner au Danté le lendemain.
J'avais honte de le dire mais je préférais rester milles fois au Danté que de rester dans cette maison .
J'étais assise la dans ma chambre. Nostalgique.  Pensant à Stevens.  C'est vrai qu'il me manquait un peu . Je n'avais pas remarqué la femme de tout à l'heure rentrer dans ma chambre.  Elle m'aperçut en train de pleurer. Lorsque je l'ai vu. J'ai nettoyé immédiatement mes larmes. Je ne veux pas de sa pitié.  Elle s'assoit à côté de moi et commence..

-Comment tu t'appelles?

-WouLy.  Dis je.

-D'accord Wouly.  Écoutes moi , ALya semble bien t'apprécier... Comme tu ne peux pas rester indéfiniment ici . J'ai signé un accord avec Hassan.  Tu seras ici toute la semaine et les week-ends tu rentreras au Dante... c'est D'accord  ? Ici tu seras bien traitée.  Je ne laisserai personne te faire du mal tu as ma parole. 

Vu que je ne réagis pas,  elle me prend dans ses bras longuement et me laisse seule dans ma chambre...

TRAFIC DE FEMMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant