La tentation

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Médias: Dire Straits "Twisting by the pool"

                 Lucy Hale

*A la piscine:

Les cours sont terminés depuis un bon quart d'heure et le prof nous demande à Henri et à moi si on peut nettoyer le tour des bassins, les cours du soir commencent dans 2 heures et l'homme d'entretien est absent aujourd'hui. Henri et moi acquiesçons à sa demande et je vois Alex pousser Enzo vers la sortie:

-"Lyla, je peux pas te raccompagner ce soir, je vais chez Seb essayer son nouveau jeu, tu rentres en bus?

- C'est pas grave Alex, je rentrerais par mes propres moyens, ce n'est pas comme si c'était la première fois, n'est-ce pas? dis-je en lui faisant un clin d'œil et un sourire moqueur, et au fait, bon anniversaire grand frère! C'est un de ceux dont tu te souviendras longtemps...je précise en repensant à cette journée de dingues.

-T'inquiète, je raccompagne Lyla dès qu'on a terminé," s'empresse de le rassurer Henri.

J'entends le rire débile de mon frère qui s'éloigne déjà vers les vestiaires. J'aurais préféré qu'il parte directement mais je parie qu'il va attendre Enzo. Le prof déroule le tuyau d'arrosage et me le tend tout en demandant à Henri de passer derrière moi avec la raclette. On n'est pas rentré!!!

*Henri:

Lyla dépose la serviette qu'elle portait autour de son corps sur un des sièges en plastique ui traînent à côté de l'entrée, pendant que je laisse la mienne sur le banc avec mes fringues. Mon Dieu qu'elle est belle en maillot deux pièces! Je sens un frisson traverser tout mon corps, je ne vais jamais pouvoir rester sans la toucher si elle me regarde comme ça, se dandinant d'un pied sur l'autre et semblant s'excuser de me troubler autant. Ses joues sont aussi rouges que les miennes. Mon cœur bat fort dans ma poitrine et dans mes tempes mais pas que là...

*Lyla:

Mon Dieu! Je ne veux pas le mater mais je n'arrive pas à détourner mes yeux des siens qui me dévorent littéralement. Ma température est montée en flèche depuis que nous sommes seuls. Je me trémousse ne sachant plus quoi faire de mes mains. Pour mettre fin à notre gène, il vaudrait mieux faire comme si de rien n'était et nettoyer le sol comme convenu. Mais mon corps ne m'obéit plus le traître et je me retrouve glissant mes bras sous ceux d'Henri et me colle contre lui. Un grand frisson de plaisir nous secoue tous les deux et nous nous étreignons si fort que je sens parfaitement les formes d'Henri. Oh-mon-Dieu! Les papillons dans mon ventre s'agitent comme des fous! C'est vraiment violent comme sensation. Sentir sa peau chaude contre la mienne, ses mains qui caressent fébrilement mon dos puis descendent sur mes fesses, son sexe contre mon ventre...

*Henri:

Je vais mourir... Quelle sensation de toucher sa peau nue, de la sentir toute chaude contre moi. C'est tellement bon! Je plonge ma tête dans son cou pour ne pas qu'elle voit à quel point je suis troublé. Je la désire depuis si longtemps, ce prof est inhumain de nous avoir laisser seuls tous les deux! Je sens mon désir se dresser doucement contre son ventre bien que je tente de penser à truc qui me refroidisse direct comme le fait que je porte le maillot de bain de son frère, mais même ma gène en y pensant, ne parvient à calmer mon envie. Je la serre plus fort, prenant sa bouche, la mordillant doucement en lui caressant le dos. Il ne faut pas que j'aille plus loin. Pas ici, pas maintenant. Je ne pourrais plus m'arrêter si on continue. Je recule d'un pas repoussant doucement ses épaules, mes yeux dans les siens.

*Lyla:

Je me sens frustrée lorsque Henri m'éloigne doucement de lui, même si je sais bien que c'est parce qu'il est le plus mature de nous deux, et que ce n'est ni l'heure, ni le lieu pour un câlin plus poussé. Pff!!! Je capitule et recule d'un pas, mes mains glissant le long de ses bras jusqu'à n'être plus en contact que par nos doigts entremêlés. Ça m'arrache le cœur mais nous devons nettoyer cette fichue piscine.

-"Hum, je crois je vais remettre mon T-shirt, si quelqu'un arrive et me vois comme ça, je vais avoir des problèmes."

Il sourit en coin, ses yeux brillant de malice et de désir, me font frissonner. Je n'ai pas du tout envie de couvrir mon corps pendant que l'on va faire le ménage, j'ai envie de voir comment Henri va tenir le choc. Ah! Ah! Ah! Je me sens d'humeur joueuse. Henri prend la raclette et me fait signe de passer devant lui. Au moment où je m'avance pour ouvrir le robinet, mon pied glisse dans une flaque, je perds l'équilibre et Henri tente de me rattraper mais c'est trop tard et je l'entraîne avec moi. Je ferme les yeux attendant l'impact, mais c'est sur le corps ferme de mon chéri que je tombe. Nous restons un moment l'un contre l'autre.

Lorsque je relève la tête et regarde son visage, il a les yeux clos. Je caresse sa joue mais il ne bouge pas. Je panique.

-"Henri? Henri?!!"

Je tapote sa joue mais pas de réaction. Je commence à perdre mon sang froid.

-" Henri! Ouvre les yeux, bon sang! Tu me fais peur!"m'écrié-je en flippant qu'il ne se soit cogné la tête en tombant.

Je me penche contre sa bouche et sens son souffle qui chatouille mon oreille, ouf, c'est déjà ça! Je pose ma tête contre son torse et dessine les contours de ses abdos avec mon doigt, je trace des lettres qui lui disent que je l'aime et je l'entends rire doucement.

-"Tu n'as pas été dupe très longtemps. C'est dommage, j'aime quand tu t'inquiètes pour moi ma douce.

- Tu m'a fichu la trouille, j'ai cru que ta tête avait heurté le sol...Mais j'ai senti ton souffle et les légers tremblements de ta peau sous mes doigts... je dis en tentant de me remettre de la frayeur qu'il m'a faite, ce n'est pas très sympa de me faire peur de cette façon!

- Petite maline!"

Henri passe ses mains sous mes bras pour me remonter sur son torse, sa cuisse glisse entre mes jambes et je me retrouve à califourchon sur lui. Je domine son magnifique visage et plonge mon regard dans le sien. Il cueille mon visage dans ses paumes et attire mes lèvres vers les siennes. Son souffle est brûlant, ses mains aussi lorsqu'elles descendent sur mes seins, les caressant chacun leur tour du bout des doigts, jouant avec mes tétons qui se sont dressés sous la vague de plaisir qui me submerge. Son bassin bouge sous le mien et c'est un torrent de désir qui déferle dans mon ventre et tout mon corps se tend vers celui d'Henri.

Sans effort, il inverse nos positions et je me retrouve sous lui, ses mains de chaque côté de ma tête, il fond sur moi et ses lèvres déposent mille baisers brûlants sur mon visage, mon cou, sur la peau nue de mes seins. Sa main en découvre un et sa bouche se saisit de mon téton. C'est tellement bon qu'un petit cri m'échappe. Il relève la tête pour capturer mes yeux de son regard de braise. Je l'attire à moi dans une étreinte passionnée, j'ai follement envie de lui, je veux être à lui maintenant!

Des voix nous sortent de notre délire passionnel. Henri se redresse en une seconde et me relève dans un mouvement fluide. Il me sourit et pousse un grand soupir. Il ouvre le robinet et s'arrose d'eau glacée avant de m'éclabousser dans un rire joyeux.

Les voix s'éloignent mais nous reprenons notre sérieux et après avoir chacun enfilé un t-shirt nous nous mettons au travail. Finalement nous avons bien ri et l'heure est passée vite. Au moment de nous doucher, nous avons eu du mal à ne pas céder à la tentation mais nous avons fini par résister, ce n'est clairement pas l'endroit le plus romantique pour une première fois... Pour une seconde ou troisième fois? Peut-être...

 Pour une seconde ou troisième fois? Peut-être

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Le secret d'HenriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant