Le secret d'Henri

Ballade en Ontario -première partie-

/!\ Scène d'amour, langage explicite/!\

*Lyla, chambre King Terrasse:

Je me réveille en douceur aux premières lueurs de l'aube. Le corps d'Henri est ancré au mien, sa chaleur m'a tenu chaud toute la nuit. Il dort comme je le fais habituellement, la tête sur ma poitrine, un bras autour de ma taille et sa jambe glissée entre les miennes. Son souffle régulier me chatouille à chaque expiration, je remue légèrement pour respirer ses cheveux et pose ma main sur son bras que je caresse doucement.

Il est toujours endormi et pourtant, les poils de son bras se dressent ainsi que sa virilité que je sens se durcir contre ma hanche. Si hier, nous avions des choses à régler avant de pouvoir nous rapprocher définitivement, ce matin, les choses étant claires entre nous, j'ai envie de lui faire l'amour. Sans le réveiller, je me tourne entre ses bras pour lui faire face et dépose de petits baisers légers sur ses tempes, son nez, ses joues et finis sur ses lèvres.

Henri s'agite dans son rêve mais sa respiration redevient vite calme et régulière, je poursuis donc mon petit jeu tendre. Je glisse à mon tour ma cuisse entre les siennes et le mets sur le dos le plus doucement possible ce qui le fait grogner et bougonner. Je suspends mon geste en pleine course et attends qu'il s'apaise à nouveau, puis ma main se pose délicatement sur son sexe tendu. Un nouveau grognement s'élève dans la chambre mais plutôt de satisfaction cette fois.

Un sourire coquin joue sur mes lèvres que je mordille, un peu troublée de sentir la puissance virile d'Henri sous son boxer. Je dessine d'abord les contours de la "bête" du bout du doigt, récoltant une série de frissons qui se passent du corps de mon chéri au mien. Hum, comme c'est agréable de vibrer à nouveau pour et par lui! Ma main délaisse un instant la partie couverte de mon homme pour parcourir les creux et les monts de ses abdos, et remonte jusqu'à son torse ferme et doux.

Je salive d'envie, de désir refoulé depuis trop d'heures, de goûter sa peau, de lécher sa chair chaude et vibrante. Ses tétons se dressent sous mes doigts que j'ai glissés dans ma bouche pour les rendre plus doux. Je joues avec chacun, puis en prends un en bouche, que je suçote et mordille doucement pendant que ma main trace à nouveau son chemin vers le bas-ventre d'Henri. De petits gémissements s'échappent de ses lèvres et son souffle devient erratique, ses yeux se plissent et sur son visage, passent plusieurs émotions, toutes plus fascinantes les unes que les autres.

Impatiente de le sentir à ma merci, je glisse mes doigts sous le boxer de mon chéri et caresse enfin sa virilité. Je passe mon doigt sur sa fossette naviculaire déjà humide et joue un moment avec en dessinant de petits cercles. Henri se réveille dans un sursaut et écarquille les yeux en croisant les miens, rieurs, et provocateurs à la fois. Un sourire éblouissant illumine alors ses traits et il me retourne sur le dos en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

- "Alors comme ça, ma fiancée est d'humeur coquine? dit-il avant de fondre sur mes lèvres et de m'embrasser goulûment.

- Je suis de plein d'humeurs différentes aujourd'hui mon cher, coquine, joueuse, provocatrice, gourmande, affamée et bien d'autres encore que tu vas bientôt découvrir!" je lui réponds en lui faisant une prise qui le plaque dos au matelas.

Henri semble sous le choc, mais je ne lui laisse pas le temps de réagir et me place sur ses hanches pour le dévorer de bisous partout où je peux l'atteindre. Il se débat comme il peut, mort de rire à cause des chatouilles que ma langue lui fait. Nos yeux s'accrochent et l'ambiance change. Un long frisson parcourt son corps de haut en bas lorsque je glisse mon corps entre ses cuisses sans le quitter des yeux. Il frémit et rougit quand je libère son membre du tissu qui le retenait prisonnier. Ma langue passe sur mes lèvres que je mords en provoquant l'homme que j'aime.