chapitre 3

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Les jours suivants après ma découverte,  j'essayais d'éviter mon oncle autant que possible car sa présence me gênait... Ma tante elle m'ignorait complètement et ce n'était pas pour me déplaire...

Comme d'habitude,  Stevens était allé au travail et j'étais dans sa chambre en train de ranger.  Je remarquais sur sa table de nuit  un livre et je m'en approcha, c'était un livre à couverture rouge et noir de la collection harlequin.  Il était intitulé " le dilemme" vu le résumé derrière la couverture.  Le livre parlait d'un amour impossible entre un PDG d'une entreprise et l'une de ses employées dans son magasin de fleurs. J'étais captivée par la lecture,  lorsque l'arrivée de Stevens me fit sursauter

-Alors tu sais lire ? Dit t-il dans un sourire moqueur

-euh... c'est à dire que...

-Calme toi , je ne vais quand même pas te manger parceque tu as lu mon livre . La seule question que je peux poser est que pourquoi tu sais lire je parie écrite aussi et tu n'as pas écouté ni répondu à  mon message . Pourquoi te tue tu chaque jour à changer l'emplacement de mon horloge

-d'abord je suis calme,  c'est votre rentrée brusque qui m'a un peu effrayée.  Oui je sais lire , oui je sais écrire.  J'ai un minimum d'éducation   et j'ai ignoré votre post-it parceque je me suis sentie insultée.  Venir d'un village ne signifie pas vivre dans les arbres , manger la banane et parler avec les singes. Et pour répondre à votre question l'emplacement de votre horloge me dérange du fait qu'elle se tient à l'opposé d'où vous dormez ,ce qui fait que vous ne l'entendez pratiquement pas sonner et vous partez toujours en retard au travail.  Répondis-je toute essoufflée avec un haussement de ton léger.  Il était un peu étonné de tout ce que je venais dire mais il n'en Fit aucune remarque...

-Et quel est ton niveau d'étude ? Demanda t-il intéressé

-première littéraire..

-Bien. .On en reparle à mon retour du bureau. Bonne journée

-Bonne journée Mr. 

Ma journée fut normal,  tante Antoinette devait rentrer de son voyage.  La dernière fois où je lui avais parlé de mes cours , elle était rentrée dans une colère noire soit disant que si j'étais tellement intelligente que je le prétendais mon père aurait continuer de payer mes études.  J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps , j'étais dépitée.  D'une part elle n'avait pas tord.  Papa avait arrêté de payer mes études. 

Il devait être sûrement 18 heures lorsque tante Antoinette arriva. Je suis allée aider pour ce qu'elle avait ramenée. Après,  j'étais sur le paillasson de la cuisine lorsqu'elle m'appelait.  Je répondis et me dirigeais au salon

-ton idée de retourner à l'école est toujours d'actualité ? Demanda t'elle froide 

-Oui tantie

-J'ai un couple d'ami italien  qui vient ces vacances, c'est à dire dans une semaine. Ils auront besoin d'une nounou pour leur fillette de trois ans . Je leur ai proposé tes services. Lorsqu'ils te paieront pour leur trois mois de vacances tu utiliseras pour payer tes cours . C'est compris ?

-Mais tantie je travaille déjà ici .

-nous partons pour les vacances au Maroc,  nous n'aurons pas besoin de toi la bas.   Résignée je me dirigeais à la cuisine qui était devenu mon deuxième endroit de la maison après ma chambre.

  Aux environs de trois heures je fus réveiller par une douche glacée.  À proprement dit.  C'était Antoinette avec une carafe à la main..

-Lève toi ordonna t'elle. Je t'ai dit d'être la dernière à dormir , mon fils n'est pas encore rentré et tu te permet de dormir,  et Aïtana m'a dit que ça n'était pas la première fois.  Aller tiens lave moi tout ça ça t'empêchera de dormir.  Elle lança une multitude de vêtements sur moi et s'en allait sans oublier de fermer ma porte à clef et partir avec . Je me mis donc à faire la lessive en pleurs,  le sort n'étant pas de mon côté,  une forte pluie se mit à tomber sur tout le quartier  . Elle était tellement forte qu'on aurait dit des lignes de  cailloux qui tombaient du ciel . J'avais le corps endoloris et la pluie refusait de cesser . Je me devais de terminer la lessive .

Lorsque j'eus fini il commençait à être matin et il pleuvait toujours, Stevens n'était pas encore rentré. Tante Antoinette étant partie avec la clef de ma chambre, mouillée, brûlante,  je me laissais choir devant la porte arrière de la cuisine . Le seul endroit qui paraissait chaud . Fatiguées,  mes paupières ne purent plus attendre , elles refusaient de m'obéir et se fermaient toutes seules.  Pendant que je dormais, je sentis des mains me soulever ensuite me porter mais j'étais un peu trop fatiguée pour faire quoi que ce soit

-Mais elle est brûlante de fièvre.  Lança une voix qui semblait lointaine car je me rendormis à l'instant .

Lorsque je commençais à ma réveiller je sentais une texture douce et soyeuse sur laquelle j'étais couchée,  je ne reconnaissais pas l'endroit où j'étais,  ça n'était pas ma chambre . Je refusais d'ouvrir les yeux,  je voulais encore profiter du lit dans lequel j'étais qui faisait un bien fou à mon petit corps frêle et endolori lorsqu'une conversation s'entama

-Tu l'as trouvée où ?  Demanda une voix qui était celle d'Aïtana.  Chaque deux minutes je crois que c'est elle qui epongeait mon visage remplis de sueur

-Devant la cuisine.  Ça doit être un coup de maman .

-Pourquoi tu dis ça ? 

-Sa porte était fermée à clef,  j'ai vu plein de vêtements mouillés  sur la corde lorsque je venais de rentrer  en plus elle était trempée jusqu'aux os .

-Comment elle peut traiter une personne ainsi.  C'est ce qu'elle a fait avec les deux dernières servantes l'une s'est retrouvée avec le bras cassé l'autre brûlé.  Mais elle si je crois ce que papa dit c'est ma cousine directe   . Elle peut pas faire ça...

-ta mère est capable de tout tu le sais .

-bon moi j'ai cours..Tu vas prendre la relève.  On a suivi un cours à l'école,  pour qu'elle puisse avoir vite chaud tu bas devoir l'aider. 

-Comment ?

-Bah c'est simple . Porte un jogging,  un débardeur et viens sous la couette prend la dans tes bras,  mets sa tête sur ton torse,  enroule la de tes bras. .ton corps partagera sa chaleur et 30 minutes après sa température deviendra normal. 

Oh non..il fallait que je trouve une solution pour me réveiller  parceque je remarquais que j'étais vêtue uniquement d'un grand pull over ..je ne voulais pas qu'il me touche...

TRAFIC DE FEMMEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant